Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Qumrân
Qumrân | ||
La grotte n°4 à droite. Au fond, Wadi Qumrân | ||
Localisation | ||
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Pays | Palestine | |
Coordonnées | 31° 44′ 27″ nord, 35° 27′ 31″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Palestine
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Qumrân (en hébreu קומראן et en arabe Khirbet Qumran خربة قمران : « ruines de Qumrân ») est un site archéologique en Palestine en surplomb de la rive ouest de la mer Morte en Cisjordanie, à la limite historique de la Judée, de l'Idumée et de la Pérée et sur le territoire de la province romaine de Judée au moment où le site a été attaqué et détruit par les Romains (vers 68-70). L'implantation a eu lieu sous le règne des hasmonéens et pourrait avoir été construit durant le règne de Jean Hyrcan, (134-104 avant notre ère) ou un peu plus tard, et a été occupée la plupart du temps jusqu'à ce qu'il soit détruit par les Romains vers 70.
Le site est surtout connu comme étant le plus proche des grottes dans lesquelles les Manuscrits de la mer Morte ont été cachés dans des grottes situées sur des falaises abruptes et désertiques ou en dessous, dans la terrasse marneuse. Dans le « modèle standard » au sujet de ce qui est parfois appelé la « secte de Qumrân », le site aurait été un centre essénien dès la création de ce mouvement dans la première partie du IIe siècle av. J.-C. où des scribes de la « secte » les aurait écrits ou copiés dans un scriptorium et dont 870 manuscrits — parfois sous forme d'un ou plusieurs fragments — ont été retrouvés dans onze grottes à proximité.
Toutefois l'archéologie ne confirme pas cette thèse, car l'analyse des restes bâtis du bâtiment central de Khirbet Qumrân construit dans les dernières décennies du IIe siècle av. J.-C., révèle qu'il s'agissait bien de constructions fortifiées avec une tour. Sur ce même site stratégique avait été construit une forteresse datant de l'Âge de fer (VIIIe – VIIe siècle av. J.-C.), dont les infra-structures ont été utilisées pour construire le fortin hasmonéen. Après un événement intervenu dans la période hérodienne qui a affaibli sa muraille — soit un siège, soit un tremblement de terre —, le site, abandonné pendant un temps, connaît une forte
tout porte à croire que Qumrân a eu une destination militaire, pendant la période hasmonéenne, jusqu'à ce qu'il la perde après un tremblement de terre au Ier siècle av. J.-C. — peut-être le tremblement de terre de -31 dont parle Flavius Josèphe — qui a affaibli son mur principal. Certains défenseurs de la thèse qui veut que cela ait été un centre essénien estiment désormais que l'occupation essénienne a eu lieu à partir de ce moment[1].
Pourtant, aucun lien n'a pu être établi entre les manuscrits et les ruines de Qumrân si ce n'est la proximité des grottes où ils ont été cachés. Les plus de 800 écritures individuelles différentes montrent de plus que les manuscrits n'ont pas été copiés sur place. D'autre-part, il ne semble pas que le site soit celui dont parle Pline l'Ancien dans une description idéalisée, car il insiste pour dire que les « esséniens » qu'il décrit n'ont pas de femmes, or dans le cimetière d'environ 1 200 tombes un tiers des quelques tombes explorées étaient occupées par des femmes et les manuscrits donnent des règles spécifiques concernant le mariage.
Pour certains chercheurs[2], comme Norman Golb, André Paul, Michaël Wise, Bruno Bioul, les manuscrits, malgré leur proximité géographique avec le site, n'auraient pas de lien avec lui et pourrait provenir de diverses bibliothèques y compris éventuellement celle du Temple. Une partie d'entre-eux estiment que les manuscrits accompagnés des objets de grande valeur inventoriés sur le rouleau de cuivre ont été cachés là lors de la Grande révolte qui débute en 66, par un des groupes de révoltés. Le contenu de la centaine de manuscrits que l'on dit « sectaires » étaient très anti-romains, ceux qui contrôlaient le site à l'arrivée des Romains ayant résisté[3], comme en témoigne l'archéologie[4] et le seul autre endroit où l'on a trouvé des copies de manuscrits « sectaires » est la forteresse de Massada contrôlée pendant toute la révolte par des Sicaires et/ou des Zélotes. D'autres pensent qu'on ne peut rejeter le lien entre le site archéologique et les grottes, de par leur proximité et les signes d'une vie spirituelle intense dans ces bâtiments[5].
