Une jeune fille qui va bien
Une jeune fille qui va bien est un film français réalisé par Sandrine Kiberlain, sorti en 2021. Il s'agit du premier long métrage qu'elle réalise [1].
Réalisation | Sandrine Kiberlain |
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Scénario | Sandrine Kiberlain |
Musique |
Patrick Desreumaux Marc Marder |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Curiosa Films E.D.I. Films |
Pays de production |
![]() |
Genre | Drame |
Durée | 98 minutes |
Sortie | 2021 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film est sélectionné dans la section « semaine de la critique » au festival de Cannes 2021.
Synopsis
modifierÉté 1942 à Paris, sous l'Occupation, Irène, 19 ans, est une jeune Française, juive. Elle est passionnée de théâtre et ambitionne de devenir comédienne[2]. Irène répète L'Épreuve de Marivaux pour préparer un concours d'entrée au conservatoire[3].
Fiche technique
modifierSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
- Titre original : Une jeune fille qui va bien
- Réalisation et scénario : Sandrine Kiberlain
- Musique : Patrick Desreumaux et Marc Marder[4]
- Décors : Katia Wyszkop
- Costumes : Emmanuelle Youchnovski[5]
- Photographie : Guillaume Schiffman
- Son : Jean-Pierre Duret
- Montage : François Gédigier
- Production : Olivier Delbosc et Pauline Duhault
- Sociétés de production : Curiosa Films et E.D.I. Films ; France 3 Cinéma (coproduction) ; SOFICA Cinémage 15 et SG Image 2019 (en association avec)
- Sociétés de distribution : Ad Vitam Distribution (France) ; Cinéart (Belgique), Cinéma du Parc (Québec)
- Budget : 2,972 millions d'euros[6]
- Pays de production : France
- Langue originale : français
- Format : couleur
- Genre : drame, historique
- Durée : 98 minutes
- Dates de sortie :
- France : (avant-première mondiale au festival de Cannes[7]) ; (sortie nationale)
- Belgique :
- Québec :
Distribution
modifier- Rebecca Marder : Irène
- André Marcon : André[5], le père d'Irène[2]
- Anthony Bajon : Igor[5], le frère d'Irène[2]
- Françoise Widhoff : Marceline[5], la grand-mère d'Irène[2], pour qui Sandine Kiberlain s'est inspirée de sa propre grand-mère et de Marceline Loridan-Ivens[8]
- Bastien Bouillon : Le professeur d'art dramatique[2]
- India Hair : Viviane[5], l'amie d'Irène[2]
- Florence Viala : Josiane[5], la voisine[2]
- Ben Attal : Jo[5]
- Cyril Metzger : Jacques[5]
- Jean Chevalier : Gilbert[5]
Production
modifierEn , Sandrine Kiberlain révèle, dans une interview du magazine Elle, qu'elle préparerait son premier long métrage et que « c'est un projet à long terme, qui demande beaucoup de temps, de travail »[9]. Son histoire remonte en 2010, et qu'elle a mis « une grosse année à l'écrire, seule »[1].
Le tournage commence le dans le 8e arrondissement de Paris, pour une durée de 5 semaines[1]. Il s'achève en dans le Vexin, d'où les prises de vues à Nesles-la-Vallée sur la rivière du Sausseron, ainsi qu'une route entre Hédouville et Ronquerolles en Val-d'Oise[10].
Thématiques
modifierSandrine Kiberlain, dont la famille connut aussi cette période sombre, ne voulait pas rendre le film facilement datable ou marqué par son époque, d'où l'absence d'éléments distinctifs comme les drapeaux, la SS ou la milice. La réalisatrice voulait exprimer un pan anachroniques avec des chansons contemporaines de Metronomy et Tom Waits. Le but est de se concentrer sur l'insouciance, la jeunesse, l'apprentissage et le passage à l'âge adulte d'Irène dans une atmosphère progressivement oppressante[11],[8],[12],[13],[7],[3].
Distinctions
modifierRécompense
modifier- Festival du film de Cabourg 2022 : Swann d'or de la révélation féminine pour Rebecca Marder[14]
Nomination
modifierSélection
modifier- Festival de Cannes 2021 : « Semaine de la critique », séance spéciale
Notes et références
modifier- Catherine Balle, « Sandrine Kiberlain réalise son premier film », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
- Charles Tesson, « Entretien avec la réalisatrice Sandrine Kiberlain », sur Semaine de la critique (consulté le ).
- Firouz Pillet, « Cannes 2021 Une jeune fille qui va bien, premier long métrage de Sandrine Kiberlain, présenté en compétition à la Semaine de la critique offre un fin portrait d’une jeune fille juive pendant l’occupation », sur j-mag.ch, (consulté le ).
- ↑ « Une jeune fille qui va bien », sur Semaine de la critique (consulté le ).
- « La jeune fille qui va bien », sur Ad Vitam (consulté le ).
- ↑ « Une jeune fille qui va bien », sur Scriptoclap (consulté le ).
- Lorenzo Ciavarini Azzi, « Festival de Cannes 2021. "J'avais une histoire vitale à raconter" : rencontre avec Sandrine Kiberlain qui passe derrière la caméra pour "Une jeune fille qui va bien" », sur francetvinfo.fr, .
- « ENTRETIEN. Sandrine Kiberlain : « Une jeune fille qui va bien raconte un monde avant qu'il bascule » »,
- ↑ Patrick Williams, « Sandrine Kiberlain : « J'ai adoré rencontrer ma fille, Suzanne » », Elle, no 3725, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Portrait d'une jeune fille qui va bien », sur valdoise.terredecinema.fr (consulté le ).
- ↑ « "Une jeune fille qui va bien", Sandrine Kiberlain : profession cinéaste », sur Marianne,
- ↑ « “Une jeune fille qui va bien”: Sandrine Kiberlain nous parle de son premier film », sur Vogue,
- ↑ « La partition d’Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain », sur Radio France,
- ↑ Fanny Ardant, Pascal Elbé, Françoise Fabian et Sandrine Kiberlain récompensés aux 36e journées romantiques du Festival du film de Cabourg, sur francetvinfo.fr, consulté le 19 juin 2022
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :