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Evaluation des risques ches les SP
Les jeux de rôle : la fiction à coup de dés (Frédéric Sintes)
La législation n'impose que rarement à un organisme la tenue d'un dispositif prévisionnel de secours (poste de secours).
- Circulaire NOR/INT/E/88/00157/C du 20 avril 1988 relative à la sécurité des grands rassemblements (ministère de l'Intérieur)
- « En dehors des manifestations conduisant à de grands rassemblements de participants ou spectateurs faisant l'objet d'une réglementation spécifique - tels les meetings aériens ou les courses automobiles -, il n'existe pas actuellement de dispositions définissant avec précision les règles minimales d'organisation et de suivi relatives à la sécurité du public. »
- Note relative à la tenue des postes de secours (juin 1999, ministère de l'Intérieur)
- « Il n'existe pas d'instruction à caractère réglementaire pour ce qui concerne la tenue des postes de secouristes du milieu associatif. A ce sujet, il y a lieu de rappeler que dans la plupart des cas, et notamment lorsqu'ils sont susceptibles d'engager la responsabilité des pouvoirs publics, la mise en place de tels dispositifs relève des pouvoirs de police administrative, du maire ou du préfet, à chaque fois qu'ils l'estiment nécessaire. »
Cependant, le dispositif prévisionnel peut être imposé :
- par l'autorité détenant les pouvoirs de police : préfet ou maire, responsable de la sécurité sur le département et la commune ;
- par le réglement de la fédération ;
- par l'assurance.
En dehors de ces cas, l'organisateur est responsable de la sécurité de la manifestation, mais il est libre d'organiser la sécurité comme il l'entend.
La notion de dispositif prévisionnel est définie par la circulaire n°00344 du 23 mai 2001 du ministère de l'Intérieur. Cette circulaire contient une grille d'analyse des risques aidant à dimensionner le dispositif. Elle définit deux types de dispositif prévisionnel :
- le point d'alerte et de premiers secours : pour les activités à faible risque et à proximité de secours publics (pompiers, samu) :
- deux secouristes membre d'une association agréée (bénévoles ou salariés de l'association) : un équipier secouriste [1] et un secouriste [2] ;
- du matériel de communication permettant d'alerter les secours (téléphone fixe, à défaut téléphone portable, radio) ;
- du matériel permettant de prendre en charge la victime en attendant les renforts ;
- si possible un local permettant d'isoler la victime et de la traiter ;
- le poste de secours proprement dit : une ou plusieurs équipe de secours avec matériel complet et si possible un local ; une équipe de secours est composée de un à trois équipiers secouristes, dont un chef d'équipe.
Notons que les textes n'incluent nulle part les médecins ni les infirmiers. Si ces personnels sont des professionnels de la santé, ils ne disposent pas nécessairement du matériel pour gérer les situations d'urgence, ni de l'habitude. Les ambulanciers privés ou les pompiers ne sont pas non plus prévus, ils peuvent cependant intervenir sur appel au samu (15 ou 112) pour traiter et évacuer une victime.
L'article 36 de la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile précise même :
- « Seules les associations agréées […] peuvent contribuer à la mise en place des dispositifs de sécurité civile dans le cadre de rassemblements de personnes. »
Les associations de secourisme facturent leurs prestations. Un organisateur qui n'aurait pas d'obligation de mettre en place un dispositif prévisionnel pourrait très bien décider d'organiser un dispositif propre, par exemple en recourrant à un médecin ou un infirmier bénévole. En cas de problème, pourrait-il être poursuivi pour manquement à une obligation de prudence imposée par un réglement (il n'a pas recourru à un dispositif tel que prévu par les textes sus-cités) ? Rien n'est moins sûr, puisque le réglement ne lui imposait précisément rien. Serait-il inquiété simplement pour avoir mis en place un dispositif, conçu par ses soins au lieu de dériver d'un réglement ? Il ne serait alors pas inquiété s'il n'avait mis aucun dispositif en place ? Cela serait absurde.
Par contre, il pourrait être inquiété pour avoir sous-estimé le rsique et ne aps avoir pris les mesures nécessaire pour le prévenir.
- titulaire du Certificat de formation aux activités des premiers secours en équipe, CFAPSE — rebaptisé incessament sous peu Premiers secours en équipe de niveau 2, PSE2 — et inscrit sur une liste d'aptitude départementale, c'est-à-dire à jour de sa formation continue
- titulaire de l'Attestation de formaiton complémentaire aux premiers secours avec matériel, AFCPSAM — rebaptisé incessament sous peu Premiers secours en équipe de niveau 1, PSE1
Supposons, pour simplifier, que l'on ait deux groupes de même taille n — dans les faits, on s'attache effectivement à ce que les groupes soient de taille comparable. Et supposons que le taux de guérison pm et pp des deux groupes soient effectivement différents. Supposons enfin, toujours pour simplifier, que la fréquence observée soit égale à la fréquence « réelle », c'est-à-dire que
- Om = pm×n
- Op = pp×n
On a alors le tableau suivant
Groupe « m » | Groupe « p » | |
---|---|---|
Guéris | pm×n | pp×n |
Non guéris | n×(1-pm) | n×(1-pp) |
La probabilité sous hypothèse nulle est donc
- p0 = (Om + Op)/(2×n) = (pm + pp)/2
et l'espérance est
- E = p0×n = n×(pm + pp)/2
le χ² vaut
soit
si l'on note
- Δp = pm - pp
soit
On voit que le χ² est
- proportionnel à la taille de l'échantillon n
- proportionnel au carré de l'écart entre les probabilités ;
- inversement proportionnel à la probabilité moyenne.
