Utilisateur:Christian28TMA/Brouillon 2
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BROUILLON 2
Ukraine | divers | Conférence de la paix | Brouillon temporaire |
Exemple type pour unité militaire ukrainienne
modifierDébut de l'exemple type
1re brigade autonome exemple type « Sergueï Moukhine » _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
1re brigade autonome exemple type « Sergueï Moukhine » 1-га окрема механізована бригада типовий зразокімені « Сергій Мухін » | |
insigne de l'unité en | |
Création | |
---|---|
Pays | Ukraine |
Branche | Armée de terre ukrainienne |
Type | Brigade |
Rôle | Infanterie mécanisée exemple type dans Wikipédia |
Fait partie de | Commandement opérationnel nord |
Composée de | 247e bataillon d'assaut « Patratrac » |
Ancienne dénomination | 1re Brigade exemple type « fictive » |
Devise | en ukrainien : Не журись (Ne zhuryś) |
Batailles |
|
Fourragères | |
Décorations | Pour le Courage et la Bravoure |
modifier |
La 1re brigade exemple type, de son nom complet la 1re brigade autonome exemple type « Sergueï Moukhine » (en {{Lang-uk|1-га окрема механізована бригада типовий зразокімені « Сергій Мухін », abrégé en 1омбтз ; numéro d'unité militaire X000), est une grande unité d'infanterie mécanisée de l'Armée de terre ukrainienne qui n'existe pas crée pour servir d'exemple type dans Wikipédia.fr.
L'unité est l'héritière de Слуга народу (телесеріал) (uk). Elle est casernée dans l'oblast de Kiev. Depuis , elle est engagée dans la guerre russo-ukrainienne, mais à reculons.
Création
modifierChefs de corps
modifierHistorique
modifierInvasion russe de l'Ukraine
modifierBataille de Kharkiv
modifierDurant la bataille de Kharkiv, la brigade brille par son absence, mais assure un soutien moral à distance aux combattants.
Bataille de Bakhmout
modifierPendant la bataille de Bakhmout, la brigade, empêché par un rhume de cerveau du hamster mascotte, n'a pas pu être d'un grand secours aux combattants
Structure
modifierOrdre de bataille
modifier1re brigade autonome exemple type « Sergueï Moukhine »
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Bataillon de chars ;
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Bataillon de fusiliers[1] ; |
Groupe d'artillerie de la brigade ;
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Compagnie de reconnaissance mécanisée 18 AMX-10 RC ;
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Bataillon antiaérien ;
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Bataillon du du génie ;
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Bataillon de logistique ;
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Bataillon de maintenance ;
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Compagnie de transmissions ;
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Compagnie médicale (soins et évacuation) ;
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Compagnie de protection NRBC.
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Matériel
modifierLa brigade est équipée de matériel ultramoderne occidental ainsi que de matériel soviétique
- Bataillon de chars : MS-1 modernisés
- Bataillons motorisés : camions U-55 repeints
- Compagnie de reconnaissance : SSL2+ MKII, DDJ-FLX2, Marshall DSL20HR, ST-20HSS SBK
Traditions
modifierHonneur
modifierEn , le président Vassili Petrovitch Goloborodko signe le décret de nomination de la brigade en l'honneur de Sergueï Viktorovitch Moukhine, ministre des affaires étrangères de l'Ukraine.[réf. nécessaire]
Insigne
modifierDrapeaux
modifierLes unités militaires ukrainiennes peuvent posséder plusieurs drapeaux :
- le drapeau de bataille, rouge qui porte en lettre d'or le nom des batailles de l'unité. Il est approuvé par décret officiel et remis à l'unité par le président
- le drapeau honorifique, aux couleurs et aux symboles de l'unité, il est remis à l'unité si elle porte un titre ou un nom honorifique, son équivalent français est le fanion
- le drapeau de motivation, généralement le drapeau ukrainien frappé de l'insigne de l'unité, il n'a pas de valeur légale, et il sert surtout au recrutement des nouveaux soldats et à revendiquer des victoires par une photo.
Drapeau de bataille
modifierDrapeau honorifique
modifierLe , la brigade reçoit son drapeau honorifique des mains du président Volodymyr Zelensky.
