Trojans de l'USC (football américain)

Le programme de football américain des Trojans de l'USC représente l'université de Californie du Sud située à Los Angeles en Californie au sein de la NCAA Division I Football Bowl Subdivision (FBS).

Trojans de l'USC
(football américain)
Description de l'image USC Trojans logo.svg.
Fondé en 1888
Président Mike Bohn (en) (directeur sportif)
Entraîneur Lincoln Riley (en)
Ville Los Angeles, Californie
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Championnat NCAA
Ligue NCAA Division I FBS
Conférence Big Ten Conference (à partir de 2024)
Site web https://usctrojans.com/sports/football

Stade

Description de l'image Rams-Saints-2019.jpg.

Capacité 77 500 spectateurs

Maillots

Couleurs (carmin et or)
Description de l'image Sc trojans football unif.png.

Champion 1928, 1931, 1932, 1939, 1962, 1967, 1972, 1974, 1978, 2003, 2004

Saison en cours

Membre de la Pacific-12 Conference depuis la saison 1959, elle rejoint la Big Ten Conference en 2024[1].

Le programme a décroché le titre national en NCAA à 11 reprises (1928, 1931, 1932, 1939, 1962, 1967, 1972, 1974, 1978, 2003 et 2004).

Histoire

modifier
 
La première équipe de football américain de l'UCS en 1888. Avant d'être dénommés Trojans les joueurs étaient appelés les Méthodistes de l'USC (USC Methodists).

L'équipe de football américain de l'USC a débuté ses activités en 1888 en remportant 16 à 0 son premier match joué le contre l'Alliance Athletic Club. Frank Suffel (en) et Henry H. Goddard étaient les entraîneurs de l'équipe formée autour du quarterback Arthur Carroll lequel s'était porté volontaire pour confectionner les pantalons de l'équipe (il deviendra tailleur par la suite)[2]. L'USC rencontre pour la première fois une équipe universitaire en automne 1889 remportant 40 à 0 le match joué contre Université Loyola Marymount [2]

En 1893, l'USC devient membre de l'Intercollegiate Football Association of Southern California (précurseur de la Southern California Intercollegiate Athletic Conference (en)). Cette association était composée de l'USC, de l'Occidental College, de la Throop Polytechnic Institute (Cal Tech) et de Chaffey College (en). Pomona College et Los Angeles High School (en) avaient décliné l'invitation[3].

Avant d'être officiellement surnommé les « Trojans » (Troyens en français), les athlètes de l'USC étaient appelés « Wesleyans », « Methodists » iu encore « Fighting Methodists » (combattants méthodistes en français). Au cours des premières années, la restriction aux déplacements modérés et la rareté des équipes universitaires majeures sur la côte ouest ont limité les rencontres aux collèges et universités situées du sud de la Californie. L'USC a ainsi régulièrement joué contre Occidental, Cal Tech, Whittier, Pomona et Loyola. Le premier déplacement de l'USC hors de la Californie du Sud a été un match joué le contre le Cardinal de Stanford (défaite 16 à 0). Alors que ces deux équipes ne se reverront qu'en 1918 (Stanford ayant abandonné le football américain pour rugby à XV au cours des années qui suivirent), ce fut aussi le premier match de l'USC contre un futur adversaire de la Pacific-12 Conference et le début de sa plus ancienne rivalité. Pendant cette période, l'USC jouera quelques matchs contre de futurs rivaux de la Pac-12 comme les Beavers d'Oregon State (1914), les Golden Bears de la Californie (1915), les Ducks de l'Oregon (1915), les Wildcats de l'Arizona (1916) et les Utes de l'Utah (1915-1917, 1919).

Entre 1911 et 1913, l'USC suit l'exemple de la Californie et de Stanford et abandonne le football américain au profit du rugby à XV. Les résultats sont désastreux, l'USC étant solidement vaincue par des programmes plus expérimentés tandis que l'université elle-même connaissait des revers financiers. C'est durant cette période qu'Owen R. Bird, journaliste sportif pour le Los Angeles Times, invente le surnom de « Trojans », qui, selon lui, correspondait bien « aux athlètes, entraîneurs et directeurs de l'université qui devaient travailler avec de terribles handicaps contre des rivaux plus grands et mieux équipés »[2].

