Utilisateur:Groupir !/Astérix au cinéma
Articles créés : Willy Lateste, Eddie Lateste, Børge Ring, Jürgen Wohlrabe, Gerhard Hahn, Thomas Platt, Adolf Kabatek, Philip LaZebnik, Olivier Dazat
Articles à créer : Toonder Studio's (nl), 500e anniversaire de la découverte de l'Amérique (en)
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— Dessins animés — | |
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Astérix le Gaulois | |
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(Adaptation de Superman à l'écran)
Après quelques feuilletons radio et le téléfilm Deux Romains en Gaule, une adaptation en dessin animé du premier album est lancée en 1967 par l'éditeur Georges Dargaud et les studios Belvision, à l'insu de Goscinny et Uderzo : succès commercial, Astérix le Gaulois reste toutefois décevant artistiquement pour les deux auteurs. Ceux-ci supervisent alors eux-mêmes la création du long-métrage suivant, Astérix et Cléopâtre, tiré de l'album homonyme, épaulés par Pierre Tchernia. Le scénario du troisième film d'animation, Les Douze Travaux d'Astérix (1977), n'est pas tiré d'un album mais d'une histoire originale de Goscinny. Les Studios Idéfix sont fondés pour réaliser le film.
Après la mort de Goscinny en 1977, Uderzo et Pierre Tchernia veillent sur les scénarios des adaptations suivantes. Gaumont produit trois dessins animés. Les frères Brizzi réalisent le premier Astérix et la Surprise de César (1985), qui combine l'intrigue des albums Astérix gladiateur et Astérix légionnaire. Le second, Astérix chez les Bretons (1986), adapte l'album du même nom. Le dernier Astérix et le Coup du menhir (1989) allie l'histoire des albums Le Combat des chefs et Le Devin. Dans les années 1990 et 2000, Astérix est adapté par des productions étrangères : un studio allemand adapte La Grande Traversée sous le titre Astérix et les Indiens (1995) et des réalisateur danois réalisent Astérix et les Vikings (2006), d'après Astérix et les Normands. En 2015, Astérix est adapté pour la première fois en animation 3-D, par Alexandre Astier et Louis Clichy, avec le film Astérix : Le Domaine des dieux, tiré de l'album Le Domaine des dieux. Jusqu'à ce dernier film, Roger Carel interprète vocalement Astérix.
En 2002, Alain Chabat adapte Astérix et Cléopâtre, en y mêlant l'humour « Canal+ » des Nuls, avec Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, qui demeure le plus grand succès commercial d'une adaptation cinématographique d’Astérix.
Films d'animation
modifier- Histoire
- Prémices (dramatiques radio avec mêmes voix, Tchernia et Calvi + Deux Romains en Gaule)
- Un premier dessin animé secret
- Adaptations par Goscinny et Uderzo
- Trilogie de Gaumont
- Productions étrangères
- Trois dimensions et séries
- Panorama
- Fiche technique
- Distribution du doublage
- Box-office
des photos de Roger Carel avec Uderzo à demander ! / photos d'Uderzo à son bureau
Astérix et Cléopâtre allongé par des chansons (https://www.youtube.com/watch?v=LbLXGPGbx8g)
https://www.leparisien.fr/amp/culture-loisirs/asterix-des-hauts-et-des-bas-01-11-2011-1696119.php
- Philippe Lombard, Goscinnyscope : D'Astérix au Viager, tout le cinéma du maître de la BD, Paris, Éditions Dunod, , 192 p. (ISBN 2100767313)
- https://www.lalibrairie.com/livres/dictionnaire-insolite-d-asterix_0-7575983_9782380942446.html
L'idée de s'inspirer des douze travaux d'Hercule vient d'Albert Uderzo, qui la soumet à René Goscinny dans une salle d'attente de l'hôpital américain de Neuilly, alors que tous deux patientent pendant que Gilberte Goscinny subit des examens médicaux[1].
D'une durée de deux ans, le travail sur le film a abouti à la création de 500 000 dessins et 400 décors[1]. Durant cette période, les auteurs ont quand même publiés deux albums : La Grande Traversée et Obélix et Compagnie[1].
Astérix et la Surprise de César (1985) : citer la vidéo de MrMeeea
Astérix et les Vikings (2006) : Patrick Laurent, « Astérix revient au dessin animé avec un petit accent belge », sur dhnet.be, La Dernière Heure/Les Sports, (consulté le ).
name="GonordDessinsAnimés" Olivier Gonord, « Lucky Luke et Astérix en dessins animés », in catalogue Goscinny et le Cinéma : Astérix, Lucky Luke & Cie, 2017, p. 168-169.
name="Mélikian" Laurent Mélikian, « Les irréductibles du box-office », L'Express, no hors-série « L'art d'Astérix », octobre-novembre-décembre 2017, p. 78-81 (ISSN 0014-5270, lire en ligne).
Prémices
modifierAu cours des années 1960, la bande dessinée Astérix, de René Goscinny et Albert Uderzo, s'établit comme un succès de librairie en albums et dans le magazine Pilote[a]. Au milieu de la décennie, avec les ventes croissantes des albums, l'œuvre s'instaure même en phénomène de société, analysé par la presse sérieuse des adultes et source de débats[a],[b],[c]. La presse, les fabricants de jouets et autres produits dérivés, la radio, la télévision et les créateurs de dessin animé souhaitent tous tirer profit de cette popularité[a].
En , Georges Dargaud, éditeur d'Astérix et de Pilote, découvre le procédé innovant de l'animographe dans l'émission Au-delà de l'écran et voit le moyen de proposer Astérix à la télévision[d]. Son inventeur Jean Dejoux, chercheur à la RTF, fait la démonstration à Goscinny et Uderzo de cet appareil capable de produire rapidement et à bas coût une animation sommaire ; la rencontre est relatée dans le Pilote du , indiquant qu'Uderzo a pratiqué un bref essai en animant Astérix[d]. Si les auteurs sont peu enthousiastes au vu des énormes limites du procédé, Dargaud est séduit et confie à Dejoux les planches originales du premier album, Astérix le Gaulois, afin de commencer à travailler sur une série télévisée[d]. Ce premier projet est finalement abandonnée, probablement à cause des réticences des auteurs[d],[note 1].
À la même époque, l'éditeur belge Raymond Leblanc, fondateur du journal Tintin et des éditions du Lombard, pense lui aussi à adapter Astérix pour le petit écran avec son studio d'animation Belvision[d],[e]. Sa société s'est fait un nom avec ses adaptations télévisées des Aventures de Tintin, d'abord en noir et blanc en semi-animation puis en couleur et mieux animée avec la collaboration d'un studio américain[d],[e]. Son principe est de prendre le contrepied de Walt Disney : puiser dans le vivier des bandes dessinées populaires qu'il édite pour en tirer des dessins animés pour la télévision, plutôt que de créer des personnages pour le cinéma ensuite adaptés à d'autres supports[d],[e]. En , Leblanc demande à Charlie Shows, le scénariste américain de la série Tintin, s'il accepterait d'écrire des histoires d'Astérix, bien qu'il ne fasse pas partie des œuvres de son catalogue[d],[e]. Shows émet un avis mitigé, estime l'univers inintéressant pour le public américain, notamment à cause « un sens de l'humour trop différent entre l'Amérique et l'Europe »[d],[e]. Leblanc met de côté son idée et se lance en 1965 dans l'adaptation d'une autre création de Goscinny et Uderzo, Oumpah-Pah (paru dans le journal Tintin), en courts métrages pour le cinéma[d],[e],[f]. Il produit également un court métrage d'après Spaghetti, autre personnage écrit par Goscinny[d],[e],[f].
Avec l'aval des auteurs, l'univers d'Astérix est transposé à d'autres médias[a]. Dès 1960, Radio Luxembourg, partenaire de Pilote, enregistre un feuilleton radiophonique hebdomadaire pour lequel Guy Piérauld prête sa voix à Astérix et Albert Augier à Obélix ; Astérix le Gaulois puis La Serpe d'or sont adaptés et des disques en sont ensuite tirés[g]. France Inter programme à partir de une adaptation en feuilleton quotidien avec pour la première fois Roger Carel dans le rôle d'Astérix, Jacques Morel dans celui d'Obélix, Pierre Tornade en Abraracourcix, et Bernard Lavalette comme récitant[d],[g]. Gérard Calvi compose l'indicatif musical bientôt incontournable du personnage[d],[g],[note 2]. De l'été 1966 à sont donc diffusés en épisodes de dix minutes toutes les histoires parues jusqu'alors en albums, adaptées par Claude Villers[g].
Dans le même temps, Claude Contamine, directeur de l'ORTF, voudrait que Goscinny et Uderzo lui réalisent une adaptation d'Astérix en prise de vues réelles[a]. Les auteurs estiment que leurs créatures au graphisme si particulier ne peuvent être incarnées par de vrais comédiens[a],[h],[c]. Ils préfèrent inventer une histoire originale sans leurs personnages : la première adaptation « en chair et en os » de l'univers d'Astérix, intitulée Deux Romains en Gaule, raconte ainsi les aventures de deux légionnaires[2],[a],[c]. Devenu un fidèle complice de Goscinny depuis plusieurs scénarios communs, Pierre Tchernia co-écrit et réalise le téléfilm[a],[b]. Afin de restituer au mieux l'ambiance comique, Goscinny, Uderzo et Tchernia s'accordent à distribuer les rôles à des artistes venus du cabaret, des fantaisistes, « rompus aux exercices de style du corps, de la grimace », plutôt qu'aux comédiens guindés et trop réalistes vus d'habitude dans les « dramatiques » télévisées — le principe est gardé dans leurs collaborations ultérieures, d'autant plus que Tchernia est proche de nombreux humoristes[2],[a],[b]. Le téléfilm comporte également les premières apparitions animées d'Astérix et Obélix[2], durant sept courtes scènes mêlées au décor réel, réalisées par le duo d'animateurs « Grammat et Ranot », sur les voix de Roger Carel et Jacques Morel[a],[c]. L'une d'entre elles montre Uderzo dessinant Astérix à la craie sur le sol, un graffiti qui s'anime ensuite[a],[c]. Le téléfilm fait l'évènement à sa diffusion le [a],[c].
name="LambertBelvision" Pierre Lambert, « Les studios Belvision », in catalogue Goscinny et le Cinéma : Astérix, Lucky Luke & Cie, 2017, p. 86-87.
