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Le traumatisme cérébral de la naissance désigne l'ensemble des lésions encéphaliques infligées spontanément au fœtus durant la physiologie de l'accouchement par voie basse, ou infligées par des interventions médicales iatrogènes, de type médicamenteuses (prostaglandine, ocytociques) ou instrumentales (forceps, ventouses, spatule).
Causes
modifierPlusieurs causes déterminent le développement de lésions encéphaliques au fœtus durant le processus de l'accouchement par voie basse.
Il s'agit en premier lieu de la compression naturelle, dit aussi modelage, du crâne du fœtus lors de sa naissance, après la rupture des membranes. Cette compression, selon sa force d'intensité et sa durée, peut entrainer chez le nouveau-né la formation d'hémorragies cérébro-méningées et rétiniennes. Elle peut aussi provoquer par déséquilibre vaso-moteur des troubles de la circulation cérébrale, responsables d'atteintes corticales.
L'atteinte de l'encéphale du fœtus durant l'accouchement par voie basse peut aussi être la conséquence de la suppression des apports en oxygène due à une altération brutale des échanges maternels gazeux, comme lors de la procidence du cordon, de l'hémorragie de Benckiser, de la rupture utérine, du décollement placentaire.
Facteurs de risques
modifierDe nombreux facteurs de risques ont été identifiés par la médecine parmi lesquels :
- Primiparité
modifier- Âge maternel avancé
modifier- Rétrécissement du bassin
modifier- Sexe masculin du fœtus
modifier- Présentation occipito-postérieure
modifier- Siège
modifierHistorique des découvertes médicales
modifierLa mise au point en Allemagne d'une technique d'autopsie cérébrale au début des années 1900 a permis une accélération des connaissances sur le sujet, suivie d'une préoccupation médico-légale à l'échelle internationale.
18ème siècle
modifierLe médecin britannique William Smellie (1697-1763) a exprimé l'opinion que le processus de la naissance peut altérer la forme de la tête et provoquer des lésions cérébrales fatales au nouveau-né.
En 1781, le médecin royal français Jean-Louis Baudelocque a publié le résultat d'expériences réalisées avec des forceps pour comprendre les conséquences de la compression. Il a été le premier a tenter de reproduire artificiellement les conditions d'un accouchement.
19ème siècle
modifierLe médecin français Joseph Capuron (1767-1850) a publié en 1813 un traité sur les maladies infantiles. Il attribue l'apoplexie du nouveau-né à la compression du cerveau causée par une disproportion de la tête avec le bassin maternel ou à la rigidité et résistance utérine. Il a observé la présence d'hémorragies méningées et ventriculaires dans des autopsies de nouveau-nés. Il recommande quelques mesures de prévention du traumatisme du cerveau foetal lors de l'accouchement, parmi lesquelles ne pas rompre trop tôt la poche des eaux, orienter la tête du fœtus dans une direction parallèle au bassin et enfin le recours aux instruments[1].
Les médecins français Prosper Sylvain Denis (1826) et
En 1828, Charles Michel Billard (1800-1832) indique que les hémorragies méningées, de la moelle et du cerveau sont si communes chez le nouveau-né qu'il est plus juste de les considérer comme un état naturel que comme un état pathologique.
En 1831, le médecin français anatomisteJean Cruveilhier a montré dans son atlas d'impressionnantes images de lésions traumatiques observées chez des nouveau-nés. Il a indiqué que les hémorragies intra-crâniennes étaient la cause d'un tiers des décès néonataux, et qu'il n'avait pas observé d'hémorragies de la substance cérébrale.
Little
Parrot
Huttinel
Kundrat
Ballantyne
Spencer
Schultze
Schaeffer
Wallich
20ème siècle
modifierDécouvertes allemandes
modifierLudwig Seitz (1907) Rudolph Beneke (1910) Abels (1912) Ylppö Philipp Schwartz Hans Saenger Julius Hallervorden Hugo Sellheim
Wilcox Schatz guttner
arrivée des nazis
Warwick
Cushing (1905)
En France, Alexandre Couvelaire (1903),
Le britannique Sir Eardley Holland (1920)
Pierre Lantuejoul,