Après plusieurs décennies de compétition, l'USC acquiert d'abord au début des années 1920 une notoriété nationale sous la direction de l'entraîneur principal « Gloomy » Gus Henderson (en). Une autre étape importante est franchie sous Henderson en 1922, lorsque l'USC rejoint la Pacific Coast Conference (en) (PCC), précurseur de la Pac-12 moderne. Le succès se poursuivi sous la direction de l'entraîneur Howard Jones (en) de 1925 à 1940, lorsque les Troyans étaient une des rares équipes dominantes au niveau national. C'est à cette époque que l'équipe se fait connaître sous le nom de « Thundering Herd » et qu'elle remporte ses quatre premiers titres nationaux.

Au cours des années ayant suivi le mandat de Jones, l'USC n'a du succès que par intermittence, Jeff Cravath (en) (entraîneur de 1942 à 1950) remportant le Rose Bowl en 1943 et 1945 et Jess Hill (en) (entraîneur de 1951 à 1956) remportant le Rose Bowl en 1953. De 1957 à 1959, l'équipe, entraînée par Don Clark (en) comprend l'Offensive tackleRon Mix (en), joueur « All American » en 1959 et futur Hall of Famer.

Le programme entre dans un nouvel âge d'or avec l'arrivée de l'entraîneur principal John McKay (en) (1960-1975). Au cours de cette période, les Troyans produisent deux vainqueurs au trophée Heisman (Mike Garrett (en) et O. J. Simpson) et remportent quatre championnats nationaux (1962, 1967, 1972 et 1974). L'influence de McKay se poursuit même après son départ pour la NFL lorsque l'entraîneur adjoint, John Robinson (en) (1976-1982) le remplace. Sous Robinson, l'USC produit deux autres vainqueurs du trophée Heisman (Charles White et Marcus Allen) et remporte un autre championnat national en 1978 (partagé avec Alabama alors que l'USC a battu cette équipe 24 à 14 en cours de saison).

Le , l'USC ouvre sa saison sous la direction du légendaire entraîneur Paul "Bear" Bryant en visitant l'Université de l'Alabama et devient la première équipe entièrement intégrée (avec des joueurs noirs) à jouer dans l'État de l'Alabama [4]. Le match se termine par une large victoire (42 à 21) des Troyans. Plus important encore, les six touchdowns inscrits par l'USC l'ont été par des joueurs noirs dont deux par le running back Sam "Bam" Cunningham (en), contre une équipe entièrement composée de joueurs blancs du Crimson Tide[5]. Après le match, Bryant a réussi à persuader l'université d'Alabama d'autoriser les joueurs noirs à jouer, accélérant l'intégration raciale du football américain en Alabama et dans le Grand Sud[4],[6].

Dans les années 1980, l'équipe ne rempote pas de titre national, bien qu'elle ait continué à connaître un succès relatif, classée dans le Top 20 du classement AP et remportant quelques titre de la Pac-10 Conférence sous la direction des entraîneurs principaux Ted Tollner (en) (1983–1986) et Larry Smith (en) (1987–1992). Chaque entraîneur a mené l'équipe à une victoire au Rose Bowl et l'USC a terminé un championnat trois fois parmi les dix meilleures équipes du pays. En 1993, Robinson a été nommé entraîneur principal une deuxième fois, menant les Trojans à la victoire au Rose Bowl 1996 joué contre Northwestern.