Philippe Lombard, « Deux Romains en Gaule, le premier Astérix live ? », sur philippelombard.e-monsite.com, (consulté le ).
Anecdote : Le téléfilm Deux Romains en Gaule (1967) est à la fois la première adaptation d'Astérix en prise de vues réelles et la première apparition d'Astérix et Obélix en dessin animé.
radio France Inter : Le Tour de Gaule d'Astérix, La Serpe d'or, Astérix gladiateur, Astérix et Cléopâtre, Le Combat des chefs, Astérix chez les Bretons, Astérix et les Goths, Astérix et les Normands et Astérix légionnaire
Roger Carel : « Les deux auteurs me proposèrent de trouver une voix caractéristique à notre petit héros gaulois. (…) Après quelques essais, la décision fut prise : Astérix aurait la voix autoritaire d'un courageux petit guerrier, râleur mais sympathique, à l'impérissable chauvinisme gaullien ! »
Goscinny : « Obélix, les enfants l'aiment bien, explique Goscinny, et nous ont dit : "Nous, on l'entend avec une voix fluette." Je crois qu'en réalité, quand on aime bien un personnage, on le fait parler soi-même et on entend sa propre voix. Les enfants, par conséquent, ont entendu parler Obélix avec leur voix à eux, et c'est pour ça qu'ils le voyaient avec une voix fluette. Nous avons préféré l'Obélix tel que nous l'entendions, nous, un gros bébé boudeur, avec la voix de Jacques Morel. »
Un premier dessin animé secret
modifierdestruction d'Astérix et la Serpe d'or[i] (plus tard au moment de Cléopâtre)
https://danslombredesstudios.blogspot.com/2012/07/hommage-maurice-chevit.html
https://danslombredesstudios.blogspot.com/2020/10/hommage-roger-carel.html
https://archive.org/details/fulllengthanimat0000eder_e3s4/page/76/mode/2up?q=asterix : budget estimé à 1,2 million de dollars, soit l'équivalent celui d'un long-métrage d'un studio d'animation modeste aux États-Unis (détails sur Gauloix, Cleopatre et Travaux) - (en) Bruno Edera, Full length animated feature films, Hastings House / John Halas, coll. « The library of animation technology », , 198 p. (ISBN 9780240508184, lire en ligne), p. 75.
https://www.villageasterix.com/t3026-sur-le-nombre-de-dessin-anime-sorti-sur-asterix-depuis-1967
« A cette époque, Goscinny a soif d'aventures nouvelles, raconte Frédéric Bonnaud, le directeur de la Cinémathèque française, qui célèbre en cette rentrée les noces du papa d'Astérix avec le cinéma. Il aime assez diriger, alors, une fois "Pilote" derrière lui, il se lance dans ce chantier incroyable. Son admiration pour Walt Disney était immense: Gotlib le surnommait d'ailleurs "Walt Goscinny", ce qui le faisait rougir de plaisir.»
Le trio Goscinny-Uderzo-Dargaud n'est pas tout à fait novice en matière de dessin animé: trois longs-métrages, «Astérix le Gaulois» (1967), «Astérix et Cléopâtre» (1968) et «Daisy Town» (1971), une aventure de Lucky Luke, ont déjà rassemblé en salles, à eux trois, quelque 7 millions de spectateurs. Mais, produits à la va-vite et avec des moyens réduits par le studio bruxellois Belvision, ils ne sont pas, techniquement, très convaincants.
« "Astérix le Gaulois" a été carrément fait dans le dos de Goscinny et d'Uderzo, relate Pierre Lambert, ancien animateur aux Studios Idéfix. Ils ont appris son existence par un Dargaud embarrassé, sont allés à Bruxelles le visionner et sont ressortis de la salle de projection furieux!» Les auteurs exigent de superviser la production du suivant, «Astérix et Cléopâtre» (qui, de fait, est bien meilleur), et envoient au pilon un film entier, «la Serpe d'or», réalisé sans leur consentement.
En 1974, Goscinny entend bien jouer dans la cour des grands. Autrement dit, consacrer à son studio les fonds nécessaires et deux vraies années pour produire chaque long-métrage (le double du temps mis par Belvision). Surtout, il refuse de se contenter de ce qu'il nomme le «style télévision», où, quand un personnage parle, seule la bouche remue. «On est à l'époque du giscardisme commençant, rappelle l'historien Pascal Ory, auteur d'une biographie du scénariste. Et Goscinny, qui, rappelons-le, a passé toute sa jeunesse en Amérique, aime l'idée qu'il faut tenter sa chance. C'est un aventurier.» Et il y a de quoi explorer ! En matière d'animation, la France est une terre quasi désertique depuis 1952 et la faillite du studio Les Gémeaux (qui a produit «la Bergère et le Ramoneur», la première version du «Roi et l'Oiseau»).
