Urbain IV

pape de l’Église catholique de 1261 à 1264

Urbain IV, à l'origine Jacques Pantaléon, né vers 1195 à Troyes et mort le à Pérouse, est le 182e pape de l’Église catholique, du à sa mort.

Urbain IV
Image illustrative de l’article Urbain IV
Portrait peint par Taddeo di Bartolo (vers 1403). Philadelphia Museum of Art.
Biographie
Nom de naissance Jacques Pantaléon
Naissance vers 1195
Troyes
Décès
Pérouse
Pape de l'Église catholique
Élection au pontificat
Intronisation
Fin du pontificat
Pérouse
(3 ans, 1 mois et 6 jours)

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Origines familiales et formation

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Jacques Pantaléon est le fils d'un savetier de Troyes, ville du royaume de France située dans le comté de Champagne.

Débuts

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Vers 1210, il est clerc de la cathédrale de Troyes et est ordonné prêtre vers 1215. Devenu prédicateur, il est attaché au diocèse de Laon en 1216.

Il obtient le grade universitaire de docteur en théologie en 1220.

 
Deux scènes de la vie d'Urbain IV (Basilique Saint-Urbain, Troyes).

En 1238, il devient archidiacre de Laon, puis est envoyé à Fosses dans la principauté épiscopale de Liège en 1241.

Évêque (1253-1261)

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Il devient évêque de Verdun en 1253.

En 1255, le pape Alexandre IV le nomme patriarche de Jérusalem.

Pape (1261-1264)

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Il est élu pape le (un mois plus tôt, Michel VIII Paléologue a repris Constantinople tenue par les croisés depuis 1205). Son chapelain est le mathématicien Campanus de Novare.

En 1263 et en 1264, il négocie avec Louis IX et son frère Charles d'Anjou en vue de donner à ce dernier la couronne du royaume de Sicile, à charge pour lui de le conquérir au détriment de Manfred de Hohenstaufen, fils de l'empereur Frédéric II[1].

En 1264, Urbain IV étend à l'Église catholique tout entière la Fête-Dieu, instituée dans le diocèse de Liège depuis 1229 sous le nom de « Saint-Sacrement ». Cette fête liturgique fut activement promue par sainte Julienne de Cornillon[pas clair].

Mort et funérailles

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Urbain IV et Tannhäuser

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Une légende prétend[réf. nécessaire] qu'il aurait croisé le poète Tannhäuser et lui aurait refusé l'absolution.

Notes et références

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  1. Patrick Gilli et Julien Théry,« La lutte contre les Hohenstaufen et leurs alliés », dans Le gouvernement pontifical et l'Italie des villes au temps de la théocratie (fin-XIIe-mi-XIVe s.), Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, 2010, chapitre 2.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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