C'est à cette époque que l'USC n'a pas pu vaincre ses rivaux. Ce manque de victoire a perduré 13 saisons (1983–1995, y compris le match nul 17 à 17 de 1994) par rapport à Notre Dame et 8 saisons (1991–1998) par rapport à l'UCLA, ce qui était inacceptable pour de nombreux supporters de l'USC. Sous Robinson (dès 1993), les Troyans affichaient un bilan de 2–2–1 contre Notre Dame, mais ils ont été incapables de battre l'UCLA. Après avoir affiché un bilan de 6–6 en 1996 et 6–5 en 1997, Robinson est renvoyé. En 1998, c'est l'entraîneur principal Paul Hackett qui reprend l'équipe, mais son bilan (19-18 sur trois saisons) est encore plus décevant que ceux de ses récents prédécesseurs. En 2000, certains observateurs supposent que les jours de domination nationale du football américain universitaire par l'USC se sont estompés. Le bilan de l'équipe de 37–35 de 1996 à 2001 est leur deuxième pire bilan (calculé sur cinq saisons consécutives) de l'histoire de l'USC (seule le bilan de 29–29–2 établi de 1956 à 1961 était pire). La période de quatre années consécutives est la première et seule fois où l'USC n'a pas terminé dans les 20 meilleures équipes du pays.

 
Pete Carroll en 2004.

En 2001, le directeur sportif Mike Garrett (en) libère Hackett et engage Pete Carroll, ancien entraîneur principal de la NFL. Carroll obtient un bilan de 6–6 lors de sa première saison et perd 6 à 10 contre l'Utah au Las Vegas Bowl. Après cela, l'équipe connait un grand succès, se classant parmi les dix meilleures équipes du pays, à l'exception de 2009 au cours de laquelle l'équipe a perdu quatre matchs de saison régulière.

Descriptif du programme avant la saison 2024

modifier
  • Couleurs : (carmin et or)
  • Bilan des matchs [7]:
    • Victoires : 875 (69,5 % - Les statistiques ne prennent pas en compte 2 victoires obtenues en 2004 et les 12 victoires et la défaite de 2005, la NCAA ayant annulé ces résultats.)
    • Défaites : 368
    • Nuls : 54
  • Bilan des Bowls :
    • Victoires : 35 (63,6 %)
    • Défaites : 20
    • Nuls : 0
  • Titres :
    • Titres nationaux réclamés par USC : 11 (1928, 1931, 1932, 1939, 1962, 1967, 1972, 1974, 1978, 2003, 2004)
    • Titres non réclamés par USC : 6 (1929, 1933, 1976, 1979, 2002, 2007)
    • Titres de conférence : 37
    • Titres de la division South de la Pacific-12 : 4 (2015, 2017, 2020, 2022)
  • Joueurs :
    • Vainqueurs du Trophée Heisman : 8 (Mike Garrett (1965), O.J. Simpson (1968), Charles White (1979), Marcus Allen (1981), Carson Palmer (2002), Matt Leinart (2004), Caleb Williams (2022))
    • Sélectionnés All-American : 80

Palmarès

modifier

Titres nationaux

modifier

L'USC a remporté 17 championnats nationaux selon les principales agences de sélection non désignées par la NCAA[8]. L'université en réclame 11 dont 7 accordés par l'Associated Press (AP) et/ou USA Today (Coache's Poll)[9].

Deux des titres de l'USC (1928 et 1939) sont basés sur le Dickinson System, une formule créée par un enseignant de l'université de l'Illinois ayant permis de décerner les titres nationaux entre 1926 et 1940. Le système Dickinson est cité dans le livre officiel des records NCAA FBS de 2010 en tant qu'organe de sélection national légitime[10].

En 2004, l'USC a reconnu son équipe de 1939 comme une des équipes ayant remporté le titre national[11],[12].

L'équipe de 2004 avait été forcée d'annuler les deux derniers matchs de sa saison, y compris l' Orange Bowl 2005 en raison des sanctions prises par la NCAA à la suite de la perte de contrôle institutionnel, et notamment en relation avec Reggie Bush. L'USC a fait appel des sanctions mais a été déboutée et a perdu le championnat de 2004[13]. L'AP n'a pas modifié son classement 2004 estimant que les Trojans avaient remporté à égalité le titre de 2004[13].

