Un cas de conscience
Un cas de conscience (titre original : A Case of Conscience) est un roman de science-fiction, écrit par James Blish, publié aux États-Unis en 1958.
Un cas de conscience | |
Couverture du magazine IF de septembre 1953, dans lequel était publié le roman. | |
Auteur | James Blish |
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Pays | États-Unis |
Genre | Science-fiction |
Version originale | |
Langue | Anglais américain |
Titre | A Case of Conscience |
Éditeur | Ballantine Books |
Lieu de parution | New York |
Date de parution | 1958 |
ISBN | 0-345-43835-3 |
Version française | |
Traducteur | Jean-Michel Deramat |
Éditeur | Denoël |
Collection | Présence du futur |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1959 |
Type de média | Livre papier |
Nombre de pages | 224 |
ISBN | 2-207-30030-7 |
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Présentation de l'œuvre
modifierAbordant un sujet sulfureux, celui de la religion, ce roman a d'abord été refusé par la plupart des grandes revues américaines. La première partie fut publiée sous forme de novella en 1953 dans les colonnes du magazine américain If, publication mineure à l'époque qui n'était pas encore intégrée au groupe comprenant la revue Galaxy. C'est l'un de ses éditeurs, Larry T. Shaw, qui fit le choix de le publier[1].
Il se rattache au « cycle des Pâques noires », auquel appartiennent également les romans ultérieurs :
- Pâques noires (Black Easter, 1968, intitulé Faust Aleph-null dans une publication en feuilleton dans un magazine en 1970),
- le Lendemain du jugement dernier (The Day After Judgement, 1972, initialement publié en magazine en 1970)[2].
Résumé
modifierNouvellement découverte, la planète Lithia est un monde idéal où vivent dans une parfaite harmonie de grands sauriens doués d'intelligence. Il n'existe, dans ce jardin d'Éden, aucun ordre social contraignant, aucun système politique ni aucune morale. Les créatures habitant Lithia vivent dans un monde qui ne connaît pas le mal, mais qui ignore Dieu également. Aussi, le père Ruiz-Sanchez, exobiologiste et membre de la confrérie de Jésus, en vient-il à se demander si Lithia est la création de Dieu ou du Diable ?
Critiques spécialisées
modifierTout en reconnaissant les qualités du roman, Jacques Sadoul a critiqué sa conclusion surprenante mais peu crédible :
« Le récit est très intéressant, mais il faut reconnaître que la fin de James Blish est ratée et d'une grossière invraisemblance. Néanmoins, en raison de l'originalité de son sujet, A case of conscience est un livre à lire et c'est en tout cas le roman le plus intéressant paru au cours des premières années de If[1]. »
Prix littéraires
modifierUn cas de conscience a obtenu le prix Hugo du meilleur roman 1959. Le roman court (novella) du même titre et sur lequel est basé le roman a remporté le prix Hugo du meilleur roman court 1954 (attribué rétrospectivement en 2004).
Éditions
modifier- Éditions Denoël, coll. Présence du futur no 30, 1959 (ISBN 2-207-30030-7)
- Éditions Gallimard, coll. Folio SF no 231, (ISBN 2-07-030946-0)
Notes et références
modifier- Jacques Sadoul, Histoire de la science-fiction moderne 1. Domaine anglo-saxon, J'ai Lu, p. 264.
- Le wikipedia anglophone rattache quant à lui ce roman à une série intitulée « After Such Knowledge » qui, outre les trois romans du cycle les Pâques noires, inclurait également le roman Doctor Mirabilis (1964).
Liens externes
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- Ressources relatives à la littérature :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :