Un amour de Tchekhov

film sorti en 1969

Un amour de Tchekhov (russe : Сюжет для небольшого рассказа, Sujet dlia nebolchovo rasskaza, littéralement : Sous réserve d'une histoire courte) est un film franco-soviétique de Sergueï Ioutkevitch, sorti en 1969.

Un amour de Tchekhov
Description de cette image, également commentée ci-après
De gauche à droite : Nikolaï Grinko, Marina Vlady et Iya Savvina dans une scène du film.
Titre original Сюжет для небольшого рассказа
Sujet dlia nebolchovo rasskaza
Réalisation Sergueï Ioutkevitch
Scénario Leonid Maliouguine (ru)
Acteurs principaux
Sociétés de production Mosfilm
Telcia Films
Pays de production Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau de la France France
Genre Biographie
Comédie dramatique
Durée 86 min
Sortie 1969

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Anton Tchekhov se remémore la passion qu'il éprouva, avant son mariage avec l'actrice Olga Knipper, pour la chanteuse Lika Mizinova qui lui inspira plus tard le personnage de Nina de sa pièce La Mouette.

Fiche technique

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Distribution

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Production

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Casting

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Marcel Ferrand, de l'INALCO rend un hommage posthume à son collègue l'auteur Dimitri Sorokine (1922-1982) figurant dans le film[DS 2].

Tournage

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  • Période de prises de vue : 1968-1969.
  • Intérieurs : studios Mosfilm (URSS).
  • Marina Vlady[4] : « Tout se tourne devant des décors peints comme au théâtre, avec d'exquis trucages, et une musique composée et interprétée au piano par Rodion Chédrine[5]. Je découvre d'abord les costumes : essayages quotidiens pendant un mois ! […] Je vois pénétrer dans la salle de maquillage celui qui va interpréter Anton Pavlovitch Tchekhov. […] Nicolaï Grinko, célèbre acteur ukrainien, a joué dans tous les films de Tarkovski. […] Je découvrirai bientôt son étonnante capacité à utiliser son corps pour interpréter, sans texte, des sentiments profonds ; désarroi, allégresse, déception, angoisse. C'est ce qu'on appelle, dans le métier, un acteur « organique ». […] Magnifique d'humanité et de profondeur, pour lequel j'ai gardé une amitié qui a duré jusqu'à sa disparition. […] Un amour de Tchekhov est sans doute l'une des œuvres les plus achevées de ma carrière. On ne l'a vue sur les écrans français que durant deux petites semaines. Dix mois de travail (payés en roubles non convertibles !) et un doublage parfait pour lequel Jean Rochefort a prêté à Nicolaï Grinko le ton de sa voix la plus juste, le plus tendre, en un mot le plus tchékhovien, entouré de Gabriel Cattand et d'Arlette Thomas, eux aussi parfaits, tous dirigés par Élie Fabrikant, notre producteur français, d'origine russe, qui a réalisé un remarquable travail en traduisant et adaptant le texte original. »

Notes et références

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  1. Marcel Ferrand de l'INALCO à propos de la présence de son collègue l'auteur Dimitri Sorokine dans la distribution : « Son talent d'acteur n'était pas commun à preuve que Sergueï Ioutkevitch n'hésita pas à lui confier un rôle dans un film qui eu un certain succès, Un amour de Tchekhov ».
  2. Dans la nécrologie de Dimitri Sorokine par Marcel Ferrand extraite d'un article paru dans le no 31 du bulletin L'Enseignement du russe, pages 113-114, janvier 1984.

Références

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  1. IMDb Production et distribution
  2. Unifrance
  3. IMDb dates de sortie
  4. Extrait de ses mémoires, 24 images / seconde, Éditions Fayard, Paris, 2005 (ISBN 2-213-62358-9).
  5. Graphie du patronyme retranscrite par Marina Vlady (note de l'éditeur).

Liens externes

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