Saison Entraîneur Agences de sélection Bilan
G-P-(N)
Bowl # AP # Coache's
1928 Howard Jones Dickinson System, Sagarin 9–0–(1)
1931 Berryman, Billingsley, Boand, Dickinson, Dunkel, Helms, Houlgate, Football Research, NCF, Poling, Sagarin, Sagarin (ELOChess), Williamson 10–1 Rose Bowl gagné
1932 Berryman, Billingsley, Boand, Dunkel, Football Research, Helms, Houlgate, NCF, Parke Davis, Poling, Sagarin, Williamson 10–0 Won Rose
1939 Dickinson 8–0–(2) Rose Bowl gagné # 3
1962 John McKay AP, Berryman, DeVold, Dunkel, FB News, Football Research, FWAA, Helms, NCF, NFF, Poling, UPI (coaches), Williamson 11–0 Rose Bowl gagné # 1 # 1
1967 AP, Berryman, Billingsley, DeVold, FB News, Football Research, FW, Helms, Matthews, NCF, NFF, Sagarin, Sagarin (ELO-Chess), UPI (coaches) 10–1 Rose Bowl gagné # 1 # 1
1972 AP, Berryman, Billingsley, DeVold, Dunkel, FACT, FB News, Football Research, FW, Helms, Litkenhous, Matthews, NCF, NFF, Poling, Sagarin, Sagarin (ELO-Chess), UPI (coaches) 12–0 Rose Bowl gagné # 1 # 1
1974 FW, Helms, NCF, NFF, UPI (coaches) 10–1–(1) Rose Bowl gagné # 2 # 1
1978 John Robinson Berryman, Billingsley, FACT, FB News, Helms, NCF, Sagarin (ELO-Chess), Sporting News, UPI (coaches) 12–1 Rose Bowl gagné # 2 # 1
2003 Pete Carroll AP, CCR, Eck, FW, Matthews, NY Times, Sporting News 12–1 Rose Bowl gagné # 1 # 2
2004 Anderson & Hester, AP, Berryman, Billingsley, CCR, Colley Matrix, DeVold, Dunkel, Eck, Massey, Matthews, NFF, NY Times, Rothman, Sporting News, Sagarin, Williamson
Non reconnu par (†) : BCS, FWAA, USA Today/ESPN (coaches)
13–0 † Orange Bowl gagné
(BCS National Championship Game)
# 1

Titres de conférence

modifier
L'USC a remporté 39 titres de champions de conférence, toutes au sein de la Pacific-12 Conference mais les titres de 2004 et 2005 ont été annulés par la NCAA :
1927†, 1928, 1929, 1931, 1932, 1938†, 1939, 1943, 1944, 1945, 1947, 1952, 1959†, 1962, 1964†, 1966, 1967, 1968, 1969, 1972, 1973, 1974, 1976, 1978, 1979, 1984, 1987†, 1988, 1989, 1993†, 1995†, 2002†, 2003, 2004^, 2005^, 2006†, 2007†, 2008, 2017
signifie Co-champions
^ signifie Titres annulés par la NCAA

Titres de division

modifier

L'USC a remporté quatre titres de la division South de la Pacific-12 Conference :

Saison Conférence Division Entraîneur Finale de conférence
Adversaire Résultat
2015† Pacific-12 Conference South Steve Sarkisian / Clay Helton Cardinal de Stanford P, 22–41
2017 Clay Helton Cardinal de Stanford G, 31–28
2020 Ducks de l'Oregon P, 24–31
2024 Lincoln Riley Utes de l'Utah P, 24–47
signifie Co-champions

En fin de saison 2023, l'USC a participé à 55 bowls universitaires et en a remporté 35 pour 21 défaites (dont 25/34 Rose Bowl gagnés). Les deux finales du BCS ne sont pas comptabilisés dans le nombre de bowls disputés

