Stade de Twickenham

stade de rugby à Londres
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Le stade de Twickenham, appelé habituellement Twickenham ou Twickers[1], est une enceinte consacrée au rugby à XV. Localisée à Twickenham, au sud-ouest de Londres, c'est une arène de 82 000 places.

Stade de Twickenham
Le stade de Twickenham.
Généralités
Surnom
The Cabbage Patch, Twickers, Headquarters
Adresse
Rugby Road
Twickenham, Middlesex, TW1 1DZ
Construction et ouverture
Construction
Ouverture
Architectes
Archibald Leitch (estrades populaires) (), Mather & Co (d) (World Rugby Museum) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ingénieurs
Cundall Johnston and Partners (en) (estrades populaires) (depuis ), Arup (estrades populaires) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Rénovation
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Administration
Équipement
Surface
Pelouse naturelle
Capacité
82 000
Tribunes
North Stand
East Stand
South Stand
West Stand
Affluence record
Dimensions
105 m × 70 m
Localisation
Coordonnées
Carte

Le stade est le siège de la Fédération anglaise de rugby à XV, la Rugby Football Union, il est utilisé par l'équipe d'Angleterre de rugby à XV lors du Tournoi des Six Nations et pour ses test matches. La finale du Championnat d'Angleterre de rugby à XV se dispute également dans cette enceinte tout comme celle de la Coupe d'Angleterre de rugby à XV qui fut disputée ici jusqu'en 2009. Ce stade est aussi utilisé pour certains des matches de la Coupe d'Europe de rugby. Bien qu'il soit prévu essentiellement pour le rugby à XV, le stade a aussi été utilisé pour des concerts de groupes de rock tels que The Eagles, les Rolling Stones, Iron Maiden, U2 et The Police. Lady Gaga s'y est produite à deux reprises, les 8 et , pour sa tournée Born This Way Ball.

Historique

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La RFU achète un terrain utilisé pour la culture du chou à Twickenham en 1907 et fait construire une première tribune en 1908[2]. Le premier match disputé à Twickenham oppose les Harlequins au Richmond F. C. le , et le premier match international a lieu le entre les équipes d'Angleterre et du pays de Galles. Le stade a alors une capacité de 20 000 places.

Pour marquer le cinquantenaire du stade, en 1959, une équipe jointe de l'Angleterre et du pays de Galles bat une équipe jointe de l'Irlande et de l'Écosse (26-17).

Le , une sélection internationale affronte l'Angleterre à l'occasion du centenaire de la Fédération anglaise de rugby à XV (RFU). Le XV étranger, composé à l'invitation du président de la RFU, comprend des joueurs australiens, fidjiens, français, néo-zélandais et sud-africains. Il remporte la rencontre sur le score de 28 à 11.

Le , à l'occasion d'un match entre l'Angleterre et l'Irlande, les Anglais perdent (0-3) à la mi-temps puis prennent l'avantage en deuxième mi-temps en marquant plusieurs essais. Les supporters anglais chantent alors spontanément Swing Low, Sweet Chariot après le troisième essai. C'est devenu depuis le chant d'encouragement des supporters anglais de rugby[3],[4].

Plusieurs matches de la Coupe du monde 1991 ont été disputés à Twickenham : trois matches de la poule de qualification dont faisait partie l'Angleterre et surtout la finale qui est remportée par l'Australie aux dépens de l'Angleterre (12-6).

Twickenham a aussi été retenu pour des matches de la Coupe du monde 1999 organisée par le pays de Galles. L'Angleterre y dispute ses trois matches de poule et un match de barrage contre l'équipe des Fidji. Les deux demi-finales y sont également jouées.

Lorsque Clive Woodward est à la tête de l'équipe anglaise, Twickenham devient une véritable forteresse pour ses adversaires : les Anglais y disputent alors 19 rencontres consécutives sans défaite (d' à ).

Le , l'International Rugby Board organise un match de soutien aux victimes du tsunami de décembre 2004. Le match oppose des équipes représentant les hémisphères nord et sud.

Le , l'Angleterre subit la plus lourde défaite de son histoire dans son fief de Twickenham face au XV de France. Celui-ci s'impose 53 à 10 lors d'une rencontre « historique » vécue comme « humiliante » par les Anglais[5],[6],[7].

Coupe du monde de rugby à XV

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Poule A   Angleterre 012 - 180 Nouvelle-Zélande  
Poule A   Angleterre 036 - 60 Italie  
Poule A   Angleterre 037 - 90 États-Unis  
Finale   Angleterre 06 - 12 Australie  
Poule B   Angleterre 67 - 70 Italie  
Poule B   Angleterre 16 - 30 Nouvelle-Zélande  
Poule B   Angleterre 101 - 10 Tonga  
Barrage   Angleterre 45 - 24 Fidji  
Demi-finale   Australie 27 - 21 Afrique du Sud  
Demi-finale   Nouvelle-Zélande 31 - 43 France  

Le , le stade accueille la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby 2015 ainsi que le match d'ouverture Angleterre - Fidji, remporté par les Anglais (35-11). Il est aussi réservé pour l'organisation des demi-finales et de la finale.

