Trote y galope
Le Trote y galope (espagnol : Trocha y Galope Reunido Colombiano) est une race de chevaux d'allures, originaire de Colombie, développée à partir du Paso fino colombien dans les années 1930. Cette race est caractérisée par ses allures, un trot sans phase de suspension et un galop rassemblé.
Cheval « trochador galopero » alezan | |
Région d’origine | |
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Région | Colombie |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval d'allures |
Taille | 1,40 à 1,52 m |
Poids | 300 à 320 kg |
Robe | Généralement alezan |
Autre | |
Utilisation | Selle |
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Histoire
modifierLa race est connue sous de nombreux noms, dont « Trota y galope », « Troton », et « Trochau y galope reunido colombiano »[1]. Ses ascendants sont l'Andalou, le Criollo, le Paso Fino, et peut-être le Pur-sang[2]. Il est distingué des autres races de chevaux colombiennes par le fait qu'il « trotte et galope »[2]. La race dispose d'un stud-book[3].
Description
modifierIl présente le type du cheval colonial espagnol, et est proche du Paso Fino[2]. La base de données DAD-IS indique une taille moyenne de 1,40 m chez les femelles et 1,45 m chez les mâles, pour un poids moyen respectif de 300 et 320 kg[3]. Le guide Delachaux (2014) cite 1,44 m à 1,52 m en moyenne[1]. CAB International (2016) indique 1,42 m à 1,50 m[2].
L'encolure est arquée et portée très haut[1]. La crinière est coupée suivant une tradition locale[1].
La robe est le plus souvent alezane[3],[2], mais toutes les couleurs sont possibles[2], sauf le pie[1].
Allures
modifierLe trot n'a pas de phase de suspension, ce qui le rend particulièrement confortable pour un cavalier[4]. Le Trote y galope a fait l'objet d'une étude visant à déterminer la présence de la mutation du gène DMRT3 à l'origine des allures supplémentaire : l'étude de 4 sujets a permis de détecter la présence de cette mutation chez l'un d'entre eux, et de confirmer l’existence de chevaux avec des allures supplémentaires (la trocha) parmi la race[5].
Utilisations
modifierIl est essentiellement employé comme cheval de selle, il sert notamment pour le travail du bétail[2], il peut aussi pratiquer la randonnée et le dressage[1].
Diffusion de l'élevage
modifierL'étude menée par l'Université d'Uppsala en 2007 le signale comme race locale sud-américaine, qui n'est pas menacée d'extinction[6]. La race est réputée commune et populaire en Colombie, elle est également présente en petits nombres aux États-Unis[1],[3].
Notes et références
modifier- Rousseau 2014, p. 498.
- Porter et al. 2016, p. 510.
- DAD-IS.
- Hendricks 2007, p. 464.
- (en) M. Promerová, L. S. Andersson, R. Juras et M. C. T. Penedo, « Worldwide frequency distribution of the ‘Gait keeper’ mutation in the DMRT3 gene », Animal Genetics, vol. 45, no 2, , p. 274–282 (ISSN 1365-2052, DOI 10.1111/age.12120, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 61 ; 68.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- (en) « Trocha y Galope Reunido Colombiano / Colombia (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS)
Bibliographie
modifier- [Hendricks 2007] (en) Bonnie Lou Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 2e éd., 486 p. (ISBN 0-8061-3884-X, OCLC 154690199), « Trote en galope ». .
- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), « Trote y galope », p. 451. .
- [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « trote y galope », p. 498. .