Drapeau de motivation
modifierSources et bibliographie
modifierVoir aussi
modifier_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Fin de l'exemple type
Insigne d'unité militaire ukrainienne
Insignes
modifierCe brouillon est destiné à la page : Exemple type pour Insigne d'unité militaire ukrainienne
Description de l'insigne :
- insigne d'arme : taillé de gueules et de sable, au scorpion d'acier posé en barre, la tête chargée du nombre 155 du second émail posé en bande et portant à la pince senestre un écusson de gueules à la croix pattée d'Argent, brochant sur la partition ;
- insigne d'épaule de combat : même chose mais utilisation de couleurs désaturées pour des raisons de camouflage.
Symbolique des figures utilisées :
- la couleur rouge représente le sang des combattants pour la liberté et l'indépendance de l'Ukraine, et la couleur noire symbolise la terre ukrainienne. Entre les XVIe et XVIIIe siècles, les cosaques du Sitch zaporogue arborent des bannières rouge et noire en même temps que des bannières jaune et bleue. Puis, en , les membres de l'ordre « Chevalerie de l'Éperon de Fer » utilisent un brassard rouge et noir frappé d'un éperon de cavalerie en même temps qu'une cocarde jaune et bleue. Toujours en , l'organisation scoute ordre de l’Éperon de fer reprend les couleurs rouge et noire ainsi que l'éperon de cavalerie pour son insigne. Dans les années 20, l'organisation scoute ukrainophone de Galicie, alors en Pologne Les diables de la forêt (uk) (en ukrainien : Лісові чорти), utilise pour la première fois un drapeau rouge et noir et le cite dans leur chant scout de deux couplets « Hey hou, hey ha » (en ukrainien : Гей гу, гей га). En , l'OUN reprend la chanson en remplaçant « rouge et noir » par « jaune et bleu » pour correspondre à son drapeau, en y ajoutant des couplets révolutionnaires. En , suite à la scission de l'OUN, l'organisation de Bandera, pour se distinguer de l'OUN-M qui a conservé le drapeau jaune et bleu, adopte le drapeau rouge et noir frappé du logo de l'OUN et réintroduit « rouge et noir » dans la chanson désormais révolutionnaire Hey hou, hey ha (uk). Depuis, le drapeau rouge et noir est le symbole de la résistance ukrainienne, quelle que soit la couleur politique de l'organisation qui est indiquée par le logo ou l'insigne au centre du drapeau. Les drapeaux de motivation de l'armée ukrainienne sont soit rouge et noir, soit bleu et jaune frappés de l'insigne de l'unité[3],[4],[5],[6];
- le scorpion est un symbole de résistance et de détermination, reflétant l'esprit combatif de la brigade ;
- l'écu rouge à croix pattée blanche arboré par le scorpion représente les couleurs de l'oblast de Rivne, région d'origine de la brigade[7].
Fin de l'exemple type _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
plan type pour unité militaire terrestre ukrainienne
modifierCe brouillon est destiné à la page : plan type pour unité militaire
Recommandations
Unités de l'armée de terre En rouge, les sections nécessaires, si elles ne peuvent pas être renseignées, leur porter la mention {{...}} (sauf dans l'infobox). En bleu, les sections facultatives. {{Titre mis en forme|{{[numéro de l'unité]e|[type de l'unité et son nom]}}}} exemple {{60e|brigade mécanisée « Coquelicot »}} {{voir homonymes|[ambiguïté 1]{{!}}[ambiguïté 2]}} exemple 1 60e brigade, exemple 2 {{60e|brigade}} {{Infobox Unité militaire | nom = Nom de l'unité mis en forme | image = Nom de l'image représentant l'unité, généralement l'insigne | taille image = Taille de l'image en px exemple 150 | alt = Alternative textuelle à l'image | légende = Légende de l'image en question | création = | dissolution = | pays = | origine = | allégeance = | branche = | type = | rôle = | effectif = | info_effectif = | fait partie de = | en fait partie = | garnison = | ancien nom = | surnom = | couleurs = | honneur = | devise = | marche = | mascotte = | inscriptions = | anniversaire = | guerres = | batailles = | fourragère = | décorations = | équipement = | commandant = | commandant historique = | colonel en chef = | colonel du régiment = | perpétuations = <!-- Insigne --> | emblème = }} Description sommaire
== Création, filiation et différentes dénominations ==
== Historique, batailles et garnisons == === Époque soviétique === (éventuellement) === de 1990 à 2014 === (éventuellement) === de 2014 à février 2022 === (éventuellement) === depuis février 2022 === == Structure == === Ordre de bataille === === Chefs de corps === === Matériel === == Traditions == === Insignes, fanions et drapeau === === Honneurs === === Devise et cri de guerre === (éventuellement) === Décorations === (éventuellement) === Fête du régiment === (éventuellement) === Chant du régiment === (éventuellement) === Personnalités ayant servi au régiment === (éventuellement) == Sources et bibliographie == === Notes et références === {{Références}} == Voir aussi == {{Autres projets|Category:[nom de l'unité]}} (éventuellement s’il existe sur un autre projet) === Liens externes === (éventuellement) === Articles connexes === {{Palette|Armée de terre ukrainienne}} {{Palette|Belligérants de la guerre russo-ukrainienne}} {{Portail|histoire militaire|Ukraine|Guerre russo-ukrainienne}} {{DEFAULTSORT:[Type de l'unité]}} exemple : Brigade si c'est une brigade, ou Bataillon si c'est un bataillon. |
Fin de l'exemple type _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Unités Azov
modifierRendre cohérentes les filiations entre toutes ces unités militaires et paramilitaires. Votre aide est la bienvenue.
Tâches à faire
|
organigramme
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sources Pour info : |
Liens Ukraine
modifierOrdre de bataille de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022#Forces ukrainiennes et leurs alliés
Palette Armée de terre ukrainienne
sources
a rajouter
insignes
La Crimée durant la guerre civile russe
modifieren février 1917, la révolution de février préfigure la fin de l'empire russe qui se disloque, les colonies de la Russie Tsariste retrouvent progressivement leur indépendance.
- 23 juin 1917, la Rada proclame à Kiev l'autonomie de l'Ukraine
- 20 novembre 1917, la Rada proclame à Kiev une « République démocratique ukrainienne » dans les gouvernorat et Provinces (ru) d'Ekaterinoslav (ru), Kiev (uk), Kharkov (ru), Kherson (ru), Podolie (ru), Poltavie (ru), Tauride (ru), Tchernigov (ru) et Volhynie (ru), et adopte la dénomination officielle "république populaire d'ukraine" en tant que république autonome au sein de la République russe
- 22 janvier 1918, la "république populaire d'Ukraine" est déclaré État indépendant
- 25 juin 1918, mise en place de facto en Crimée par l'empire allemand du "Gouvernement régional criméen"
- 28 avril 1919, création de facto en Crimée par les Bolcheviks de la "République socialiste soviétique de Crimée"
- 26 juin 1919, rattachement de facto de la Crimée par les Bolcheviks à la "République socialiste fédérative soviétique de Russie"
- 30 mars 1920 création de facto par les anti-bolcheviques du "gouvernement de la Russie du Sud" qui inclut la Crimée
- 18 octobre 1921, création de facto à Moscou par les Bolcheviks de la "République socialiste soviétique autonome de Crimée" rattachée de jure à la "République socialiste fédérative soviétique de Russie"
Commandement opérationnel est (section)
modifierCommandement opérationnel est : Structure
Structure
modifier- Commandement opérationnel est (OK «Est», unité militaire A1314 ) , Dnipro
- Unités d'administration et de commandement
- Unités de combats
- 17e brigade blindée (A3283), Kryvyï Rih
- 53e brigade mécanisée, (B0927) Sievierodonetsk et (A0536)Lyssytchansk
- 24e bataillon d'assaut « Aidar » (A3488), Kolomya
- 43e bataillon d'infanterie motorisé «Patriot» (uk) (B0829), Lyssytchansk
- 54e brigade mécanisée (A0693), Bakhmout
- 25e bataillon d'infanterie motorisé «Kyivska Rus» (uk) (A2457), Bakhmout
- 46e bataillon d'assaut «Donbass» (uk) (A3220), Tcherkaske
- 3e bataillon blindé autonome «Millepertuis» (uk) (B1252), Desna
- 92e brigade mécanisée (А0501), Kluhyno-Bashkyrivka (uk)
- 93e brigade mécanisée (А1302), Tcherkaske
- 55e brigade d'artillerie «Sitch zaporogue» (А1978), Zaporijjia
- 1039e régiment de missiles anti-aériens (uk) (A1964), Hvardiiske
- 74e bataillon de reconnaissance (uk) (А1035), Tcherkaske
- 129e bataillon de reconnaissance (uk), Nikolske
- Unités de soutien
- 121e Régiment de transmissions (uk) (A1214), Tcherkaske
- 91e régiment du génie (А0563), Okhtyrka
- 532e régiment de maintenance (uk) (A3336), Tcherkaske
- 502e bataillon de guerre électronique (uk) (A1828), Tcherkaske
- 78e bataillon de soutien logistique (uk) (B4756), Kryvyï Rih
- 227e bataillon de transport (uk) (А1823), Kryvyi Rih
De plus, les principales formations de combat au sol suivantes d'autres branches des forces armées ukrainiennes sont basées sur le territoire du commandement opérationnel est :
- Forces d'assaut aérien ukrainiennes :
- 25e brigade aéroportée (A1126), à Hvardiiske
- 81e brigade aéromobile (A2120), à Kramatorsk
- 90e bataillon aéromobile (uk) (B1611) à Kostiantynivka
- 122e bataillon aéromobile (uk) (B2250) à Droujkivka
- Force aérienne ukrainienne :
- 138e brigade de missiles anti-aériens (uk) (A4608), à Dnipro
- 301e brigade de missiles anti-aériens (A0593), à Nikopol
- Forces de défense territoriales
- 108e brigade de défense territoriale (A7036) à Dnipro
- 109e brigade de défense territoriale (А7037) à Kramatorsk
- 110e brigade de défense territoriale (А7038) à Zaporijjia
- 111e brigade de défense territoriale (uk) (А7039), oblast de Louhansk
- 113e brigade de défense territoriale (А7041) à Kharkiv
- 127e brigade de défense territoriale (А7039) à Kharkiv
- 128e brigade de défense territoriale (uk) (А7384) à Dnipro
- 129e brigade de défense territoriale (А7385) à Kryvyï Rih
Composition
modifier- Unités de combat :
- 22e brigade mécanisée (uk) (commandant Mykhailo Ignatiev)
- 300e régiment mécanisé (uk)
- 201e régiment de chars
- 2206e groupe d'artillerie
- 26e bataillon de reconnaissance
- 28e bataillon de communications (uk)
- 224e groupe de protection NRBC (uk)
- 50e bataillon du génie
- 180e bataillon de soutien logistique
- 70e bataillon de réparation
- 22e brigade mécanisée (uk) (commandant Mykhailo Ignatiev)
Composition
modifier- Unités de combat :
- 5e brigade blindée[8]
- 21e brigade mécanisée
- 28e brigade mécanisée (commandant : colonel Youri Madyar) à Tchornomorske (oblast d'Odessa)
- 38e régiment de missiles anti-aériens (uk) à Tchornomorske (oblast d'Odessa)
- 40e brigade d'artillerie[9] à Berdychiv
- 41e brigade mécanisée
- 56e brigade motorisée (commandant : colonel Ivanov Ihor Vyacheslavovych)[10] à Melitopol
- 57e brigade d'infanterie motorisée (colonel Bakulin Oleksandr Oleksandrovych)[11] à Kropyvnytskyï
- 42e bataillon d'infanterie motorisé (uk)
- 59e brigade d'infanterie motorisée (colonel Sukharevsky Olegovich (uk))[12] à Haïssyn
- 60e brigade mécanisée[13]
- 131e bataillon de reconnaissance (uk)[14]
- 143e bataillon de reconnaissance (uk)
- Unités de soutien aux activités de combat :
- 91e centre de commandement et de renseignement à Krasnosilka (uk)
- Centre régional de renseignement radio-électronique sud (uk) à Krasnosilka (uk)
- 7e régiment de transmissions (uk) à Odessa
- 16e régiment de soutien opérationnel (uk) à Semenivka (uk)
- 23e compagnie de guerre électronique
- 64e centre d'information et de télécommunications à Odessa
- 145e régiment de réparation (uk) à Mykolaïv
- 183e bataillon de soutien logistique
- 363e bataillon de garde et de service
- commissariats militaires
- Unités de défense territoriale :
le , la Verkhovna Rada de la RSS d'Ukraine proclame la souveraineté politique de la RSS d'Ukraine, la Crimée est alors un oblast d'Ukraine depuis 1954
Le , en URSS, un référendum interroge la population dans l’oblast de Crimée de la république socialiste soviétique d’Ukraine. Il portait sur le rétablissement ou non de la république socialiste soviétique autonome de Crimée, disparue en . Ce référendum est approuvé par la population à 94,30 %.