Le site de Qumran est aujourd'hui sous l'administration des Parcs nationaux israéliens[6].
« Modèle standard » et critiques
modifierÉtant donné la très large diffusion que connait la thèse qui fait de Qumrân, les ruines d'un centre essénien — ou une laura essénienne — où cette communauté retirée du monde, à l'image d'une communauté monacale, aurait édité les manuscrits de la mer Morte[7], il est difficile de ne pas commencer par cet exposé.
Pour Roland de Vaux, ainsi que d'autres membres de l'École biblique et archéologique de Jérusalem, Qumrân abritait une "communauté" d'ascètes qui s'adonnaient à des bains rituels fréquents, à la prière et aux repas en commun, à l'étude des livres saints et à l'écriture. En bon religieux, De Vaux identifia même un scriptorium – ce qui relève de l'équipement monastique médiéval[8]. » Dans cette optique Qumran aurait été le lieu d'exil du Maître de Justice fondateur de la « secte » où il serait venu se réfugier avec ses partisans à partir de la première moitié du IIe siècle av. J.-C. et le serait resté jusqu'à ce que le site soit pris par les Romains au cours de la Grande révolte juive de 66-74. Cette vision, relayée avec brio et érudition par André Dupont-Sommer est appelé « modèle standard », notamment par les chercheurs qui conteste sa validité[8],[9]. Elle a eu un immense succès et n'a commencé à être sérieusement contestée que dans les années 1990, lorsqu'à la suite de diverses actions des chercheurs spécialistes du sujet, ceux-ci sont enfin parvenus à accéder aux textes de l'ensemble des manuscrits.
Toutefois, malgré les efforts déployés dans ce but, aucun lien n'a pu être établi entre Khirbet Qumrân et les écrits retrouvés dans les grottes. Aucun des manuscrits ne fait référence à Qumrân, ni à d'autres endroits proches tels qu'Engaddi ou Massada[10]. Pas un seul fragment de manuscrits n'a été retrouvé dans les ruines, alors que dans celles de Massada, où pourtant personne n'a imaginé que des dizaines, voire des centaines, de scribes aient opéré, on en a retrouvé dix-sept[11],[12]. Qumrân et Massada sont pourtant des sites soumis aux mêmes conditions climatiques[12]. Le modèle standard est aussi remis en cause à partir du contenu des manuscrits dits « sectaires ». Depuis les années 1990 plusieurs équipes d'archéologues ont travaillé sur le site et les données recueilles ne confirme pas la thèse standard. Certains de ces archéologues ont tenté de rendre compatible leurs observations avec la thèse de l'établissement essénien, alors que d'autres ont totalement remis en cause cette thèse.
