Université Nancy-I

ancienne université à Nancy, fondée en 1970, fusionnée (et donc supprimée) en 2012 avec Nancy II, l'université de Metz, et l'Institut national polytechnique de Lorraine pour former l'université de Lorraine
(Redirigé depuis Université Henri Poincaré)

L'université Henri-Poincaré (UHP, nom officiel : Nancy-I) est une université nationale située à Nancy en France. Elle a été créée en 1970, mais trouve ses origines dans la fondation de la première université lorraine, l'université de Pont-à-Mousson, en 1572. Le , avec trois autres établissements lorrains, elle a donné naissance à l'université de Lorraine. À ce stade, l'UHP comptait 18 000 étudiants, 45 laboratoires de recherche, 2 500 personnels.

Université Henri-Poincaré
(Nancy I)
Histoire
Fondation
Dissolution
Statut
Type
Forme juridique
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
18 000
Enseignants
1 375
Localisation
Pays
Ville
Carte

Historique

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Université ancienne

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La première université de Lorraine fut fondée en 1572 de la volonté conjointe du duc Charles III de Lorraine et du cardinal Charles de Lorraine (1524-1574). dans la ville proche de Pont-à-Mousson. L'université fut immédiatement confiée aux Jésuites.

Université actuelle

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Depuis le , l'université Henri-Poincaré n'existe plus : elle a fusionné avec l'université Nancy 2, l'université Paul-Verlaine de Metz et l'Institut national polytechnique de Lorraine, pour former l'université de Lorraine[1].

Historique des présidents

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Personnalités issues de l'université Nancy-I

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Composantes

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Unités de formation et de recherche

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L'université comptait 5 UFR (anciennement appelées « facultés ») :

 
Campus du Vélodrome à Vandœuvre.
 
Muséum-aquarium de Nancy.
  • Sciences et Technologies[4],
  • Médecine,
  • Pharmacie,
  • Chirurgie-dentaire,
  • Sport (STAPS).

Écoles et instituts

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Trois écoles d'ingénieurs faisaient également partie de Nancy-I :

IUT :

Enseignement et recherche

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Formation

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Recherche

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L'université regroupait 44 laboratoires en lien avec les principaux organismes de recherche nationaux : CNRS, INSERM, INRA et INRIA.

