Turner Entertainment

Turner Entertainment Company est une société créée en 1986 par Ted Turner à la suite du rachat du studio Metro-Goldwyn-Mayer et de son catalogue.

Turner Entertainment Company
logo de Turner Entertainment

Création 2 août 1986
Fondateurs Ted Turner
Forme juridique filiale
Siège social Drapeau des États-Unis États-Unis
Actionnaires Warner Bros. DiscoveryVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité divertissement
Société mère Warner Bros. Entertainment
Site web www.turner.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Ce catalogue comprenait alors, outre les films de la MGM, les films Warner Bros. antérieurs à 1949, la majorité du catalogue RKO et une partie des films de United Artists. Quand Turner revendit la MGM peu de temps après, il conserva le catalogue au sein de Turner Entertainment.

Turner Entertainment a joué un rôle important dans la conservation et la restauration de classiques comme Casablanca, King Kong, Parade de printemps ou Le Chanteur de Jazz, qui passent fréquemment sur les chaînes de télévision par câble de la société, TBS, TNT et Turner Classic Movies.

Aujourd'hui, Turner Entertainment n'exerce plus d'activités et sert seulement de détentrice des droits de plusieurs productions, qui sont gérés par sa maison mère, Warner Bros. Entertainment, elle-même une filiale du groupe Warner Bros. Discovery.

Anciennes filiales

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Polémique

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En 1989, Turner Entertainment décide de coloriser le film Quand la ville dort de John Huston et conclut un accord avec La Cinq afin de diffuser cette version colorisée. Les héritiers de John Huston s'y opposent, intentant un procès contre l'exploitation de cette version, ils sont déboutés aux États-Unis. Le , Quand la ville dort est interdit de diffusion en France. Mais le , La Cinq gagne en appel, et diffuse le film le [1] (le lendemain de l'anniversaire de la mort de Marilyn Monroe). Finalement, le , la cour de cassation casse et annule l'arrêt rendu le , et donne raison aux héritiers du cinéaste[2] arguant que cette transformation de l'œuvre ne peut se faire, au nom du droit moral, sans l'accord de l'artiste ou de ses ayants droit[3].

Notes et références

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  1. « Programme télé du 5 au 11 août 1989 », Télé 7 Jours, no 152,‎ , p. 32 (ISSN 0153-0747)
  2. rendu de la cour de cassation, chambre civile, 28 mai 1991
  3. Marguerite-Marie Ippolito, Image, droit d'auteur et respect de la vie privée, L'Harmattan, 2007 - p. 144