Les données de l'archéologie
modifierLes ruines de Qumrân
modifierL'analyse des restes bâtis du bâtiment central de Khirbet Qumrân construit dans les dernières décennies du IIe siècle av. J.-C., révèle qu'il s'agissait bien de constructions fortifiées[13] avec une tour[14]. Il s'agit donc d'un bâtiment militaire hasmonéen, alors que selon le « modèle standard » les hasmonéens étaient les pires ennemis des esséniens ayant écrits les manuscrits[15]. Les archéologues Amir Drori (en) et Yitzak Magen « ont montré comme d'autres l'avaient fait avant eux, que Qumrân se trouvait juste au milieu d'un alignement de forteresses établies par la dynastie hasmonéenne qui allaient de Nablous au nord jusqu'à Massada au sud[16]. » Ce bâtiment militaire ayant été construit sur un site stratégique[17] dominant la côte, sur un promontoire dont la valeur militaire est évidente[18], « à la croisée des chemins militaires et commerciaux[13] », là où « les voies terrestres tâtonnantes se doublaient de voies maritimes[13]. » Sur ce même site avait été construit une forteresse datant de l'Âge de fer (VIIIe – VIIe siècle av. J.-C.)[19],[13], dont les infra-structures ont été utilisées pour construire le fortin hasmonéen. Pour plusieurs critiques[20], cet élément s'ajoutant à de nombreux autres rendent très peu probable la thèse du « modèle standard »
Au Ier siècle av. J.-C., peut-être après un tremblement de terre qui a ébranlé son mur d'enceinte, la destination du site pourrait avoir changé. Une période où il est inoccupé suit ce séisme. Dans cette période hérodienne, le site connaît une extension à l'extérieur du quasi carré que formait l'enceinte centrale fortifiée[13]. Des bassins pour le stockage de l'eau, déjà nombreux, sont ajoutés et un système hydraulique complexe, comportant un aqueduc, est construit[21]. Les archéologues Drori et Magen estiment que cet « investissement lourd [est] plus en accord avec un projet gouvernemental qu'avec une initiative sectaire[15]. » Il est toutefois possible que Qumrân ne soit plus « un relais stratégique avec fortifications, mais un espace économique aux activités diversifiées de production ou de transformation, pour l'usage local ou pour l'exportation[13]. » Les archéologues ont notamment mis au jour plusieurs équipements, comme « deux grands fours bien conservés[22] », un atelier de potier produisant un grand nombre d'objets[23]. Il y a aussi « trois bassins de grand gabarit collés l'un à l'autre[22] » pouvant avoir servi au « trempage des denrées en cours de préparation[22] », notamment récoltés à Aïn Feshka, situé à 3 km et relié par un mur au site de Qumrân[22].
Les réservoirs et bassins
modifierNumismatique et archéologie
modifierÀ part une série de rapports préliminaires, les résultats des fouilles archéologiques effectuées sous la conduite de Roland de Vaux de 1951 à 1956 « n'ont jamais fait l'objet de publications scientifiques[24] » et certains critiques ont estimé qu'il ne l'avait pas fait car ces résultats allaient à l'encontre des thèses du « modèle standard » dont il était le principal propagandiste. La première liste provisoire des pièces de bronze de Qumran reconstituée à partir du journal de fouilles de Roland de Vaux n'a été publié qu'en 1994, 23 ans après sa mort et 33 ans après le rapport préliminaire de fouilles. Une publication au sujet d'un premier lot de pièces en argent était toutefois intervenue en 1980[25] et une publication complète est intervenue en 2005[26]. Il faut noter qu'il a été retrouvé un nombre étonnamment élevé de pièces de monnaie sur le site (De Vaux avait trouvé 569 pièces d'argent et 681 pièces de bronze). La grande quantité de pièces de monnaie trouvés à Qumran suggère selon les principes numismatiques de la perte et de la survie des monnaies antiques, que des millions de pièces doivent avoir circulé à Qumran[26],[27]. Le flux de trésorerie est grand à Qumrân au Ier siècle, ce qui confirme l'activité quasi industrielle du site durant cette période déduite des autres observations archéologiques.
Pendant la révolte
modifierCertaines des monnaies de bronze identifiés à Qumrân datent des deuxième et troisième années de la Grande révolte juive] qui a débuté en 66[26],[27]. Cela indique que les Romains ne se sont pas emparés du site avant cette date. Toutefois selon les informations fournies par Flavius Josèphe, il est vraisemblable que ce site n'est tombé aux mains des Romains qu'après la chute de Jérusalem[28] (août 70).
