Un Indien dans la ville

film français d'Hervé Palud
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Un Indien dans la ville est un film français d'Hervé Palud, sorti en 1994.

Un Indien dans la ville
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Logo du film.
Réalisation Hervé Palud
Scénario Hervé Palud
Igor Aptekman
Musique Tonton David
Manu Katché
Geoffrey Oryema
Acteurs principaux
Sociétés de production TF1 Films Production
Canal+
Ice Films
Société des Producteurs de Cinéma et de Télévision
Touchstone Pictures
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 90 minutes
Sortie 1994

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Parti en Amazonie retrouver son ex-femme Patricia afin de lui faire signer l'acte de divorce dans le but de pouvoir se remarier, Stéphane Marchadot, fringant opérateur sur le marché des matières premières, découvre avec stupeur qu'il est le père de Mimi-Siku, un enfant âgé de 13 ans. Convaincu par son fils qui rêve de découvrir la tour Eiffel, Stéphane décide de l'emmener avec lui, même s'il sait que le moment est mal venu. Il ne vit que pour son travail et n'a donc pas de temps à consacrer à son fils. Arrivé à Paris, il apprend par Richard Montignac, son associé, qu'ils ont encore une option d'achat de 4 500 tonnes de soja dont le cours baisse dangereusement.

Se débarrasser du soja et gérer Mimi-Siku découvrant la vie à Paris, va être périlleux. Particulièrement parce que Mimi-Siku tombe amoureux de Sophie, la fille de Richard. Fort heureusement, leur situation financière étant soudain rétablie par une fantastique hausse du cours du soja, ils décident de fuir le monde moderne en s'installant avec les indiens d'Amazonie.

Fiche technique

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  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Bluray 10 janvier 2025

Distribution

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Production

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Tournage

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Bande originale

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  • Un Indien dans la ville, composé par Manu Katché, interprété par Geoffrey Oryema
  • Chacun sa route, composé par Ras Tea, Yovo et J-M Vespasien, interprété par Tonton David
  • Mother & Father, composé par Geoffrey Oryema, Manu Katché et Jean-Pierre Alarcen, interprété par Geoffrey Oryema et Manu Katché
  • Sunshine, composé par Jean-Pierre Alarcen, Yovo et Jean-Claude Nemro, interprété par Geoffrey Oryema et Manu Katché
  • Hello You, composé par Yovo et Manu Katché
  • La Misère, composé par Ras Tea et Yovo, interprété par Tonton David
  • You and I, composé par Manu Katché
  • Douce enfance, composé par Manu Katché
  • Innocence, composé par Manu Katché
  • Veillé, composé et interprété par Geoffrey Oryema
  • Eiffel Song, de Deep Forest

Accueil

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Accueil critique

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Le critique américain Gene Siskel, du Chicago Tribune, à l'occasion d'une projection houleuse, fit la remarque suivante après que le technicien s’excusa du fait que la dernière bobine était perdue et qu'il l'aura le lendemain : « Si cette bobine contenait miraculeusement les rushs d'édition de La Splendeur des Amberson d'Orson Welles (considéré comme le second plus grand film américain, violemment émasculé par les studios RKO, les rushs ayant été détruits), ce film n'en restera pas moins une nullité[8] ». Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, adresse également à ses lecteurs la rarissime remarque suivante : « Little Indian Big City est l'un des plus mauvais films jamais faits. J'en ai détesté chacune de ses moindres minutes imbéciles. [...] Si jamais j'apprends, quelles qu'en soient les circonstances, que vous avez vu ce film, vous serez interdit à vie de lire mes critiques[9] ». Ce film fut élu, parmi plus de 300 films, le second pire film de l'année 1996 dans la liste de Ebert & Siskel (choix de Ebert). En conclusion de leur très courue émission Siskel & Ebert (en), Siskel fait la relation entre le succès français du film et le fait, qu'au même moment, le taux de chômage du pays culmine à plus de 12 %, tandis que Ebert dit mieux comprendre pourquoi les Français pensent que Jerry Lewis est l'homme le plus drôle de la Terre.