No  Saison Bowl Résultat Adversaire Assistance Entraîneur
1 1922 Rose Bowl G, 14–03 Penn State 43 000 Gus Henderson (en)
2 1924 Christmas Festival G, 20–07 Missouri 47 000
3 1929 Rose Bowl G, 47–14 Pittsburgh 72 000 Howard Jones (en)
4 1931 Rose Bowl G, 21–12 Tulane 75 562
5 1932 Rose Bowl G, 35–00 Pittsburgh 78 874
6 1938 Rose Bowl G, 07–03 Duke 89 452
7 1939 Rose Bowl G, 14–00 Tennessee 92 000
8 1943 Rose Bowl G, 39–00 Washington 68 000 Jeff Cravath (en)
9 1944 Rose Bowl G, 25–00 Tennessee 91 000
10 1945 Rose Bowl P, 14–34 Alabama 93 000
11 1947 Rose Bowl P, 00–49 Michigan 93 000
12 1952 Rose Bowl G, 07–00 Wisconsin 101 500 Jess Hill (en)
13 1954 Rose Bowl P, 07–20 Ohio State 89 191
14 1962 Rose Bowl G, 42–37 Wisconsin 98 698 John McKay (en)
15 1966 Rose Bowl P, 13–14 Purdue 100 807
16 1967 Rose Bowl G, 14–03 Indiana 102 946
17 1968 Rose Bowl P, 16–27 Ohio State 102 063
18 1969 Rose Bowl G, 10–03 Michigan 103 878
19 1972 Rose Bowl G, 42–17 Ohio State 106 869
20 1973 Rose Bowl P, 21–42 Ohio State 105 267
21 1974 Rose Bowl G, 18–17 Ohio State 106 721
22 1975 Liberty Bowl G, 20–00 Texas A&M 52 129
23 1976 Rose Bowl G, 14–06 Michigan 106 182 John Robinson (en)
24 1977 Bluebonnet Bowl G, 47–28 Texas A&M 52 842
25 1978 Rose Bowl G, 17–10 Michigan 105 629
26 1979 Rose Bowl G, 17–16 Ohio State 105 526
27 1981 Fiesta Bowl P, 10–26 Penn State 71 053
28 1984 Rose Bowl G, 20–17 Ohio State 102 594 Ted Tollner (en)
29 1985 Aloha Bowl P, 03–24 Alabama 35 183
30 1986 Florida Citrus Bowl P, 07–16 Auburn 51 113
31 1987 Rose Bowl P, 20–17 Michigan State 103 847 Larry Smith (en)
32 1988 Rose Bowl P, 22–14 Michigan 101 688
33 1989 Rose Bowl G, 17–10 Michigan 103 450
34 1990 Sun Bowl P, 16–17 Michigan State 50 562
35 1992 Freedom Bowl P, 07–24 Fresno State 50 745
36 1993 Freedom Bowl G, 28–21 Utah 37 203 John Robinson (en)
37 1994 Cotton Bowl Classic G, 55–14 Texas Tech 70 218
38 1995 Rose Bowl G, 41–32 Northwestern 100 102
39 1998 Sun Bowl P, 19–28 TCU 46 612 Paul Hackett
40 2001 Las Vegas Bowl P, 06–10 Utah 22 385 Pete Carroll
41 2002 Orange Bowl G, 38–17 Iowa 75 971
42 2003 Rose Bowl G, 28–14 Michigan 93 849
43 2004 Orange Bowl
(BCS National Championship Game)
G, 55–19 Oklahoma 77 912
44 2005 Rose Bowl
(BCS National Championship Game)
P, 38–41 Texas 93 926
45 2006 Rose Bowl G, 32–18 Michigan 93 852
46 2007 Rose Bowl G, 49–17 Illinois 93 923
47 2008 Rose Bowl G, 38–24 Penn State 93 293
48 2009 Emerald Bowl G, 24–13 Boston College 40 121
49 2012 Sun Bowl P, 07–21 Georgia Tech 47 922 Lane Kiffin (en)
50 2013 Las Vegas Bowl G, 45–20 Fresno State 42 178 Clay Helton (en)
51 2014 Holiday Bowl G, 45–42 Nebraska 55 789 Steve Sarkisian (en)
52 2015 Holiday Bowl P, 21–23 Wisconsin 48 329 Clay Helton (en)
53 2016 Rose Bowl G, 52–49 Penn State 95 128
54 2017 Cotton Bowl Classic P, 07–24 Ohio State 67 510
55 2019 Holiday Bowl P, 24–49 Iowa 50 123
56 2022 Cotton Bowl Classic P, 45–46 Tulane 53 329 Lincoln Riley (en)
57 2023 Holiday Bowl G, 42–28 Louisville