Au début des années 1970, le dessin animé français, c'étaient des structures de 200 mètres carrés qui ne faisaient que des spotspublicitaires, explique Patrick Cohen, animateur et ancien des Studios Idéfix. Goscinny, lui, a investi illico trois étages d'un immeuble ultramoderne. Je ne vous dis pas la tête du petit monde de l'animation ! Ils râlaient: "Qu'est-ce que ces deux pleins-de-fric viennent faire dans le dessin animé? La BD, ça ne leur suffit pas?" C'étaient vraiment des épiciers voyant débarquer l'hypermarché.»
Sont embauchés deux directeurs de l'animation, Henri Gruel et Pierre Watrin. Leur mission: recruter autant d'animateurs, traceurs, gouacheurs que nécessaire. Mais comment trouver ces profils encore quasi inexistants sur le marché tricolore? Goscinny ne se démonte pas: il envoie un directeur de la production, Serge Caillet, réclamer à la chambre de commerce de Paris de créer un département de formation au dessin animé aux Gobelins - établissement alors réservé aux photographes et aux projectionnistes. Et c'est ainsi que naît cette extraordinaire pépinière où, quarante ans plus tard, les plus grands studios du monde (Pixar, Mac Guff...) viennent piocher la crème de l'animation. Rue Guillaume-Tell débarquent des jeunots à jeans pattes d'eph, la plupart dénués d'expérience. Ils sont accueillis par un René Goscinny quasi quinquagénaire, sanglé dans un costume trois pièces de PDG et qui ne pratique que le vouvoiement. « On avait tous lu "Pilote" et on était tremblotants devant celui qu'on n'appelait que "m'sieur Goscinny", rigole Jean-Pierre Tardivel, un ancien animateur. On ne savait pas que lui aussi était tremblotant devant nous, car c'était un grand timide.»
L'équipe s'organise : Goscinny et Uderzo viennent tous les vendredis, après le déjeuner, pour visionner en salle de projection les line tests, les croquis animés des séquences. Vigilants, ils demandent quelquefois des rectifications, mais distribuent facilement les compliments. « On ne tapait pas sur l'épaule de Goscinny, mais il était toujours extrêmement bienveillant avec nous, se rappelle Pierre Lambert. On sentait qu'il réalisait son rêve et que nous en faisions partie.»
Le nouveau patron n'hésite pas à chouchouter ses troupes, notamment sur le plan pécuniaire. «Quand je suis entré aux Studios, j'étais payé 2 200 francs par mois, soit le double de ce que je gagnais quand je dessinais des pancartes au BHV , s'étonne encore Patrick Cohen. J'étais pourtant mineur [la majorité était alors à 21 ans] et sans expérience. Trois ans après, j'étais passé à 5000 francs par mois!»
Aux Studios, qui déménagent bientôt au 27, rue Garnier, à Neuilly-sur-Seine, l'ambiance est jeune et franchement décontractée: l'herbe circule, et ça drague sec entre animateurs (100% d'hommes) et traceuses-gouacheuses (presque 100% de femmes). Tout le monde travaille le mieux possible, mais l'inexpérience des troupes laisse une empreinte sur la pellicule des «12 Travaux d'Astérix» (1976) comme sur celle de «la Ballade des Dalton» (1978).
Les deux longs-métrages des Studios Idéfix ont bien vieilli grâce à leurs scénarios en béton armé, mais ne sont pas techniquement au niveau des Disney. «Parfois, les plans sont excellents en termes d'animation ; parfois, ça tâtonne..., reconnaît Pierre Lambert. Nos moyens n'étaient pas ceux de Disney » Patrick Cohen a, lui, une autre explication : « René Goscinny accordait sa confiance un peu trop facilement. Du coup, il faisait bosser des gens envoyés par des copains pas toujours au point... On a eu des demeurés...»
Pour gonfler la productivité de son studio, Goscinny compte sur le très martial directeur de la production Gérard Pradal, un ancien rédacteur en chef de «Pilote». Un vrai garde-chiourme. «Pradal trouvait qu'on ne travaillait pas assez, se remémore Jean-Pierre Tardivel. Alors, il nous fliquait du matin au soir, et on ne l'aimait pas.» Un jour, l'épouse de Pradal passe au studio et le traite comme un toutou devant les équipes, hilares. Aussi sec, les dessinateurs le caricaturent méchamment et affichent leurs oeuvres sur les murs. Furieux, le directeur de la production ordonne de les faire enlever. « C'est René Goscinny qui a exigé qu'ils soient remis, se souvient Jean-Pierre Tardivel. Il avait compris ce que nous étions: des artistes, et pas des employés de bureau.»
