Union nationale radicale
L'Union nationale radicale (en grec moderne : Εθνική Ριζοσπαστική Ένωσις / Ethniki Rizospastiki Enosis), était un parti politique grec formé en 1955 par Constantin Karamanlís peu de temps après sa nomination au poste de Premier ministre. Il s'agit en fait d'une réorganisation du Rassemblement grec (Ελληνικός Συναγερμός / Ellinikos Sinayermos) d’Aléxandros Papágos.
Union nationale radicale (el) Εθνική Ριζοσπαστική Ένωσις | |
Présentation | |
---|---|
Présidents | Konstantínos Karamanlís (1955-1963) Panagiotis Kanellopoulos (1963-1967) |
Fondation | |
Fusion de | Rassemblement grec (en) |
Disparition | |
Fusionné dans | Nouvelle Démocratie |
Positionnement | Droite |
Idéologie | Conservatisme |
Affiliation européenne | Union démocratique européenne (en) |
Couleurs | Bleu |
modifier |
L'historien Dimitris Kousouris relève qu'après la guerre civile, « la droite intègre au sein de l'appareil d'État des personnalités farouchement anticommunistes et de nombreux éléments d'extrême droite. Et dans une période où la polarisation politique reste très forte, le Parti communiste interdit et de nombreuses organisations de gauche réprimées, le Premier ministre n'est pas toujours capable de contrôler ces éléments », comme en témoigne l'assassinat de Grigóris Lambrákis, député de la Gauche démocratique unie (EDA), en [1].
L'ΕRΕ était un parti conservateur, qui comprenait des hommes politiques de premier plan, tels Panagiotis Kanellopoulos et Konstantinos Tsatsos.
Résultats
modifierAnnée | % | Mandats | Rang |
---|---|---|---|
1956 | 47,4 | 165 / 300 |
1er |
1958 | 41,2 | 171 / 300 |
1er |
1961 | 50,8 | 176 / 300 |
1er |
1963 | 39,4 | 132 / 300 |
2e |
1964 | 35,3 | 107 / 300 |
2e |
Références
modifier- « L'extrême droite grecque ne disparaît pas, elle se recompose », sur Slate.fr,