Entraîneurs

modifier
Liste des entraîneurs principaux de l'USC[14]
No  Nom Saison(s) Bilan
G-P-(N)
1, 2 Henry H. Goddard
Frank H. Suffel (en)
1888 2–0–0
Pas d'entraîneur 1889, 1891–1896 7–7–1
3 Lewis R. Freeman (en) 1897 5–1–0
Pas d'entraîneur 1898–1900 8–5–3
4 Clair S. Tappaan (en) 1901 0–1–0
5 John Walker 1903 4–2–0
6 Harvey Holmes (en) 1904–1907 19–5–3
7 William I. Traeger (en) 1908 3–1–1
8, 10 Dean Cromwell 1909–1910, 1916–1918 21–8–6
9 Ralph Glaze (en) 1914–1915 7–7–0
11 Gus Henderson (en) 1919–1924 45–7–0
12 Howard Jones (en) 1925–1940 121–36–13
13 Sam Barry (en) 1941 2–6–1
14 Jeff Cravath (en) 1942–1950 54–28–8
15 Jess Hill (en) 1951–1956 45–17–1
16 Don Clark (en) 1957–1959 13–16–1
17 John McKay (en) 1960–1975 127–40–8
18, 21 John Robinson (en) 1976–1982, 1993–1997 104–35–4
19 Ted Tollner (en) 1983–1986 26–20–1
20 Larry Smith (en) 1987–1992 44–25–3
22 Paul Hackett 1998–2000 19–18–0
23 Pete Carroll 2001–2009 83–18–0
24 Lane Kiffin (en) 2010–2013 28–15–0
25 Ed Orgeron (en) 2013 6–2–0
26, 28 Clay Helton (en) 2013 (bowl), 2015–2021 46–24–0
27 Steve Sarkisian (en) 2014–2015 12–6–0
29 Donte Williams (en) 2021 3–5–0
30 Lincoln Riley (en) depuis 2022 18–8–0
  • = Le bilan ne prend pas en compte les 14 victoires et la défaite annulées par la NCAA[14]
  • En 2013, Kiffin zest viré après le cinquième match de la saison. Orgeron est désigné au poste en tant qu'intérimaire pour les 8 matchs suivants avant de démissionner. C'est Helton qui occupe le poste d'entraîneur principal pour le bowl.
  • En 2015, Sarkisian est viré après le cinquième match et Helton le remplace en tant qu'intérimaire pour les 7 matchs suivants avant d'être nommé entraîneur principal.
  • En 2021, Helton est viré après le deuxième match at Williams le remplace en tant qu'intérimaire pour les 10 matchs suivants.

Récompenses individuelles

modifier

Joueurs

modifier

Vainqueurs du Trophée Heisman

modifier

Sept (8) Trojans ont remporté le trophée Heisman. Leurs numéros ont été retirés à l'exception de ceux de Reggie Bush et de Caleb Williams[15],[16]. Le trophée de Bush a été annulé en 2010 après qu'une enquête de la NCAA l'ait jugé inéligible pour participer en tant qu'étudiant-athlète à la saison au terme de laquelle le trophée lui fut décerné :

Note : = Bien que son numéro n'ait pas été officiellement retiré, il n'a plus jamais été réattribué depuis 2019[17].

Autres trophées

modifier

Entraineurs

modifier
  • FWAA Co-First Year Coach of the Year
    • Clay Helton, Head Coach (2017)