Des artistes, oui, mais qui coûtent cher. Après la sortie des «12 Travaux d'Astérix» (2,2 millions d'entrées, score honnête mais pas fabuleux), l'usage voudrait que les Studios licencient les équipes quelques mois, le temps que «la Ballade des Dalton» soit écrit. Mais, loyal, Goscinny refuse, préférant trouver des travaux publicitaires à donner à ses poulains pour les occuper. Les Studios oeuvrent ainsi pour Michelin, Panzani et même pour Carrefour, à partir de dessins de Roland Topor (!).
Au cours de l'année 1977, les comptes virent tout de même au rouge vif, et le dépôt de bilan se profile. « Goscinny a sans doute eu les yeux plus gros que le ventre: le modèle économique de son studio n'était pas adapté aux réalités du secteur, regrette Pascal Ory. Par ailleurs, il est mort quelques années trop tôt pour voir le ministère de la Culture de Jack Lang mettre en place une politique volontariste destinée à encourager les productions animées françaises.» Une politique dont bénéficieront les futurs «Chapi Chapo», «Ulysse 31» et «Il était une fois... l'Homme». Le compère Uderzo, lui, échaudé de perdre autant d'argent pour des cartoons, demande que l'aventure cesse. Et il jure, dans ses Mémoires, que Goscinny était prêt à jeter l'éponge. Frédéric Bonnaud n'en est pas si sûr: « Il savait qu'un dessin animé est un investissement énorme qui met des années avant de rapporter de l'argent. Disney lui-même a mis un temps inouï pour rentrer dans ses frais.» Le dilemme ne dure pas, hélas, pour René Goscinny : le samedi 5 novembre 1977, il est emporté par un infarctus après un test d'effort à l'hôpital. Le temps s'arrête rue Garnier. Le troisième long-métrage des Studios Idéfix, «Jumbo», qui narre les aventures d'un éléphant de cirque, ne sortira jamais des cartons. Le directeur de la production Serge Caillet se démène pourtant pour trouver une bonne âme - la ville de La Rochelle songe un temps à accueillir les Studios -, mais en vain. Le 31 mars 1978, l'aventure Idéfix ne s'achève pas dans un éclat de rire. Au banquet gaulois final, il manque le grand chef. »
Les deux auteurs s'opposent cependant à la diffusion d'une autre adaptation par Belvision des aventures d'Astérix : La Serpe d'or, dont ils font détruire le négatif. Ils obtiennent de Belvision que le dessin animé en cours de réalisation Astérix et Cléopâtre, qui leur semble de meilleure qualité, sorte dès l'année suivante[3],[4]. Ils ont fait appel à Tchernia pour la supervision de plusieurs scènes complémentaires non présentes dans l'album. C'est également un succès avec près de 2 millions d'entrées.
Adaptations par Goscinny et Uderzo
modifierhttps://asterix.com/la-collection/les-albums-illustres/les-douze-travaux-d-asterix/#
https://www.otakia.com/1357/produit/films/film-danimation/asterix-et-cleopatre-film-anime-de-1968/
name="GonordCinémaGoscinny" Olivier Gonord, « Le cinéma « très français » de René Goscinny », in catalogue Goscinny et le Cinéma : Astérix, Lucky Luke & Cie, 2017, p. 107-111.
https://archive.org/details/magiccine0000tche/page/290/mode/2up?q=cleopatre
File:1963 Cleopatra trailer screenshot (3).jpg / File:1963 Cleopatra trailer screenshot (52).jpg / File:1963 Cleopatra trailer screenshot (69).jpg
Baudouin Eschapasse, « Astérix et Cléopâtre : Goscinny et Uderzo se font un film », sur lepoint.fr, Le Point, .
https://www.otakia.com/1374/produit/films/film-danimation/les-12-travaux-dasterix-1976/
https://www.animationmagazine.net/2018/12/danish-animator-borge-ring-dies-at-97/
Quand l'appétit va, tout va lorsque Obélix, lassé des lentilles égyptiennes, se met à rêver
Gérard Calvi compose encore les chansons et la musique, sur lesquelles se fondent l'animation[5],[j].