Axes de recherche

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  • Lettres, Langues, Sciences Humaines (L2SH)
  • Agronomie, Alimentaire, Forêt (A2F)
  • Informatique, Automatique, Électronique, Mathématiques (IAEM). Dans ce secteur, l'UHP a renforcé son partenariat avec le CNRS et l'INRIA dans le cadre des UMR Institut Élie Cartan de Nancy (IECN) (Mathématiques) et LORIA (Informatique) et de la Recherche en Automatique (UMR CRAN). La recherche en électronique est développée en favorisant l'émergence d'une thématique spécifique orientée vers la conception et la mise en œuvre de nouveaux composants, l'instrumentation et les systèmes électroniques (LIEN). Le groupe de recherche en électrotechnique et électronique de Nancy (UMR GREEN), laboratoire commun à l'UHP et à l'INPL, participe également au dynamisme du secteur.
  • Énergie, Mécanique, Procédés, Produits (EMPP). Ce secteur porte notamment sur le développement de la mécanique des fluides et de la thermique énergétique, du calcul des structures, thématiques propres à l'UMR 7563 LEMTA et à l'EA 1116 Équipe de Recherche en Interfaces Numériques, Modélisation et Matériaux du Génie Civil. Le LEMTA participe au Centre de Recherche sur la Mécanique des Fluides Complexes et au Centre National de Recherche Technologique "Piles à Combustible et Interfaces pour les Transports". Le LERMAB UMR INRA ENGREF 1093 aborde les aspects de recherche finalisée au niveau de la forêt et de l'utilisation du bois en tant que matériau d'Industrie. Le LSGC, Unité propre du CNRS 6811, accueille aussi des enseignants- chercheurs de l'UHP.
  • Géosciences. Les forces dans ce secteur sont regroupées dans une fédération de recherche (FR - 633) dont la mission est de développer, au niveau international, des recherches concernant la compréhension des systèmes géologiques ou biogéologiques naturels, leur gestion, leur protection et/ou leur valorisation. L'UHP a regroupé ses forces dans l'UMR 7566 intitulée "Géologie et Gestion des Ressources minérales et énergétiques" (G2R), qui intègre une participation industrielle importante par le biais d'une Société civile (CREGU), et dans la FRE 2440 intitulée " Laboratoire interactions microorganismes - minéraux- matière organique dans les sols" (LIMOS). Ce secteur développe des relations étroites avec l'UPR 2300, Centre de Recherches Pétrographiques et Géochimiques (CRPG) dont la recherche est orientée vers la planétologie - cosmochimie, les processus magmatiques, la modélisation des processus tectoniques ainsi que les environnements et paléo-environnements.
  • Chimie et Physique Moléculaires (CPM). Au LCPME (Laboratoire de Chimie Physique et Microbiologie pour l'Environnement), les recherches en chimie et électrochimie analytiques, chimie physique (analyse spectroscopique des interfaces) et microbiologie contribuent à une meilleure connaissance des milieux aquatiques. Les forces en chimie théorique, chimie organique et chimie physique organique et colloïdale sont rassemblées dans l'UMR "Structure et Réactivité des Systèmes Moléculaires Complexes" permettant la conception et la préparation de nouveaux édifices moléculaires dont les propriétés physiques, chimiques et biologiques sont prédites, mesurées et expliquées. La FRE Méthodologie en Résonance Magnétique Nucléaire, développant des méthodes et de l'instrumentation pour la RMN du solide et en solution pour des déterminations structurales et dynamiques, appartient également à ce secteur dont la coordination est assurée par l’Institut Nancéien de Chimie Moléculaire (INCM).
  • Biologie, Médecine, Santé (BMS). Ce secteur couvre un large champ de thématiques et d'expertises. Globalement, il comporte 21 structures reconnues dont 2 UMR CNRS, 3 UMR INRA ainsi que 2 unités sous contrat, 1 unité INSERM, une Équipe Mixte INSERM et une équipe membre d'une unité INSERM parisienne, 13 Équipes d'accueil. La stratégie mise en place repose sur le regroupement d'équipes sur la base d'une cohérence scientifique dans le cadre d'Instituts Fédératifs de Recherche. Deux IFR ont été créés, l'IFR 110 «Génétique Physiologie et Ecologie des Interactions Microbiennes» et l'IFR 111 «Bioingénierie: Enzymes, Peptides, ARN et Biomatériaux».
  • Matière, Matériaux, Métallurgie (M3)

Scientométrie

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L'UHP était présente dans le classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai. En 2007, elle occupait, dans la seconde moitié du classement, le 305e rang au niveau mondial, le 124e rang au niveau européen et le 13e rang au niveau national. En 2008, son classement avait reculé pour la 373e place.

Vie étudiante

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Évolution démographique

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Évolution démographique de la population universitaire

1987 1988 1989 1990 1991 2000 2001 2002
14 147[5]14 514[5]15 121[5]15 828[5]15 383[5]15 725[6]15 342[7]15 417[8]
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
16 521[9]16 679[10]16 287[11]16 597[12]16 058[13]18 352[14]18 732[15]17 566[16]


Personnalités liées à l'université

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Enseignants

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  • Marion Créhange, une des premières à avoir publié une thèse dans le domaine informatique en France.

Étudiants

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Notes et références

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  1. En savoir plus : site de l'Université de Lorraine.
  2. Joseph Helluy in Bernard Legras, La médecine hopistalo-universitaire à Nancy depuis 1872.
  3. a et b Michel Boulangé in Bernard Legras, La médecine hopistalo-universitaire à Nancy depuis 1872.
  4. (en) « UFR unique pour la Faculté des Sciences et Technologies », sur uhp-nancy.fr via Wikiwix (consulté le ).
  5. a b c d et e Comité national d'évaluation, L'université de Metz, rapport d'évaluation, Paris, , 212 p.,p. 10
  6. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  7. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  8. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  9. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  10. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  11. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  12. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  13. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  14. Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  15. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010
  16. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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