Utilisateur:Heylol1234/Brouillon
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Zeus
modifierDieu suprême des Grecs, fils de Cronos et de Rhéa.
MYTHOLOGIE
modifierLe Zeus primitif aurait été le symbole du Ciel, de son éclat, de ses orages, de ses pluies. Maître de l’univers, Zeus devient peu à peu le dieu qui fait régner sur le monde l’ordre, la sagesse, la justice. Si les mythes grecs lui prêtent toutes les faiblesses humaines, et en particulier d’innombrables aventures amoureuses, Zeus n’en reste pas moins le dieu sauveur, celui qui protège les familles, les cités et la communauté hellénique elle-même ; celui qui se penche avec bienveillance et équité sur la condition des humains. D’innombrables sanctuaires lui sont consacrés, les plus vénérables étant celui de Dodone, en Épire, et celui d’Olympie. Les Romains assimileront Jupiter à Zeus.
Les attributs traditionnels de Zeus sont l’égide, le sceptre, le trône, la foudre, le chêne, l’aigle.
Une histoire tumultueuse
modifierLes récits mythologiques qui racontent son histoire, notamment la Théogonie d’Hésiode, gratifient Zeus d’une biographie circonstanciée. Quand Cronos, son père, eut dévoré sa descendance, Zeus fut sauvé par sa mère qui remplaça l’enfant par une pierre entourée d’un linge. Caché en Crète, il fut nourri du lait de la chèvre Amalthée. Il a ensuite détrôné Cronos à son profit, s’est installé sur l’Olympe, qu’il a défendu contre les Titans et les Géants. Son autorité une fois établie demeura permanente et incontestée. Le ciel devint son domaine propre : son nom dérive apparemment d’une ancienne racine signifiant « ciel », ce qui semble indiquer qu’il était initialement un dieu du Ciel, tandis que ses frères, Poséidon et Hadès, devenaient respectivement souverains des Mers et des Enfers. Une légende voudrait que ce partage des royaumes fût tiré au sort, mais la suprématie de Zeus ne fut jamais discutée.
Zeus épousa puis dévora Métis (la Prudence) qui l’avait aidé à détrôner Cronos. L’ayant avalée, il ne pouvait plus être trompé ou manipulé à son tour. Zeus épousa ensuite Thémis (la Justice divine) et avec elle engendra les Parques, les saisons, la loi, l’équité et la paix. Il épousa enfin Héra, sa sœur, qui lui donna Arès (le dieu de la Guerre), Hébé (la Jeunesse), Ilithyie (la déesse des Enfantements) et, dans certains récits, Héphaïstos (le dieu-artisan). Les autres divinités de l’olympe, sauf Aphrodite, sont le fruit de diverses liaisons de Zeus.
De nombreux mythes mettent en scène les aventures de Zeus avec des mortelles et des déesses (ou des mortels et des dieux), qui se déroulent le plus souvent dans le cadre de sa relation orageuse avec Héra. Rares sont les légendes relatives à Zeus et Héra qui ne concernent pas leur union tumultueuse, une des principales sources de conflits de la mythologie grecque. Héra est habituellement représentée comme un personnage amer qui ne cesse de harceler les conquêtes et les bâtards de Zeus, mais la persécution n’est pas toujours à sens unique. Dans un mythe, Zeus est si irrité qu’il attache une enclume à chaque cheville d’Héra et la suspend au mont Olympe. Homère raconte souvent avec humour et ironie les nombreuses disputes du couple divin. Malgré les adultères de Zeus, qui provoquaient inévitablement la jalousie et le courroux d’Héra, leur union sacrée symbolise l’importance du mariage dans la civilisation grecque.
Pour en savoir plus, voir l'article Olympe.
Les unions de Zeus
modifierLa mythologie grecque attribue à Zeus une multitude d’aventures amoureuses avec des femmes et des déesses. Pour des raisons pratiques ou pour échapper à la jalousie de son épouse légitime Héra, il était parfois forcé de se métamorphoser, en animal par exemple, pour approcher l’objet de sa passion. En tout cas, il ne pouvait pas se montrer aux mortels dans tout l’éclat de sa divinité car son apparition était si saisissante qu’elle entraînait la mort immédiate – ce fut le sort de Sémélé. Voici une sélection de ses unions les plus célèbres.