À l'automne 1973, s'éloignant du journal Pilote, Goscinny et Uderzo
histoire originale, comme le Lucky Luke (1971) de Belvision : « dans le but de produire une histoire dont l'humour soit très directement adapté au dessin animé et de pouvoir ainsi donner à celui-ci un maximum d'efficacité »[6]
L'irruption d'une telle fabrique est une révolution — et la source de jalousies — dans le paysage de l'animation française d'alors
caricatures nationales (à travers les personnages croisés)
et de toucher à l'absurde, au paranormal et à la mise en abyme
années 1980 : plan Image
https://www.pixelcreation.fr/3d-video/animation-3d-vfx/asterix-et-le-domaine-des-dieux/
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Les-studios-Idefix-une-pure-folie
Halas et Batchelor, consultant auprès d'Idéfix : https://www.google.fr/books/edition/Journal_of_the_Society_for_Film_and_Tele/JJQHAQAAIAAJ?hl=fr&gbpv=1&bsq=Halas+and+Batchelor+asterix&dq=Halas+and+Batchelor+asterix&printsec=frontcover
Trilogie de Gaumont
modifierhttps://archive.org/details/goscinny0000guil/page/100/mode/2up?q=Travaux
https://archive.org/details/asterixconquersa00rene/page/n3/mode/2up?q=Asterix
https://www.afcinema.com/Cinema-d-animation-l-histoire-des-studios-Idefix.html
https://www.cnc.fr/cinema/actualites/lhistoire-des-studios-idefix_1482503
https://archive.org/details/uderzostorixlave0000choi/page/236/mode/2up?q=Brizzi
édifilm Goscinny ? https://www.lexpress.fr/culture/livre/l-irreductible-goscinny_822419.html
studio au 25, rue Yves-Toudic
Coup du menhir
modifierIl faut attendre plusieurs années avant que la firme (Gaumont) ne renoue avec l'animation.
Piel et Grimond souhaitent prendre une nouvelle orientation musicale et engagent Michel Colombier, ayant apprécié son travail sur la comédie américaine Golden Child (1986)[7].
coup du menhir : La SACD accorde la nouvelle aide au premier film de long métrage à Philippe Grimond et Yannick Piel[8].
Productions étrangères
modifier,[k]
https://www.lesgrandsclassiques.fr/asterix7_etlesindiens.php
Alors qu'un sondage classait encore Astérix comme le héros le plus populaire de la bande dessinée en France, le film est sérieusement battu par une reprise du classique Les 101 Dalmatiens (1961) des studios Disney[l].
Jürgen Wohlrabe , le plus grand producteur indépendant allemand[9]
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Soiree-speciale-Asterix-M6-rend-hommage-a-Albert-Uderzo
https://www.cineanimation.fr/production/a-film
https://www.actuabd.com/Asterix-et-les-Vikings-le-prochain-dessin-anime-d-Asterix
https://www.lemonde.fr/cinema/article/2006/04/11/asterix-et-les-vikings_760504_3476.html
Constatant les excellentes audiences des Astérix diffusés lors des fêtes de fin d'année 2000, la chaîne M6 souhaite produire sa propre adaptation[m],[n]. L'idée première d'une série télévisée est refusée par Uderzo, toujours réticent à offrir son héros au petit écran[m]. Les producteurs se tournent donc vers un nouveau long-métrage, adapté d'Astérix et les Normands paru en 1966, les Vikings pouvant intéresser un public international[11],[m]. Le choix du studio d'animation est soumis à Uderzo mais aucun en France ne satisfait le dessinateur[n]. En , il adoube finalement une équipe danoise après avoir apprécié leur film Gloups ! je suis un poisson[n]. La réalisation est ainsi confiée à Stefan Fjeldmark, cofondateur du studio, et Jesper Møller, formé chez Don Bluth[12],[o]. Jean-Luc Goosens écrit le scénario[13],[11], expliquant adapter l'album « en comédie d'action »[m]. Les références à la jeunesse sont modernisées : par exemple, Goudurix aime le rap et la funk au lieu du rock de la bande dessinée et utilise un pigeon messager dénommé « SMS »[14],[15],[m]. La trame originale est complétée par une intrigue amoureuse entre le jeune gaulois et la fille du chef viking venu le capturer[11],[15],[16]. Astérix et Obélix partant au secours de Goudurix dans le grand Nord, le film s'inspire aussi de l'aventure en terre viking de La Grande Traversée mise de côté par Astérix et les Indiens[m]. Le scénariste donne des réactions et discussions de parents aux deux héros protégeant Goudurix[15]. Anne Goscinny et Sylvie Uderzo annoncent le projet lors du festival de Cannes 2003[17]. Le budget s'élève à 22 millions d'euros, soit alors le plus grand pour un dessin animé européen[11],[17],[14],[18]. L'animation se fait encore à la main sur papier, une technique alors en voie de disparition face au dessin sur ordinateur et à l'image de synthèse[14]. Certains décors complexes ou effets visuels nécessitent de l'animation 3D[14]. Le travail est partagé entre les animateurs du studio de Fjeldmark, A. Film A/S, au Danemark et ceux de M6 Studio (crée pour l'occasion), 2d3D Animations et Néomis animation en France[14],[19],[m],[n]. Albert Uderzo assure plusieurs visites à l'équipe à Copenhague[m]. Fjeldmark et Møller admirent son œuvre et tiennent à respecter la particularité de son trait et de son style, dans les expressions des personnages, les décors, l'environnement ou les effets, tout en livrant un graphisme résolument moderne[14],[12],[p],[m]. La création du dessin animé se fonde à nouveau sur des interprétations en anglais[20],[21]. Pour le doublage français, Roger Carel revient en Astérix, Pierre Tchernia en narrateur tandis que Pierre Tornade laisse le rôle d'Obélix à Jacques Frantz[12],[16],[22],[23],[o],[m],[note 3]. Astérix et les Vikings, sorti en , est un succès relatif avec 1,3 million d'entrées[24],[25],[p]. La critique, mitigée, félicite la qualité de l'animation traditionnelle mais émet des réserves sur l'actualisation de Goudurix et un résultat trop formaté[15],[16],[26],[27],[28].
