Utilisateur:ClaireB121/Brouillon

Michèle Guillaume-Hofnung Née à Paris dans une famille bretonne. Elle a étudié au Lycée Claude Monnet à Paris. Elle a accompli tout son parcours universitaire à la Faculté de droit de Paris. Elle a été successivement Maitresse de Conférences à Metz, puis à Paris Descartes avant de devenir Professeure des facultés de droit. Elle a enseigné à Strasbourg puis à Sceaux. Mère de trois enfants. Son mari Maurice HOFNUNG, généticien de renom à l’Institut Pasteur, décédé en 2001 a été un des précurseurs du séquençage du génome humain.

À côté d’un parcours universitaire des plus classiques, MGH a été pionnière dans deux domaines sociétaux la médiation et l’éthique.

Michèle GUILLAUME-HOFNUNG est identifiée comme une des pionnières des pratiques de médiation en Europe dès les années 80. Son ouvrage « La médiation » dans la collection « que-sais-je ? »dont la première édition est parue en 1995 et dont la 9ème est parue en 2023 est, devenu l’ouvrage de référence. La création de l’ Institut de Médiation Guillaume-Hofnung co-fondé avec Clovis HOFNUNG matérialise sa pratique de médiateure.

C’est une universitaire française Elle est docteure d’État en Droit public, sa thèse a obtenu Prix de l'Institut de France sur proposition de l’Académie des Sciences sociales et Politiques. Sa thèse identifiait dans l’interprétation tendancieuse spécifiquement française du principe de séparation des pouvoirs les causes de l’impunité des fonctionnaires. Ainsi elle aborde les rapports entre le droit administratif et le droit pénal sous un angle moins harmonieux que l’affirmation selon laquelle le droit pénal contribue à l’effectivité du droit administratif. « Les problèmes de compétences juridictionnelle liés à la poursuite des fonctionnaires » ont été réglés systématiquement au détriment de la compétence du juge pénal. 
Elle est créatrice et responsable de formations universitaires :

Elle a créé en 2001 le diplôme « LA MEDIATION » au Centre de Formation Permanente de Paris II (Panthéon Assas).

En tant que Professeure de droit en poste à l'Université de Paris-Sud aujourd’hui devenue Paris-Saclay:

Elle a dirigé à la faculté de droit de Sceaux de 1998 à 2005, le Diplôme d’Études Spécialisées de droit de la Santé au sein duquel elle a créé la filière « responsabilité médicale ».

Elle a ensuite dirigé le master 2 Diplomatie et Négociations stratégiques ainsi qu’un certificat d'initiation à la diplomatie pour des fonctionnaires Chinois qu’elle a créé. . Elle y aussi dirigé un centre de recherche le Centre d’Études Interdisciplinaires (le CEI)


 Membre actif de la société civile

Dans la mesure où elle définit la médiation comme un processus de communication éthique, il n’est pas étonnant qu’elle ait fait partie dans les années 80 des pionnières tant de la médiation que de l’éthique

- dans le domaine de la médiation C’est dans le cadre de l’association Droit de l’Homme et Solidarité (DHS) présidée par Jean-François SIX, dont elle a été proche, qu’elle a contribué dès 1987, à la première formation à la médiation. Cette formation se caractérisait par la diversité des personnes formées et par sa durée tout à fait inédite à cette période. Elle formait en deux ans, la première année de tronc commun fournissait un socle généraliste. La deuxième année explorait ce qu’on entrevoyait à l’époque comme les futurs domaines d’application la famille la santé l’entreprise le domaine judiciaire, la ville le quartier village Elle a joué un rôle décisif pour fonder l’efficacité de la médiation sur une définition rigoureuse permettant de la doter d’un régime juridique adapté à sa nature