Les unions divines
modifierThémis
modifierDéesse de la Loi (initiatrice des oracles, des rites et des lois), Thémis est une Titanide, fille d’Ouranos et de Gaia. Avec Zeus, elle engendra les trois Heures ou Saisons appelées Eunomia (le Bon Ordre), Dicé (la Justice) et Eirénè (la Paix). Elle donna également naissance aux trois Moires, les Parques, nommées Clotho, qui file le fil de la vie, Lachésis, qui le mesure, et Atropos, qui le coupe. Toutes ces divinités féminines veillent sur le sort des hommes et des dieux.
Héra
modifierSœur et épouse de Zeus, Héra est l’un des personnages majeurs du panthéon grec ; ses principaux exploits se rapportent à son mariage orageux. La déesse est associée à la fécondité et à l’indissolubilité du mariage. Elle engendra : Arès, dieu de la Guerre qui s’unit à Aphrodite et soutint Troie contre les Grecs ; Hébé, déesse de la Jeunesse, qui épousa Héraclès dans le ciel, et servait à boire aux dieux ; et Ilithyie, déesse des Enfantements, à qui Héra ordonna d’empêcher la naissance des enfants illégitimes de Zeus.
Métis
modifierZeus épousa la Titanide Métis, fille d’Océan et de Téthys, juste après son avènement et il la féconda. Gaia et Ouranos avaient prophétisé que Métis aurait une brillante descendance, une déesse, Athéna, qui égalerait Zeus en sagesse, et un fils, qui deviendrait le roi des dieux et des hommes. Pour empêcher ces naissances, Zeus avala Métis. Le fils ne fut jamais conçu mais Athéna naquit, tout armée, de la tête de son père.
Léto
modifierFille des Titans Céos et Phébée, Léto s’unit à Zeus et conçut les jumeaux divins, Artémis et Apollon. Artémis naquit à Ortygie mais Léto fut forcée de parcourir la terre, torturée par la douleur, à la recherche d’un lieu où mettre Apollon au monde. Héra, jalouse, empêcha sa fille Ilithye, déesse des Enfantements, d’entendre les cris de Léto. Ilithye ne put l’assister que lorsque les habitants de Délos, une île de la mer Égée, acceptèrent qu’Apollon naisse sur leur sol. Délos devait devenir l’un des principaux sanctuaires d’Apollon.
Maïa
modifierMaïa était la fille du Titan Atlas et l’une des Pléiades, ces sept nymphes que Zeus devait transformer en étoiles. Comme elle vivait dans une grotte cachée, Zeus put la séduire sans attirer l’attention d’Héra. On ne sait rien d’autre de Maïa, si ce n’est qu’elle mit au monde le dieu Hermès.
Les unions humaines
modifierAlcmène
modifierAlcmène était l’épouse d’Amphitryon, roi de Tirynthe, qui descendait comme elle du héros Persée. Amphitryon étant parti à la guerre, Zeus rendit visite à Alcmène en empruntant les traits de son époux, à la veille de son retour. Le dieu tripla la durée de la nuit pour prolonger son plaisir. À son retour, Amphitryon fut surpris par l’absence d’ardeur de son épouse, étonnée elle aussi que son mari ait oublié leurs ébats de la nuit précédente. Le couple apprit finalement la vérité de la bouche de Tirésias, le devin androgyne aveugle.
Alcmène eut deux fils ; l’aîné, fils de Zeus, fut Héraclès, le plus célèbre des héros. Le cadet, Iphiclès, fils d’Amphitryon, fut le père d’Iolaos qui aida Héraclès à tuer l’hydre de Lerne.