Trojans au College Football Hall of Fame

modifier
Liste des entraîneurs principaux de l'USC[14]
Nom Poste Saison(s) Année d'intronisation Réf.
Howard Jones Entraîneur 1908–1940 1951 [18]
Morley Drury QB 1925–1927 1954 [19]
Harry Smith G 1937–1939 1955 [20]
Erny Pinckert HB 1929–1931 1957 [21]
Aaron Rosenberg G 1931–1933 1966 [22]
Ernie Smith T 1930–1932 1970 [23]
Dan McMillan T 1917, 1919–1921 1971 [24]
Mort Kaer HB 1924–1926 1972 [25]
John Ferraro T 1943–1944, 1946–1947 1974 [26]
Frank Gifford HB 1949–1951 1975 [27]
Cotton Warburton QB 1932–1934 1975 [28]
Tay Brown T 1930–1932 1980 [29]
Johnny Baker G 1929–1931 1983 [30]
O. J. Simpson HB 1967–1968 1983 [31]
Mike Garrett HB 1963–1965 1985 [32]
Jeff Bregel T 1963–1965 1986 [33]
Mike McKeever G 1958–1960 1987 [34]
Ron Yary T 1965–1967 1987 [35]
John McKay Coach 1960–1975 1988 [36]
Paul Cleary End 1946–1947 1989 [37]
Lynn Swann WR 1971–1973 1993 [38]
Marvin Powell T 1974–1976 1994 [39]
Charles White HB 1976–1979 1996 [40]
Brad Budde G 1976–1979 1998 [41]
Marcus Allen HB 1978–1981 2000 [42]
Jon Arnett HB 1954–1956 2001 [43]
Ronnie Lott S 1977–1980 2002 [44]
Ricky Bell RB 1973–1976 2003 [45]
Charle Young TE 1970–1972 2004 [46]
Anthony Davis RB 1972–1974 2005 [47]
Richard Wood LB 1972–1974 2007 [48]
John Robinson Entraîneur 1976–2004 2009 [49]
Sam Cunningham RB 1970–1972 2010 [50]
Tony Boselli OT 1991–1994 2014 [51]
Matt Leinart QB 2003–2005 2017 [52]
Troy Polamalu DB 1999-2002 2019 [53]
Carson Palmer QB 1998–2002 2021 [54]
Reggie Bush RB 2003-2005 2023 [55]

Trojans au Pro Football Hall of Fame

modifier
 
Ron Mix (en), tacle offensif.

Quatorze (14) Trojans ont été intronisés au Pro Football Hall of Fame :

Traditions

modifier

Tailback U

modifier

L'USC est parfois appelée « Tailback U » ( « Tailback University ») parce qu'un certain nombre de running backs ayant joué pour qui ont joué pour les Trojans ont remporté le trophée Heisman soit Mike Garrett (en) (1965), O. J. Simpson (1968), Charles White (1979), Marcus Allen (1981) et Reggie Bush (2005)[56].

Maillot 55

modifier

Lors des dernières décennies, le no 55 n'a été décerné par les entraîneurs qu'à des linebackers de renoms tels que Junior Seau, Willie McGinest, Chris Claiborne et Keith Rivers, des noms gravés à jamais dans la mémoire des fans de l'USC[57],[58].

George Tirebiter

modifier
 
La statue de George Tirebiter II située Trousdale Parkway, dans le sud du campus. Il regard le Coliseum situé à proximité.

« George Tirebiter (en) » était le surnom initialement donné à un chien de l'université de Californie du Sud dans les années 1940. Elle deviendra la mascotte officielle de l'USC le [59]. Le surnom a été transmis aux successeurs ultérieurs de « George Tirebiter » après la mort du premier « Tirebiter » en 1950.

« George Tirebiter I » était une figure nationalement connue et un chien bien-aimé de l'Université de Californie du Sud. Il avait été retrouvé errant sur le campus. Les étudiants l'ont recueilli et il s'est rapidement fait aimer du corps estudiantin. Il a été choyé par les fraternités et les sororités de la communauté grecque de l'USC - dont les Trojan Knights qui le protègeront et en accepteront la responsabilité civile - étant régulièrement baladé sur le campus et nourri de crème glacée. L'origine de son prénom (George) est inconnue mais le surnom de Tirebiter est dû au fait qu'il mordait les pneus des voitures qu'il poursuivait sur Trousdale Parkway, route qui coupe le campus en deux. Il dirigeait la fanfare lors des matchs de football américain à domicile. Il est même rentré une fois sur le terrain dans une voiture blindée. « Tirebiter » a été kidnappé, ou aurait été kidnappé, à plusieurs reprises : par le rival, l'Université de Californie à Los Angeles[60], par des étudiants politiciens de l'USC pour la publicité et une fois peut-être par un journal. La lignée des « Tirebiters » a duré jusqu'en 1961. « Tirebiter II » a alors été remplacé par « Traveler »(voir ci-dessous).