Elle est l’inspiratrice des principales définitions opérationnelles de la médiation tant sur mandat de l'Union Européenne (septembre 2000 séminaire de Créteil) que dans le cadre Conseil National Consultatif de la Médiation familial, ou du Conseil de l’Europe à la demande de la conférence des OING du conseil de l'Europe (mai 2011).
Elle est co-auteure de chartes et de codes déontologiques dans divers domaines de la médiation (code national de déontologie du médiateur, chartes des médiatrices sociales inter-culturelle, principes déontologiques de la médiation familiale dans le cadre du Conseil National Consultatif de la Médiation familiale). Le 28 septembre 2022 elle a signé au côté de la ministre belge de l’intérieur Annelies Verlinden « La Charte des villes et communes médiation » parce qu’elle commence par sa définition de la médiation Son action s’est exercée et s’exerce par sa participation à des organismes institutionnels comme à des groupes informels, nationaux ou internationaux Elle a été membre du Conseil National Consultatif de la Médiation familiale pendant tout son mandat gouvernemental (2001-2006) Depuis 2023 elle est membre du Conseil National de la Médiation


- dans le domaine de l’éthique Répondant au défi lancé par le Professeur Jean BERNARD à l’occasion du bicentenaire de la Révolution de 1789 elle a contribué à la création des premiers diplômes d’éthique médicale à l’Université de Paris V. Elle fut alors la seule juriste universitaire à répondre à l’appel du Professeur BERNARD. Elle a enseigné l’éthique médicale à Paris 5 au centre d’éthique médicale dirigé par le Pr HERVE et à l’Espace Ethique de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris sous forme de 2 séminaires : « Ethique et droits de l’Homme », « Ethique et médiation ». Elle a enseigné aussi dans le master 2 de gestion de risque de l’Ecole Centrale Elle a été membre de la commission éthique et déontologie du Conseil Supérieur du Travail social chargée des questions relatives à l’éthique des pratiques et à la déontologie des professionnels de 2006 à 2010. Elle a été Vice-presidente du comité éthique et droits de l’Homme de la Commission Nationale française pour l’Unesco (1995 -2010). Dans cette fonction elle a eu à cœur de mettre en évidence le lien consubstantiel entre l’éthique et la médiation et les droits de l’homme en organisant des colloques, présentant des communication et menant des actions nationales ou internationales

En 2012, elle a co-fondé avec Hervé Lainé, Michel Joras et Françoise de Bry et Michel Jonquiéres  l’Académie de l’éthique dont elle est Vice-présidente 
. En tant qu’experte en éthique de l’Unesco elle a participé aux réunions conjointes du Comité International de bioéthique de l’Unesco? A plusieurs reprises elle a fait partie de la délégation française dans le Comité Intergouvernemental.
. Elle est aussi experte en éthique de l’Union européenne pour évaluer les aspects éthiques des réponses aux appels d’offre 
 Très présente à l’international Experte-consultante de plusieurs organisations internationales en matière d’éthique et de médiation: OSCE/ODHIR (UNESCO en tant que vice-présidente du Comité des droits de l’Homme et des questions éthiques de la CNF/UNESCO de 1995 à 2012), Union Européenne pour l’élaboration de la définition de la médiation sociale en 2000, du Conseil de l’Europe pour l’élaboration d’une définition européenne de la médiation en 2011. Evaluation de projets financés par l’Union Européenne dans le domaine de l’éthique. Avis sur des projets de lois concernant la médiation afin d’en garantir la cohérence par rapport à la définition de la médiation et la distinguer de l’arbitrage ou de la conciliation. Missions d’enseignement ou d’expertise : Afghanistan, Liban, Tunisie, Maroc, Cameroun,Italie, Maroc.

Présente au Liban depuis 2004 elle y enseigne la médiation de manière soutenue . Actuellement dans le cadre d’un partenariat entre son institut de médiation l’IMGH, l’Armée Libanaise et l’Université Libanaise elle forme aux principes fondamentaux et à la pratique de la médiation. Le Prix LYSISTRATA Elle est co-fondatrice du Prix Lysistraata

Le Prix Lysistrata pour la promotion du règlement pacifique des conflits a été créé en 2017 par le Programme MED 21 en coopération avec l’Institut Guillaume-Hofnung pour la Médiation (IMGH), le Centre Unesco Valencia-Méditerranée et le Center of Arab Woman for Training and Research CAWTAR qui sont les membres fondateurs du Prix. L’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) en France, l’Institut de Recherche de la Paix (TAPRI) de l’université de Tempere en Finlande sont les membres associés du Prix.