Ceux qui contrôlaient le site à l'arrivée des Romains ont résisté[3], comme en témoigne l'archéologie. Dans le compte-rendu des recherches archéologiques de l'équipe qui travailla de 1953 à 1956 sur le site, on lit: Les bâtiments « ont été ruinés par une action militaire » dont « témoignent l'effondrement des plafonds », des flèches en fer et l'incendie des toitures. « On a trouvé des preuves que les toits avaient été brûlés, que les plafonds et les superstructures s'étaient effondrés. » Dans son rapport archéologique, Roland de Vaux indique que la tour « chaussée de son talus de pierres, résista mieux. » Pour Norman Golb, ainsi que pour Wise, Abbeg, Cook, « la présence de flèches en fer, de type romain, indique qu'une troupe de soldats romains avaient attaqué puis pris la place[3],[29]. » À ces éléments Franck M. Cross qui avait participé aux fouilles ajouta lors de la publication de son livre un point que Norman Golb estime crucial et dont il s'étonne que De Vaux ne l'ait pas mentionné. Cross indique que « les murs furent sapés [et] les ruines des bâtiments [...] furent enfouies dans des couches de cendres provenant d'un grand incendie[30] » Golb remarque que « saper les murs en creusant des galeries souterraines[3] » était une technique classique de la poliorcétique que les stratèges romains utilisaient pour prendre des fortifications ennemies qui ne pouvaient pas être prises autrement[3],[31]. Ces galeries étaient soutenues par des poutres en bois qui étaient mises à feu quand les troupes avaient fini de creuser[3]. Selon Roland de Vaux, la prise du site par les Romains aurait eu lieu en 68. Compte tenu de l'incertitude sur le déploiement des forces romaines, les historiens préfèrent retenir la fourchette de 68-70, au plus tard quelques mois après la chute de Jérusalem[28] (août 70). Ils remarquent aussi que le seul autre endroit où l'on a trouvé des copies de manuscrits « sectaires » est la forteresse de Massada contrôlée pendant toute la révolte par des Sicaires et/ou des Zélotes.
Le cimetière
modifierLes grottes à manuscrits
modifierDécouvertes des manuscrits
modifierÀ Massada on en a retrouvé dix-sept manuscrits[11],[12]. Les documents trouvés à Massada ont le même type de profil que ceux trouvés à Qumrân : « nombreuses écritures différentes, type similaire d’œuvres littéraires[11]. » Parmi eux, le Chant du sacrifice du Sabbat figure en neuf copies intégrales dans les manuscrits retrouvés à Qumrân[11]. Une caractéristique notable de cet écrit est son adhésion au calendrier solaire de 364 jours tellement typique du « modèle standard » qu'il est appelé « calendrier essénien » par nombre de critiques[11].
Le cimetière
modifierLes différentes thèses
modifierToutefois, malgré les efforts déployés dans ce but, aucun lien n'a pu être établi entre Khirbet Qumrân et les écrits retrouvés dans les grottes. Aucun des manuscrits ne fait référence à Qumrân, ni à d'autres endroits proches tels qu'Engaddi ou Massada[10]. Pas un seul fragment de manuscrits n'a été retrouvé dans les ruines, alors que dans celles de Massada, où pourtant personne n'a imaginé que des dizaines, voire des centaines, de scribes aient opéré, on en a retrouvé dix-sept[11],[12]. Qumrân et Massada sont pourtant des sites soumis aux mêmes conditions climatiques[12]. Les documents trouvés à Massada ont le même type de profil que ceux trouvés à Qumrân : « nombreuses écritures différentes, type similaire d’œuvres littéraires[11]. » Parmi eux, le Chant du sacrifice du Sabbat figure en neuf copies intégrales dans les manuscrits retrouvés à Qumrân[11]. Une caractéristique notable de cet écrit est son adhésion au calendrier solaire de 364 jours tellement typique du « modèle standard » qu'il est appelé « calendrier essénien » par nombre de critiques[11].
- Humbert et Villeneuve 2006 ; Robert R. Cargill, The Fortress at Qumran: A History of Interpretation, 2009
- Bioul 2004, p. 107-112.