Danaé
modifierLe roi d’Argos, Acrisius, avait appris de l’oracle qu’un fils né de sa fille Danaé le tuerait. Il enferma donc sa fille dans une tour d’airain ou dans une pièce de son palais. Zeus entra dans la chambre sous la forme d’une pluie d’or et s’unit à Danaé, la rendant mère de Persée dont elle dissimula la naissance au roi. Au bout de quatre ans, celui-ci découvrit la vérité. Il enferma sa fille et son petit-fils dans un tonneau qu’il jeta à la mer. Mais Danaé et Persée furent rejetés sur le rivage et après de nombreuses aventures, ils retournèrent à Argos. Un jour, en participant à des jeux, Persée lança un palet qui frappa et tua Acrisius, réalisant ainsi la prédiction de l’oracle.
Europe
modifierZeus se métamorphosa en taureau blanc pour approcher la princesse phénicienne Europe, qui cueillait des fleurs avec ses compagnes dans un pré au bord de la mer. La douceur et la beauté de l’animal triomphèrent de ses craintes et elle s’assit sur son dos. Il descendit alors vers le rivage puis s’élança dans les flots, emportant Europe impuissante. Ils abordèrent près de Gortyne en Crète, où Zeus se transforma en aigle et s’unit à la jeune fille. Elle épousa plus tard Astérius, roi de Crète, qui adopta les enfants de son union avec Zeus : Minos, Rhadamanthe et, dans certaines versions, Sarpédon.
Léda
modifierLéda était l’épouse de Tyndare, roi de Sparte. Zeus lui rendit visite sous la forme d’un cygne, elle en eut quatre enfants renfermés dans deux œufs. De l’un sortirent Pollux et Hélène, de l’autre Castor et Clytemnestre. Castor et Pollux, rarement séparés dans la mythologie, participèrent sous la direction de Jason à l’expédition de l’Argo, le voilier qui partit à la recherche de la Toison d’Or. Clytemnestre épousa Agamemnon, roi d’Argos, et Hélène épousa le frère d’Agamemnon, le roi Ménélas de Sparte. Les deux sœurs jouèrent un rôle important dans la guerre de Troie et ses conséquences : la fugue d’Hélène avec le prince troyen Pâris précipita la guerre et Clytemnestre fit assassiner son mari lorsqu’il rentra vainqueur de la guerre.
Sémélé
modifierDéguisé en mortel, Zeus eut une liaison avec Sémélé, la fille de Cadmos, le fondateur de Thèbes. Héra, jalouse, prit les traits d’une vieille femme et persuada Sémélé de demander à son amant de se présenter devant elle dans tout l’appareil de sa gloire. Zeus céda à contrecœur, sachant que son apparition dans toute sa splendeur, monté sur son char céleste au milieu des foudres et des éclairs, serait insoutenable pour un mortel. La malheureuse Sémélé fut réduite en cendres mais Zeus sauva Dionysos, leur fils à venir.
ICONOGRAPHIE
modifierDès l’époque archaïque, Zeus est représenté tel un guerrier casqué ; son combat contre les Géants illustre le fronton du temple de Corfou ainsi que de nombreux vases en céramique. Souvent on le trouve tenant le foudre (bronze de Dodone). Le type imaginé par Phidias – statue colossale chryséléphantine (d'or et d'ivoire) du dieu assis sur son trône tenant d’une main le sceptre et de l’autre une victoire – a marqué plusieurs générations d’artistes et a inspiré le Jupiter latin. Haute de douze mètres, elle incarnait, dans le sanctuaire d’Olympie, sa puissance terrifiante.
Dans le monde des hommes, Zeus était le garant du pouvoir des rois et de l’autorité des lois de la cité. Gardien de l’ordre social, il apparaissait notamment comme Zeus Xenios (défenseur de l’hospitalité, des relations courtoises entre les familles et les cités), Zeus Hikesios (protecteur de ceux qui cherchent asile) et Zeus Horkios (protecteur de l’inviolabilité des serments). Les symboles de son pouvoir étaient le tonnerre et l’éclair, comme il convient au dieu du Ciel, ainsi que l’aigle, le roi des oiseaux. Il était souvent représenté tenant un sceptre, emblème du pouvoir royal, ou un foudre (faisceau de javelots de feu).