Union nationale des étudiants de France - unité syndicale

syndicat étudiant français (1971-1980)
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L'Union nationale des étudiants de France - Unité syndicale, est un des produits de l'éclatement de l'UNEF en 1971, d'obédience trotskyste-lambertiste.

Union nationale des étudiants de France - unité syndicale
Histoire
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Histoire

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Création en 1971

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En janvier 1971, le bureau de l'UNEF proche du Parti socialiste unifié de Michel Rocard est contraint à la démission car sa tendance est devenue minoritaire (les Etudiants socialistes unifiés gardaient le contrôle par alliance avec les maoïstes).

Il laisse donc face à face deux tendances de l'UNEF :

Les deux tendances, incapables de cohabiter, tiennent deux Congrès distincts en 1971 :

 
Évolution des syndicats étudiants français, dont les différentes UNEF.

Cet évènement marque l'éclatement de l'ancienne UNEF. À partir de 1971 et jusqu'en 2001, deux UNEF coexistent, descendantes de l'UNEF-US (UNEF puis UNEF-ID à partir de 1980) et de l'UNEF-Renouveau (UNEF, surnommée UNEF-SE à partir de 1982).

Années 1970

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Les dirigeants de l'Union nationale des étudiants de France - unité syndicale sont impliqués dans incidents violents à plusieurs reprises au début des années 1970. Pierre Nesterenko, secrétaire général de l'UNEF US[2] et membre du conseil d'administration de la MNEF[3], accompagné de Jean-Claude Boksenbaum est le représentant du syndicat invité à Prague au congrès de l'Union internationale des étudiants (UIE) se font brutalement expulser de la réunion et tabasser sous le regard des militants français de l'UEC[4]

Pierre Nesterenko est en particulier impliqué lors de la préparation du congrès de la Mutuelle nationale des étudiants de France, en juin 1973 à Marseille [5], lors d'une série de bagarres dans une réunion de la section parisienne, le 9 octobre 1972, avec des étudiants du CERES et le 31 janvier 1973 à Lille, lorsqu'il conteste la procédure de dépouillement des urnes, avec 4 autres militants trotskistes, Patrick Danlen, Olivier Ruffier des Aimes et Thierry Delgrandi, comme lui de Paris, et Serge Andzejewski, étudiant à Lille. Tous les cinq sont écroués[6] à la maison d'arrêt de Loos-les-Lille[7],[5] après la plainte de Gérard Wolber, vice-président de la MNEF depuis 1972[8] et secrétaire général des Etudiants socialistes, blessé au visage et hospitalisé, qui subit un arrêt de travail de 12 jours[5]. Nesterenko et Thierry Delgrande seront condamnés à dix jours d'emprisonnement et à 500 francs d'amende et leurs trois compagnons à 500 francs d'amende[9].

L'UNEF-US resta uniquement lambertiste jusqu'en 1978 où une tendance vraisemblablement socialiste apparaît. Alors que l'UNEF-Renouveau regroupait les étudiants communistes, mais aussi les mitterrandistes et des étudiants catholiques, avant de se radicaliser avec la rupture du Programme commun et de ne regrouper plus que des communistes avec une petite minorité socialiste du CERES.

Au Congrès de Nanterre de 1980, l'UNEF-US participe à la création de l'UNEF-ID, avec le MAS, d'obédience trotskyste (LCR) lui aussi.

Représentativité

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L'UNEF-US refuse de participer aux élections étudiantes instaurées par la loi Faure.

Les présidents de l'UNEF-US

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Archives

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Références

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  1. Frédérick Genevée, Guillaume Hoibian, Histoire de l'UNEF. Du "Renouveau" à la "réunification" (1971-2001), Paris, coédition Syllepse / Arcane 17, , 352 p. (ISBN 978-2-49304-936-0)
  2. Le Monde du 12 octobre 1972
  3. "Les lambertistes : un courant trotskiste français" par Philippe Campinchi, aux Editions Balland en 2000 [1]
  4. "La dernière génération d'octobre" par Benjamin Stora chez l'Éditeur Stock en 2003 [2]
  5. a b et c "Eléments pour une histoire politique de la mutuelle nationale des étudiants de France", par Robi Morder, dans Les Cahiers du GERME –décembre 2003 [3]
  6. "Cinq membres de l'A.J.S. sont écroués dont le secrétaire général de l'UNEF" le 3 février 1973 dans Le Monde [4]
  7. Articles dans Le Monde, Combat, et Le Figaro des 2 et 3 février 1973, cités par l'historien Robi Morder [5]
  8. "Histoire de l'extrême gauche trotskiste: De 1929 à nos jours" par Frédéric Charpier, Editions N1 [6]
  9. Article le 22 octobre 1973 dans Le Monde [7]