Le Prix Lysistrata se situe dans l’ensemble des prix du Réseau Med21 créé par son président M. Nadir AZIZA en 2010, à Rome, à l’initiative de M. Franco Frattini, alors Ministre italien des Affaires étrangères, Vice-Président de la Commission et Président fondateur de l’Osservatorio del Mediterraneo dont le Président Aziza fut durant 8 années, le Directeur général. Au sein du Programme Med21, ce Prix s’inscrit, dans la continuité du Programme de « Culture de la paix » lancé par S.E. Federico MAYOR, ancien Directeur Général de l’Unesco.
Il fait partie de ce qu’on peut qualifier de diplomatie des sociétés civiles  qui chemine à côté des diplomaties institutionnelles,  étatiques, ou internationales,  dans la difficile recherche  de la paix.

Le nom de chaque prix est un emblème, au pouvoir évocateur de l’essence de l’action qu’il récompense.

Lysistrata est une simple femme grecque qui se révolte contre la guerre, non pas contre un concept abstrait, mais comme la cause des malheurs que subissent les sociétés civiles.

. »Le prix Lysistrata récompense des femmes et des hommes de dialogue qui se sont mis au service de la réconciliation ou de la prévention du conflit, dans l’ambition de vivre ensemble en paix.

Une rétrospective par ordre chronologique des lauréates et des lauréats précédents permet de mesurer la portée internationale du Prix LYSISTRATA :

Cheikh Khaled BENTOUNES Président d’honneur d’AISA ONG Internationale - initiateur de la Journée Internationale de Vivre Ensemble en Paix.

Helena RANTA Militante pour la Paix. Vice-Présidente du Conseil National des Femmes de Finlande Marco IMPAGLIAZZO Président de la Communauté de Sant'Egidio Association de laïcs de l'Église pour la Paix. S.E. Ghazi GHERAIRI Ambassadeur de Tunisie auprès de l’UNESCO. Souhayr BELHASSEN Présidente honoraire de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme. Gabriel NISSIM Ancien Président du Comité des Droits de l’Homme de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe. Francese COLOMER SANCHEZ Secrétaire au Tourisme de la Généralité de Valencia.

Leila ZERROUGUI en reconnaissance de son action de médiation au sein de la MONUSCO en qualité de représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies.
Christian ESTROSI ancien Ministre, Maire de Nice, en appréciation de son action en faveur du dialogue culturel et religieux et de son initiative de créer à Nice une Maison Méditerranéenne de la Paix.

Ouided BOUCHAMAOUI Prix Nobel de la Paix 2015. Annelies VERLINDEN Initiatrice et signataire de la Charte « Villes et communes médiation ». Frère Dionysius MINTOFF pour avoir créé le centre en 1971 le centre « Jean XXIII Peace Lab » de Malte Hanna ASSOULINE fondatrice de l'organisation Guerrières de la Paix, Huda ABU ARQOB Country Director-Palestine de l’Ong Search for Common Ground 

le  Tribunal de las Aguas de Valencia. 

Depuis 2021, l’Institut de Médiation Guillaume-Hofnung, (IMGH) représente la Fondation Culture de Paix au Liban et au Moyen-Orient avec pleine délégation accordée par le Président MAYOR. L’institut de Médiation Guillaume-Hofnung, de Paris (IMGH) est aussi co- fondateur avec Boutros Ghali, ancien Secrétaire Général des Nations Unies du Centre d’arbitrage et de médiation de Limasol à Chypre. Depuis 2021, l’Institut de Médiation Guillaume-Hofnung, (IMGH) représente la Fondation Culture de Paix au Liban et au Moyen-Orient avec pleine délégation accordée par le Président MAYOR.