En 2001, constatant les excellentes audiences des Astérix diffusés lors des fêtes de fin d'année 2000, la chaîne M6 souhaite produire sa propre adaptation[m],[n].
reprises de Get Down on It de Kool and the Gang, Eye of the Tiger de Survivor et Super Freak de Rick James. / choix musicaux étonnants[16]
https://www.cinezik.org/critiques/affcritique.php?titre=asterix_vikings
http://www.dvdcritiques.com/Dvd/4274
- https://variety.com/2002/film/markets-festivals/austere-run-for-asterix-1117875518/ / https://variety.com/2003/film/markets-festivals/asterix-makers-in-a-fix-over-sequel-1117887343/
- https://variety.com/2005/film/markets-festivals/ciudad-studio-set-to-host-olympics-1117934804/
- https://variety.com/2005/film/markets-festivals/3rd-asterix-pic-okayed-1117924099/
- https://variety.com/2016/film/global/mikros-image-developing-asterix-movie-1201690722/
popularité internationale : https://www.ladepeche.fr/article/2009/10/22/704410-asterix-fait-de-la-resistance-dans-le-monde-entier.html
Trois dimensions et séries
modifierhttps://www.livreshebdo.fr/article/asterix-chez-les-juristes
https://focus.levif.be/50-ans-dasterix-coulisses-dun-psychodrame-ou-les-menhirs-volent-bas/
Astier et Clichy annoncent ne pas être intéressés par un troisième film. (source ?)
Films en prise de vues réelle
modifierhttps://www.europe1.fr/culture/asterix-et-obelix-grandeur-et-decadence-au-cinema-3472424
https://www.parismatch.com/culture/cinema/asterix-au-cinema-des-hauts-et-des-bas-221653
Thibaut Déléaz, Fabrice Dupreuilh et Jean-Luc Wachthausen, « Astérix : du pire navet au plus culte, nous avons classé les 5 films », sur lepoint.fr, Le Point, .
name="Box-office Pro" Tanguy Colon, « Astérix et Obélix au cinéma, une histoire de box-office », sur boxofficepro.fr, .
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https://archive.org/details/asterixobelixcon0000bill/page/22/mode/2up?q=Asterix
Astérix et Obélix contre César (1999)
modifierhttps://www.youtube.com/watch?v=k4ZodESrfd8
Deuxième film, au succès retentissant : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002)
modifierChabat, le chef-décorateur et le directeur de la photographie voyagent en Égypte[29].
Un autre intérêt majeur est de pouvoir intégrer, dans le rôle de Numérobis, Jamel Debbouze, alors au sommet de sa popularité grâce à la scène, la sitcom H et ses chroniques sur Canal+
puisqu'inspirée du Cléopâtre hollywoodien
https://www.ladepeche.fr/article/2002/01/09/402000-alain-chabat-retrouve-l-esprit-de-goscinny.html
Nathaniel Herzberg et Franck Johannès, « La galaxie Jamel », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ). : L'agent de Jamel Debbouzze obtient pour son client un cachet de 5 millions de francs ainsi que le pourcentage d'un franc par entrée si le film attire plus de spectateurs que le précédent, ce qu'il attribuerait à un possible « effet Jamel ». Avec le succès du film, l'acteur bénéficie ainsi de 14 millions de francs supplémentaires.
Troisième film, échec artistique : Astérix aux Jeux Olympiques (2008)
modifier- https://www.programme.tv/news/cinema/210009-asterix-aux-jeux-olympiques-tf1-genese-dun-film-trop-pharaonique/
- https://www.lemonde.fr/cinema/article/2008/01/26/budget-record-et-systeme-hollywoodien-pour-asterix_1004026_3476.html
- Alain Spira, « Astérix aux Jeux olympiques, le film », sur parismatch.com, Paris Match, (consulté le ).
- https://francais.radio.cz/asterix-aux-jeux-olympiques-la-premiere-superproduction-europeenne-8599550
Avec un budget de 78 millions d'euros, Astérix aux Jeux olympiques est à l'époque le film le plus cher de l'histoire du cinéma français[30] :
- 32 millions d'euros pour les moyens techniques ;
- 10 millions d'euros pour les cachets des acteurs[31] ;
- 8 millions pour les costumes[32].
20 millions d'euros ont été dépensés pour la campagne promotionnelle uniquement[33] et 10 millions pour le cachet des nombreux acteurs, sportifs, chanteurs, etc. apparaissant à l'écran[31]. Tous ces investissements ont fait d'Astérix aux Jeux olympiques le film le plus attendu de 2008 pour de nombreux magazines[34] mais lui ont aussi valu de nombreuses critiques le décrivant comme le premier film bling-bling de l'histoire du cinéma français[35].