Le , la République socialiste soviétique autonome de Crimée (RSSA de Crimée) est rétablie par la Verkhovna Rada de la RSS d'Ukraine.
Le , la Verkhovna Rada de la RSS d'Ukraine proclame l’indépendance de l’Ukraine, à la suite du putsch raté contre Mikhaïl Gorbatchev à Moscou. cette indépendance doit être approuvée par un referendum conformément à la législation de la RSS d'Ukraine
Le , les Ukrainiens approuvent par référendum l’indépendance de leur pays, avec plus de 90 % des voix. En Crimée, le taux d’approbation est plus faible (54 %). La RSS d'Ukraine cesse d'exister et deviens l'Ukraine, la RSSA de Crimée devient donc une république autonome d’Ukraine, ce qui est entériné par l’Accord de Minsk du (aussi appelé accord de Belovej).
Le , à la suite de l'indépendance de l'Ukraine, la RSSA de Crimée est dissoute par le Parlement de Crimée qui fonde la République de Crimée avec l’aval du Parlement ukrainien qui reconnaît certains droits d’autogestion à la péninsule.
Le , la Crimée proclame son indépendance (qui doit être approuvée par un référendum prévu le ) et introduit la première constitution de Crimée.
Le , la Verkhovna Rada de Crimée adopte une nouvelle constitution en y ajoutant dans un amendement que son territoire fait partie de l’Ukraine. Mais la Rada d'Ukraine déclare cette nouvelle constitution de la Crimée inconstitutionnelle au regard de la constitution d'Ukraine[15],[16].
Le , la Rada de Crimée annule sa déclaration d’indépendance et le référendum prévu le .
En , les deux parlements parviennent enfin à un accord et la république de Crimée bénéficie d'une autonomie administrative et territoriale au sein de l'Ukraine[17], tandis que Sébastopol est placée sous un régime spécial.
Le , les habitants de Crimée approuvent par référendum une nouvelle constitution de Crimée qui renforce l’autonomie de la péninsule et prévoit des relations étroites avec la Russie .
L'année est marquée par un nouveau bras de fer entre pro-russes et pro-ukrainiens, en Crimée mais aussi dans le reste de l'Ukraine. L'enjeu est en fait le statut de la ville de Sébastopol et l'éventuel retrait de la flotte russe de la mer Noire. Comme chaque fois que des tensions apparaissent entre un pays ex-soviétique et la Russie, de nombreuses inquiétudes apparaissent au niveau international quant à la stabilité du « glacis russe »[18].
Le Parlement de Crimée vote alors une nouvelle série de lois constitutionnelles (Constitution d'octobre ), qui seront longtemps contestées par les autorités ukrainiennes, car réaffirmant et précisant l'autonomie de la Crimée. La situation reste tendue, mais sans incidents, pendant plusieurs années, jusqu'aux défaites électorales des partis ukrainiens pro-européens nés à l'issue de la chute du bloc soviétique. La Russie retrouve alors son niveau d'influence antérieur dans les affaires intérieures de l'Ukraine, et surtout de la Crimée. La Russie facilite la distribution de passeports russes à la population russophone de Crimée, comme elle l'avait déjà fait en Transnistrie moldave et, dans les années - puis autour de , en Géorgie où la « passeportisation (en)» des Abkhazes et des Ossètes du Sud, prélude à la reconnaissance diplomatique par la Russie de ces républiques séparatistes, avait provoqué d'importants exodes, de ceux qui refusaient ces passeports, en direction notamment de Tbilissi, Gori et Zougdidi.
Le rattachement de la Crimée à l'Ukraine comme république autonome est officiellement reconnu par la Russie en . La nouvelle Constitution est officiellement ratifiée par les deux parlements, russe et ukrainien, les et . De par sa Constitution ratifiée de -, la Crimée devient une entité administrativement et territorialement autonome au sein de l’État unitaire d'Ukraine. La Crimée n'est pas un État souverain, mais son intégrité territoriale, son autonomie et le statut de sa population russophone et ses droits patrimoniaux sont garantis. Elle possède son propre organe représentatif, la Verkhovna Rada, un Conseil des ministres (en) et un chef d'État. Enfin, la nouvelle constitution de la Crimée entre en vigueur le .