Donc, plus l'écart est faibles, c'est-à-dire moins l'efficacité du traitement est évidente, plus il faudra un nombre de sujets important. Et plus la guérison naturelle est importante, plus la probabilité moyenne p0 sera élevée, plus il faudra un nombre de sujets important ; c'est le cas par exemple des traitement pour les maladies virales bénines comme le rhume ou la bronchite aïgue virale sans complication.
Par ailleurs, le calcul ci-dessus ne prend pas en compte le fait que les valeurs observées Oi peuvent être différentes des valeurs théoriques.
Remplacement d'un programmateur à interrupteurs (switches) par un PDP-8 (Programmed Data Processor de DEC) pour un SRS 1.
Remplacement du moteur d'un goniomètre de diffractomètre Type F : moteur synchrone avec engrenages interchangeables → moteur pas à pas.
1988 : programme de recherche de phases Search de DIFFRAC-AT ; pilotage par un PC avec carte MPA et DACO-MP.
P. Caussin, J. Nusinovici and D.W Beard, Using digitized X-ray powder diffraction scans as input for a new PC AT Search/match program, Adv. X-ray Anal. 31 423 430 (1988)
Peuple
modifier- dans le monde du jeu de rôle, le terme « race » englobe des choses aussi diverses que des mutants, des robots et des végétaux, voir par exemple (déjà mentionné plus loin mais je le rappelle ici) la ligne « Sylavniens, végétaux de grande taille » et la ligne « Artificiels », pour la colonne « Race » du tableau Origines de FantasyCraft, et la section « Nés de la forge/forgés par les nains » du chapitre Races optionnelles de 13e Âge ; cette acception ne correspond donc pas à l'acception courante, et donc rompt avec le principe de moindre surprise pour qui n'est pas rôliste ;
- quiconque a un peu suivi l'historique de l'article Race sait que ce terme est hautement polémique, donc non neutre ; s'il doit figurer dans l'article puisqu'il est majoritaire dans la production rôlistique, son utilisation dans le titre de l'article, ainsi qu'un usage majoritaire dans le corps de l'article, serait àmha une violation du principe de neutralité du point de vue ;
- le terme est majoritairement utilisé, mais pas universellement ; je me permet de répéter des exemples qui sont tout sauf anecdotiques : kinship (parenté) dans Tunnels and Trolls V7 (Ken St. Andre, Fery Dragon prod., 2005), « ethnie […] peuple auquel appartient le personnage » (EW-System Core Rules 2.0, EW-Studio, 2005, version papier (ISBN 2-915566-05-4)), Spezies (espèce, Das Schwarze Auge V5, Ulisses Spiele, 2014) ; le terme « peuple » a donc été utilisé dans cette acception, en français en 2005, dans une publication papier professionnelle, et est donc légitime.
Concernant l'utilisation du terme peuple dans le domaine du JdR : Gildas Sagot, Jeux de rôle : Tout savoir sur les jeux de rôle et les livres dont vous êtes le héros, Gallimard, (ISBN 2-07-051030-1) :
- section Star Frontier, p. 30-31 (l'italique est de mon fait) : « [la] société humaine […] parvient à établir un contact avec trois autres peuples : les Urusks, les Dralasites et les Yaziriens. […] l'harmonie de ce creuset est perturbée par l'apparition d'une cinquième race, mystérieuse et hostile, les Sathars. »
Donc, de manière claire et sans ambiguïté, Sagot utilise les termes « société, peuple, race » dans la même accception et de manière interchangeable. Je ne suis donc pas le premier, en 2015 en France, à avoir utilisé le mot « peuple » pour désigner ce que de nombreux — pas tous — rôlistes désignent par le terme « race », dans la même acception. Il ne s'agit donc pas d'une invention de ma part. Plus loin :
- section L'Origine des créatures de la Terre du Milieu, p. 107-116 « Melkor […] créa les races impures […] les orques, […] les Trolls […]. Les elfes […] voici les principales familles de ce peuple légendaire [les elfes blonds, les Noldors, les Sindars, les Sylvains] […] Les nains […] Aulë […] créa […] les sept pères fondateurs du peuple des nains. […] Les hobbits […] Peuple paisible […] Les humains L'homme serait le deuxième peuple sur la Terre du Milieu […] »
Là encore, « race » et « peuple » sont considérés comme interchangeable.
Poutre sur deux pivots (degré 1)
modifierConsidérons une poutre de longueur L liée au sol par une liaison pivot à chaque extrémité A et B. Une force ponctuelle P s'exerce en son milieu. Il s'agit d'un cas hyperstatique d'ordre 1 ; si les actions en A et B s'écrivent respectivement RA(XA, YA) et RB(XB, YB), alors les équations de la statique s'écrivent
- YA + YB - P = 0
- XA + XB = 0
- -PL/2 + YBL = 0
ce qui permet de déduire que
- YA = YB = P/2
ce que l'on pouvait déduire du principe de symétrie, mais ne permet pas de déterminer XA ni XB ; on sait juste que XA = -XB.
Appliquons le principe de la coupure : entre x = 0 et x = L/2, on a :
- Mf = YAx - XAy.
L'équation différentielle s'écrit donc :
d'où l'équation différentielle linéaire d'ordre deux
- .
Sa résolution nous donne une fonction de la forme
- .
avec
- A et B deux constantes réelles ;
- .
En appliquant les conditions aux limites :
- y(0) = 0 ;
- y '(L/2) = 0 (par symétrie)
on obtient
ou encore