"Une comédie vraiment rigolote, mais pas franchement originale sur le choc des cultures." (Télérama)

"Comédie populaire par excellence, le film regorge de scènes et de répliques cultes, qui finissent par rentrer dans le langage courant. De l'araignée géante Maïtika au générique fredonné par Tonton David ("Chacun sa route, chacun son chemin..."), Un indien dans la ville est entré dans l'inconscient collectif comme le font les grands films populaires au fil des années." (Première)

"En 1994, la France tombe sous le charme de ce jeune Indien d’Amazonie qui part à la découverte de Paris dans cette fable familiale porteuse d’une critique anticapitaliste bien sentie." (L'Obs)

Box-office

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Le film totalise 7 870 802 entrées.

Distinctions

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Le film a obtenu le trophée du film français en 1994 et le prix Georges de Beauregard en 1995 dans la catégorie meilleurs producteurs (Thierry Lhermitte et Louis Becker).

Autour du film

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Éditions en vidéo

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  • En France, le film Un Indien dans la ville est sorti en DVD le [10], puis ressorti à deux reprises en DVD le [11] et le [12]. Le film est également sorti en VOD le [5].

Produits dérivés

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Le film connaît en 1996 une adaptation en jeu vidéo, développée par Titus Interactive pour la console Game Boy de Nintendo. Ce jeu vidéo de plateformes consiste à faire évoluer Mimi-Siku à travers différents niveaux illustrant la jungle amazonienne et la ville[13].

Walt Disney Pictures a produit un remake de ce film intitulé Jungle 2 Jungle (Un Indien à New York) (1997). Ce film fut élu, parmi plus de 300 films, « le » pire film de l'année 1997 dans la liste de Ebert & Sickel (choix de Sickel)[14]. Sickel compare ce remake et l'original à Crocodile Dundee, qui a su faire auparavant de la même formule d'histoire un authentique succès.

Commentaires

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  • Ce film relance la carrière de Thierry Lhermitte, après que ce dernier connut plusieurs échecs.
  • Thierry Lhermitte s'est particulièrement occupé de la promotion du film à l'étranger. Cela a été une réussite puisqu'il s'est très bien vendu aux États-Unis.
  • Dans le film, il est dit que Mimi-Siku a choisi ce nom lui-même parce qu'il sonnait bien et que cela veut dire « pipi de chat ». Cette anecdote est réelle. De fait, elle est citée dans le livre Antecume ou une autre vie d'André Cognat publié en 1977[15].
  • Chick Ortega et Patrick Timsit ont joué précédemment dans Une époque formidable….

Notes et références

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  1. Bien que le film soit coproduit par la France et les États-Unis, le site officiel du magazine de cinéma français premiere.fr considère que le film est français.
  2. Classification États-Unis : « Classé PG pour son langage grossier, sa sensualité adolescente et ses scènes de violence légère. »

Références

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  1. a b et c « Un Indien dans la ville », sur repertoire.cinema.mcc.gouv.qc.ca (consulté le ).
  2. « Sociétés de production du film Un Indien dans la ville », sur premiere.fr (consulté le ).
  3. « Budget du film Un Indien dans la ville », sur JP box-office.com (consulté le ).
  4. « « Un Indien dans la ville » » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  5. a et b « Un Indien dans la ville » (fiche film), sur Allociné (consulté le ).
  6. « Visa et Classification - Fiche œuvre Un Indien dans la ville », sur CNC, (consulté le ).
  7. Anne-Charlotte de Langhe et Aude Vernuccio, « Le cinoche à la trace », in Le Figaroscope, semaine du mercredi 10 au 16 avril 2013, page 6.
  8. Siskel & Ebert : Worst of 1996.
  9. (en) « Little Indian, Big City movie review (1996) / Roger Ebert », sur rogerebert.com (consulté le ).
  10. « Sortie DVD », sur dvdfr.com (consulté le ).
  11. « Ressortie en DVD », sur dvdfr.com (consulté le ).
  12. « Nouvelle ressortie en DVD », sur dvdfr.com (consulté le ).
  13. Un Indien dans la ville - Consoles + n°48 - p.170 (novembre 1995).
  14. « siskelandebert.org/video/A3BB1… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  15. * André Cognat (récit recueilli par Claude Massot), Antecume ou une Autre vie, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Collection Vécu » (no 99), , 337 p. (ISSN 0750-7755, OCLC 417596536, BNF 34704240, SUDOC 000588598). - Planche photos après la page 128.

Liens externes

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