Au début des années , la croissance de l'Ukraine (et de la Crimée) reste à deux chiffres, mais la réaction économique russe à la révolution orange de - (cessation des fournitures énergétiques à bas prix) provoque son ralentissement à 2,1 %. Mais c'est surtout la crise économique de 2008-2009 qui lui porte un coup d'arrêt : elle chute tout à coup de 15 %. Kiev est alors obligé de s'endetter auprès du FMI (plan de sauvetage économique sous forme de prêt) pour plus de seize milliards d'euros[19]. Avec les nouveaux prix élevés des fournitures énergétiques russes, l'Ukraine a des difficultés à régler ses factures, d'où les conflits gaziers russo-ukrainiens de à [20]. Ces événements alimentent en arguments les mouvements pro-occidentaux de l'opposition ukrainienne et font monter les mécontentements dans les régions de l'ouest qui, sur le plan économique, sont les moins riches de l'Ukraine[21].
Enfin, le débarquement de matériel militaire américain via l'OTAN, le , dans le port criméen de Théodosie (Feodossia, en Crimée), en prévision de l'exercice Sea Breeze 2006, ravive fortement les tensions avec la Russie, ainsi que les passions en Crimée. En effet, ni la Crimée, ni l'Ukraine ou la Russie ne sont membres de l'Alliance militaire atlantique occidentale. Et l'autorisation de débarquement avait été donnée par le troisième président d'Ukraine, le pro-occidental Viktor Iouchtchenko (2005-2010, parti Notre Ukraine), alors que constitutionnellement, la décision relevait du seul Parlement ukrainien[22].
Les manifestations Euromaïdan qui secouent l'Ukraine à partir de et entraînent la chute du pouvoir en place, exacerbent les tendances séparatistes et pro-russes en Crimée, dans un contexte où 40 % de la population de Crimée se considère russe[23]. La remise en cause supposée de la langue russe finit de détruire ce fragile équilibre[17]. La Russie envoie alors plusieurs milliers de soldats (ayant retiré leurs insignes) sur place, sans toutefois le reconnaître officiellement[24],[25]. La Crimée annonce qu'elle refuse de reconnaître les nouvelles autorités provisoires du pays, et, sous occupation russe[26] et dans des circonstances controversées, le Parlement criméen vote — à huis clos et en l'absence de députés, empêchés d'accéder au bâtiment — l'organisation d'un référendum concernant le rattachement de la péninsule à la Russie[27],[28],[25]. La Crimée proclame son indépendance le 11 mars 2014. Une semaine plus tard, les dirigeants de la nouvelle république de Crimée et le président russe Vladimir Poutine signent un accord entérinant son rattachement à la Russie, en accord avec les résultats du référendum du 16 mars (« oui » à 96,77 %).
Le rattachement de la Crimée à la Russie, qualifié d'annexion, n'est reconnu ni par l'Ukraine ni par la communauté internationale[25],[29]. Ainsi, une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU dénie toute validité à ce référendum et apporte en conséquence son soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine[30],[31]. Cependant, le mois suivant le référendum du , un sondage Gallup indique qu'en Crimée, le résultat du référendum était perçu à 82,8 % comme conforme au souhait des habitants[32],[26].
Notes et références
modifier- Les sources divergent sur l'identité du bataillon : 1er ou 28e
- Dans les Forces armées de l'Ukraine, une « division d'artillerie » (en ukrainien : артилері́йський дивізіо́н) est composée de trois batteries d'artillerie (батаре́я артилері́йська), chacune avec six pièces ; les anglophones traduisent la notion de « division » par battalion, car équivalent en effectif à un bataillon.
- (uk) « "Гей-гу, гей-га" - чи дійсно червоно-чорний прапор був офіційним прапором ОУН » [« "Hey hou, hey ha" - le drapeau rouge et noir était-il vraiment le drapeau officiel de l'OUN »], sur gazeta.ua, улиця Машинобудівна, 37 місто Київ, Україна, 03067 бізнес центр "iLand", НОВА ІНФОРМАЦІЯ (uk), (consulté le ).
- (uk) ville de Kyïv, « ЩО ОЗНАЧАЄ ЧЕРВОНО-ЧОРНИЙ ПРАПОР? » [« QUE SIGNIFIE LE DRAPEAU ROUGE ET NOIR ? »], sur gov.ua, Kyïv, (consulté le ).