Poule A   Angleterre 35 - 11 Fidji  
Poule D   France 32 - 10 Italie  
Poule A   Angleterre 25 - 28 Pays de Galles  
Poule A   Angleterre 13 - 33 Australie  
Poule A   Australie 15 - 60 Pays de Galles  
Quart de finale   Afrique du Sud 23 - 19 Pays de Galles  
Quart de finale   Australie 35 - 34 Écosse  
Demi-finale   Afrique du Sud 18 - 20 Nouvelle-Zélande  
Demi-finale   Argentine 15 - 29 Australie  
Finale   Nouvelle-Zélande 34 - 17 Australie  

Aménagements du stade

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Depuis l'achat du terrain en 1907, le stade est l’objet de plusieurs aménagements avec dès 1921 la construction de la tribune Nord puis en 1927 l’extension de la tribune Est pour porter la capacité du stade à 12 000 places. La tribune Sud est ensuite modifiée pour amener la capacité de Twickenham à 20 000 places et la tribune Ouest est à son tour aménagée en 1932.

La tribune Sud doit être interdite aux spectateurs en raison de défauts dans sa structure, elle est reconstruite du début des années 1980 au milieu des années 1990. Après de nouveaux travaux engagés en 1992 et terminés en 1995, la capacité du stade est portée à 75 000 places assises.

Une ultime extension du stade a été réalisée avec la réfection de la tribune Sud[8], portant ainsi la capacité du stade à 82 076 places.

Pour son premier match dans cette enceinte rénovée, le , le XV de la Rose s'incline 20-41 face aux All Blacks devant une foule record de 82 076 spectateurs.

Il y a même une IRM au sein du stade qui servit notamment au diagnostic de la rupture des ligaments croisés de Jimmy Marlu en 2005 lors de la rencontre de coupe d'Europe opposant le Biarritz Olympique aux London Irish.

Autres utilisations du stade

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Rugby à XIII et rugby à sept

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Bien que Twickenham soit essentiellement utilisé pour des rencontres de rugby à XV, d'autres manifestations sportives s'y sont déroulées. En 2000, un match de rugby à XIII a opposé l'Australie à l'Angleterre dans le cadre de la Coupe du monde de rugby à XIII.

Depuis 2001, le stade accueille un tournoi international de rugby à sept, le London Sevens, l'étape anglaise des World rugby Sevens Series.

Twickenham est aussi le siège d'un musée qui retrace toute l'histoire du rugby, on peut voir en particulier un maillot porté lors du premier match de rugby disputé en 1871 entre l'Angleterre et l'Écosse.

Concerts

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En raison des travaux de construction du Wembley Stadium, plusieurs manifestations sont transférées de Wembley à Twickenham. C'est le cas notamment de concerts des Rolling Stones (un des concerts donne lieu à un enregistrement que l'on retrouve sur le DVD Four Flicks).

Football américain

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Le stade accueille des matches de la National Football League dans le cadre de la série internationale de la NFL en 2016 et 2017.

Galerie

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Quelques photos du stade de Twickenham :

Notes et références

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  1. (en) Twickers learning from us Scots as petty tyranny crosses border, sur sport.guardian.co.uk
  2. (en) « How Twickenham grew from a cabbage patch into a cathedral of rugby », sur www.rugbyworldcup.com (consulté le ).
  3. (en) Grand Slam: How did you celebrate?, sur bbc.co.uk.
  4. (en) Swing Low, Sweet Chariot, sur anthem4england.co.uk.
  5. « Six nations 2023 : un XV de France royal humilie l'Angleterre dans une victoire historique à Twickenham », sur Franceinfo, (consulté le ).
  6. Léo Faure, « 6 Nations 2023 - Angleterre - France : tous les records qui sont tombés pendant ce "crunch" », sur Rugbyraman, (consulté le ).
  7. (en) « England suffer historic humiliation after France’s Twickenham tour de force », sur The Guardian, (consulté le ).
  8. (en) Photos des travaux prises en mai 2006, vérifié le 12-10-09

Annexes

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Bibliographie

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  • (en) Ed Harris, Twickenham: The History of the Cathedral of Rugby, Sportsbooks, , 192 p. (ISBN 9781899807291)
  • (en) Iain Spragg, Twickenham: 100 Years of Rugby's HQ, Vision Sports Publishing, , 256 p. (ISBN 9781905326761)

Articles connexes

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Liens externes

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