Uderzo et la famille de Goscinny touchent 3 millions d'euros et 10 % des recettes du film en tant que créateurs des personnages. Le producteur Thomas Langmann a perçu 500 000 euros de revenus et touchera une prime de 300 000 euros supplémentaires si le film dépasse les 11 millions de spectateurs. Le scénariste Olivier Dazat touchera 380 000 euros dès que le film passera les 9 millions de spectateurs. Le réalisateur Frédéric Forestier a touché 360 000 euros et touchera 126 900 euros supplémentaires à partir de dix millions d'entrées. Le cachet de Gérard Depardieu est d'1,4 million d'euros[36]. Celui d'Alain Delon atteint 1,2 million d'euros et il touchera une prime si le film fait plus de 10 millions d'entrées[3].
Quelques acteurs reprennent les rôles qu'ils avaient déjà tenus dans les précédents films live adaptant les aventures d'Astérix : Gérard Depardieu (Obélix), Sim (Agecanonix, déjà dans le premier film) et Jamel Debbouze (Numerobis, déjà dans le deuxième). D'autre part, Jean-Pierre Castaldi reprend un rôle similaire à celui de Caïus Bonus dans le premier film mais porte ici le nom de Castaldus au générique.
En revanche, plusieurs personnages changent d'interprète :
- Clovis Cornillac remplace Christian Clavier qui avait incarné Astérix dans les deux films précédents ;
- après Claude Piéplu puis Claude Rich, c'est au tour de Jean-Pierre Cassel d'incarner Panoramix, ce qui est finalement son dernier rôle puisqu'il meurt en 2007, avant la sortie du film ;
- Alain Delon succède à Gottfried John et Alain Chabat pour Jules César ;
- Assurancetourix, interprété par Pierre Palmade dans le premier volet, revient à Franck Dubosc ;
- Benoît Poelvoorde interprète Brutus, qui avait auparavant été joué par Didier Cauchy puis Victor Loukianenko.
De nombreuses célébrités ont fait une courte apparition dans le film pour jouer leur propre rôle : Michael Schumacher, Jean Todt, Zinédine Zidane, Tony Parker ou Amélie Mauresmo. Le rôle de l'athlète romain Claudius Cornedurus (Gluteus Maximus), interprété par Jérôme Le Banner, devait initialement revenir à Jean-Claude Van Damme[37].
Jean Todt est, avec Michael Schumacher, membre fondateur de l'Institut du cerveau et de moelle épinière. C'est au profit de cette organisation (tous les sportifs apparaissant dans ce film le font au profit d'organisations caritatives) que Schumacher et Todt font une apparition dans le film : le pilote y incarne le rôle de Schumix, conducteur de char, et porte sur son costume des badges « ICM ».
Astérix aux Jeux olympiques a été presque intégralement tourné dans le complexe cinématographique de la Ciudad de la Luz (le plus grand d'Europe[38]), près d'Alicante (sud-est de l'Espagne) de juin à , pour un coût d'environ 32 millions d'euros[31].
[39].
Box-office
modifierhttp://www.boxofficestory.com/asterix-c22691659
rajouter d'autres pays sur la base Lumière ? Pologne, Russie...
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Après l'emploi de l'animographe sur Les Shadoks en 1968, Jean Dejoux part vivre aux États-Unis et emporte avec lui les planches originales d'Astérix le Gaulois. Il les garde pendant de nombreuses années avant de les restituer à Albert Uderzo, qui les lègue ensuite à la Bibliothèque nationale de France[d].
- Gérard Calvi, 1996 : « Je ne voulais pas écrire quelque chose de trop moderne, de trop sophistiqué. Je me suis dit : « À l'époque d'Astérix, ni Brahms, ni Mozart n'étaient encore nés ! » Avec en tête l'idée de musique celte, je suis donc allé vers un thème modal, très simple, qui traduit à la fois le côté « petit malin » d'Astérix, la lourdeur gauloise d'Obélix, plus la légèreté d'Idéfix. Ainsi est né le fameux indicatif d'Astérix ! »[d].
- À la même époque, Pierre Tornade donne cependant sa voix à Obélix dans les jeux vidéos Astérix et Obélix XXL (2004) et Astérix et Obélix XXL 2 : Mission Las Vegum (2005).
Références
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesLombard p88
- « Tournage de Deux Romains en Gaule » [vidéo], sur ina.fr, Micros et caméras, 1re chaîne de l'ORTF, (consulté le ).
- « Box-office : "Astérix" vise les 11 millions d'entrées en France, actualité Médias 2.0 : Le Point », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées:19
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCalviCosmaColombier
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesLombardLuckyLuke
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesGonordDessinsAnimés
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Studios Idéfix
modifier[vidéo] Cinéma d’animation : l'histoire des studios Idéfix sur Vimeo, conférence de Pierre Lambert à la Cinémathèque française, janvier 2018.
Le Saviez vous
modifier- La section « Animation » de l'école des Gobelins a été créée pour former les animateurs du film Les Douze Travaux d'Astérix.