Union politique nationale (parti politique)
L'Union politique nationale (en grec : Εθνική Πολιτική Ένωσις (EΠΕΝ), Ethniki Politiki Enosis (EPEN)), était un parti politique grec créé le par Geórgios Papadópoulos.
Union politique nationale (el) Εθνική Πολιτική Ένωσις Ethniki Politiki Enosis | |
Présentation | |
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Fondateur | Geórgios Papadópoulos |
Fondation | |
Disparition | |
Fusionné dans | Front hellénique (en) |
Positionnement | Extrême droite |
Idéologie | Anticommunisme Nationalisme grec Militarisme Metaxisme National-conservatisme |
Groupe au Parlement européen | Groupe des droites européennes (1984-1989) |
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Membres connus
modifier- Geórgios Papadópoulos, ancien chef de l'État lors du « régime des Colonels »,
- Makis Voridis, qui rejoindra la Nouvelle Démocratie en 2012,
- Nikólaos Michaloliákos, futur leader du parti Aube dorée,
- Chrýsanthos Dimitriádis, député européen de 1984 à 1988,
- Spyros Zournatzis
- Aristídis Dimópoulos, député européen de 1988 à 1989.
Le parti n'a jamais réussi à avoir de député au Parlement national grec.
Les Droites Européennes
modifierAux élections européennes de 1984, l'Union politique nationale obtient 2,4 % des voix et un siège sur 24 au Parlement européen (Chrýsanthos Dimitriádis). Le Mouvement social italien obtient 6,5 % des voix et 5 sièges. Le Front national français obtient 11 % des voix et 10 élus. Le , ils constituent ensemble le Groupe des droites européennes. En 1985, le GDE est rejoint par John Taylor, un parlementaire du Parti unioniste d'Ulster. Le groupe compte donc 17 parlementaires[1].
Le député grec Chrýsanthos Dimitriádis fait partie de la délégation de 16 membres du Groupe des droites européennes reçue, le , officiellement en audience par le pape Jean-Paul II. Le pape encourage les députés à « continuer leur combat contre l'avortement, en conformité avec la doctrine sociale de l'Église » et « contre la décadence des valeurs morales en Europe »[2],[3].
Notes et références
modifier- Massimo Magliaro, « Le Mouvement Social Italien », Cahiers d'histoire du nationalisme, Paris, Synthèse nationale, no 11, , p. 188 (ISSN 2493-6715).
- (it) « WOJTYLA RICEVE IN UDIENZA ALMIRANTE E LE PEN - la Repubblica.it », sur Archivio - la Repubblica.it (consulté le )
- Francesco Filipazzi, « Storia. Quando Giovanni Paolo II chiese ad Almirante e Le Pen di lottare contro l’aborto », Barbadillo,