- Golb 1998, p. 7.
- Dans le compte-rendu des recherches archéologiques de l'équipe qui travailla de 1953 à 1956 sur le site, on lit: Les bâtiments « ont été ruinés par une action militaire » dont « témoignent l'effondrement des plafonds », des flèches en fer et l'incendie des toitures. « On a trouvé des preuves que les toits avaient été brûlés, que les plafonds et les superstructures s'étaient effondrés. » Dans son rapport archéologique, Roland de Vaux indique que la tour « chaussée de son talus de pierres, résista mieux. » Pour Norman Golb, « la présence de flèches en fer, de type romain, indique qu'une troupe de soldats romains avaient attaqué puis pris la place. » (Golb 1998, p. 7). À ces éléments Franck M. Cross qui avait participé aux fouilles ajouta lors de la publication de son livre un point que Norman Golb estime crucial et dont il s'étonne que De Vaux ne l'ait pas mentionné. Cross indique que « les murs furent sapés [et] les ruines des bâtiments [...] furent enfouies dans des couches de cendres provenant d'un grand incendie. (Franck M. Cross, cité par Golb 1998, p. 7) » Norman Golb remarque que « saper les murs en creusant des galeries souterraines » était une technique classique de la poliorcétique que les stratèges romains utilisaient pour prendre des fortifications ennemies qui ne pouvaient pas être prises autrement. Ces galeries étaient soutenues par des poutres en bois qui étaient mises à feu quand les troupes avaient fini de creuser (Golb 1998, p. 7). Selon Roland de Vaux, la prise du site par les Romains aurait eu lieu en 68. Compte tenu de l'incertitude sur le déploiement des forces romaines, les historiens préfèrent retenir la fourchette de 68-70, au plus tard quelques mois après la chute de Jérusalem (août 70). (Golb 1998, p. 8)
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- (en) « National Parks in Israel: Qumran National Park », sur Jewish Virtual Library
- Golb 1998, p. 5.
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- Wise, Abegg et Cook 2003, p. 27-28.
- Golb 1998, p. 63.
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- Golb 1998, p. 168.
- Paul 2008, p. 66.
- Voir à ce sujet Golb 1998, p. 40-47 ; Paul 2008, p. 61-63 ; Wise, Abegg et Cook 2003, p. 32-36 ; Jean-Baptiste Humbert, Khirbet Qumrân un site énigmatique, in Aux origines du christianisme, Pierre Geoltrain (Dir.), Paris, Gallimard et Le Monde de la Bible, 2000, p. 131-133.
- Wise, Abegg et Cook 2003, p. 36.
- Wise, Abegg et Cook 2003, p. 35-36.
- Paul 2008, p. 63.
- Golb 1998, p. 75.
- Jean-Baptiste Humbert, Khirbet Qumrân un site énigmatique, in Aux origines du christianisme, Pierre Geoltrain (Dir.), Paris, Gallimard et Le Monde de la Bible, 2000, p. 131.
- Notamment Norman Golb, André Paul, Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook.
- Paul 2008, p. 66-67.
- Paul 2008, p. 67.
- Paul 2008, p. 68.
- Wise, Abegg et Cook 2003, p. 32.
- M. Sharabani, Monnaies de Qumrân au Musée Rockefeller de Jérusalem, Revue Biblique 87, p. 274-284.
- K. Lönnqvist et M. Lönnqvist, The Numismatic Chronology of Qumran: Fact and Fiction, The Numismatic Chronicle 166, 2006, Londres: The Royal Numismatic Society, p. 121-165.
- Robert D. Leonard, Numismatic Evidence for the Dating of Qumran, The Qumran Chronicle 7:3/4, 1997, p. 231.
- Golb 1998, p. 8.
- Voir aussi Wise, Abegg et Cook 2003, p. 33.
- Franck M. Cross, cité par Golb 1998, p. 7.
- Wise, Abegg et Cook 2003, p. 33.