- (uk) Творчий колектив Спільно (collectif créatif Splinno), « Що означає червоно-чорний прапор? » [« Que signifie le drapeau rouge et noir ? »], sur spilno.or, (consulté le ).
- (uk) « Звідки в українців взявся червоно-чорний прапор? » [« Où les Ukrainiens ont-ils obtenu le drapeau rouge et noir ? »], sur provse.ternopil, Ternopil, (consulté le ).
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesmilitaryland155BI
- David Axe, « T-72s To The Rescue? Ukraine's 5th Tank Brigade Could Roll Into Battle Any Day Now. », Forbes, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) « President: Heroism and grit of our warriors leave no doubt that Ukraine will win », sur www.ukrinform.net (consulté le )
- Thomas Eydoux, « In Mariupol, a war of images to prove who controls the city », France24, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Fighters of Ukraine's 57th infantry brigade lay down arms », iranpress.com (consulté le )
- Michael Schwirtz, « Proud Band of Ukrainian Troops Holds Russian Assault at Bay — for Now », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- « 60-та окрема піхотна бригада повідомляє про звільнення села Іванівка на Херсонщині », Радіо Свобода, (lire en ligne, consulté le )
- (uk) « ЗСУ взяли під контроль Снігурівку », sur Українська правда (consulté le )
- (uk) Ivan Pliouchtch (Président de la Verkhovna Rada d'Ukraine), « DÉCLARATION DU PRÉSIDIUM DU CONSEIL SUPRÊME D'UKRAINE sur la résolution de la Verkhovna Rada de la République de Crimée portant "Sur la loi sur la proclamation de l'indépendance de la République de Crimée" » (Texte officiel), Електронний кабінет громадянина, Верховна Рада України, Kiev, Верховна Рада України, , article no N 2307-XII (lire en ligne, consulté le )
- (en) Pål Kolstø et Andrei Edemsky, Russian in the former Soviet Republics, Londres, C. Husrt & Co., , 340 p. (ISBN 1-85065-206-6, présentation en ligne, lire en ligne), p. 194
- Tigrane Yégavian, « Europe / Russie. Les sujets qui fâchent », Conflits, no 11, , p. 54-57.
- Mathilde Gérard, « La Crimée a toujours eu un statut à part en Ukraine », sur Le Monde, (consulté le ).
- « L'Ukraine a reçu un prêt du FMI de 16,5 milliards de dollars (03-08-2009) », sur lecho.be, (consulté le ).
- « Le gaz russe, enjeu crucial pour l'Ukraine et l'Union européenne (03-03-2014) », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Carte des régions de l'est de l'Ukraine qui sont les plus riches et dynamiques (PIB ukrainien par habitant et par région, en 2011) », sur Le Monde, (consulté le ).
- (ru) « L'OTAN bat en retraite en Crimée (14-06-2006) », sur Ria Novosti, (consulté le ).
- (en) « Public Opinion Survey Residents of the Autonomous Republic of Crimea — May 16 – 30, 2013 — Regardless of your passport, what do you consider yourself? », USAID, (consulté le ).
- « Les éléments qui accréditent l'intervention de soldats russes en Ukraine », selon le journal Le Monde, des soldats russes dépourvus de tout insigne agissent dans la péninsule, sur Le Monde, (consulté le ).
- « Pourquoi la Russie a annexé la Crimée en 2014 | INA », sur ina.fr (consulté le )
- « « Référendums » d’annexion : en 2014, la Russie annexait déjà un bout d’Ukraine, la Crimée », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Challenges, « Comment les séparatistes ont offert la Crimée à Moscou », sur Challenges, (consulté le )
- « Crise ukrainienne : La fulgurante ascension de Sergueï Aksionov, l’homme de Moscou en Crimée », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Crimée : un référendum rejeté par la communauté internationale », sur TV5MONDE, (consulté le )
- « L’Assemblée adopte une résolution soulignant que « le référendum organisé en République autonome de Crimée et dans la ville de Sébastopol le 16 mars 2014 n’a aucune validité » », communiqué de l'Organisation des nations unies du 27 mars 2014, sur site officiel de l'ONU (consulté le ).
- Les observateurs de l'Union européenne ont été invités à en contrôler le déroulement, ce qu'ils ont décliné.
- Diapos 25 à 30, surtout 27, du sondage Gallup d'avril 2014 en Ukraine, lire en ligne.