Comme pour « Tommy Trojan », la statue de « George Tirebiter » est protégée par les étudiants de l'USC lors de la semaine du match contre l'UCLA pour éviter tout acte de vandalisme.

Traveler

modifier
 
À domicile en 2009, Traveler et son cavalier avec en arrière plan le tambour major et une partie de la fanfare.

La mascotte de l'université est dénommée Traveler (en) et plus précisément, depuis 2017, Traveler IX. Bien que blancs, il s'agit de chevaux gris dont le pelage est devenu complètement blanc, les chevaux purement blanc étant assez rares.

Son cavalier, habillé comme un guerrier troyen idéalisé, est souvent confondu avec Tommy Trojan (en) (voir ci-dessous). Il n'a pas de surnom attitré et est simplement désigné comme un guerrier troyen paradant sur « Traveler », mascotte officielle de l'USC.

« Traveler » apparait pour la première fois en automne 1961 à l'occasion du match joué au Coliseum contre les Yellow Jackets de Georgia Tech. USC avait utilisé ses relations avec l'industrie cinématographique pour se procurer le costume porté par Charlton Heston dans Ben Hur deux ans plus tôt afin d'habiller le cavalier. Néanmoins, ce costume s'est avéré trop lourd pour une utilisation prolongée et dès lors le cavalier de l'époque (propriétaire du cheval et dénommé Richard Saukko) s'est fabriqué son propre uniforme en cuir pour la saison 1962. Le même costume a été utilisé depuis.

On pense que le nom « Traveler » a été inspiré par le cheval gris dénommé « Traveller », monté par le général confédéré de la guerre civile Robert E. Lee[61]. En , les inquiétudes selon lesquelles le nom du cheval avait un lien avec Lee ont conduit à des recherches supplémentaires, qui ont révélé que le premier « Traveler » avait été acquis par Saukko en 1958 (avec un nom orthographié avec un seul L) après qu'il était devenu peu fiable en tant que cheval de cinéma[62]. Sur Equinespot.com, Traveler est répertorié comme l'un des six noms de chevaux les plus courants commençant par la lettre T[63].

Au fil des ans, il y a eu plusieurs « Traveler » de races diverses, allant du tennessee walker au cheval arabe en passant par certains animaux croisés tandis que « Traveler IX », est un cheval andalou de race pure. « Traveler VIII » est décédé avant qu'il puisse représenter l'USC. Son prédécesseur, « Traveler VII » a du continuer jusqu'au terme de sa onzième saison et a pris sa retraite après le Rose Bowl de janvier 2017. « Traveler IX » l'a remplacé lors du premier match 2017 joué à domicile contre les Broncos de Western Michigan. Après la retraite en 1988 de Saukko, sa famille a continué à fournir jusqu'en 2002 les chevaux pour le rôle de « Traveler ». Les successeurs de Saukko sont tous d'anciens étudiants de l'USC.

Tommy Trojan

modifier

Tommy Trojan (en), officiellement connu sous le nom de Trojan Shrine, est l'une des figures les plus reconnaissables de la fierté scolaire à l'Université de Californie du Sud. La statue en bronze grandeur nature d'un guerrier troyen se dresse au centre du campus et sert de lieu de rencontre populaire, ainsi que de pièce maîtresse pour un certain nombre d'événements sur le campus. C'est la mascotte non officielle la plus populaire de l'université.

Le Trojan Shrine a été sculpté par Roger Noble Burnham (en)[64] lequel s'était inspiré de joueurs de football américain de l'USC tels que Russ Saunders (en), Ernie Pinckert (en), Henry Becker, Larry Stevens et John Ward[65]. La statue a été dévoilée lors du 50e jubilé de l'Université en 1930. Sa construction a coûté 10 000 $, après quoi un supplément de 1 $ a été ajouté aux billets d'entrée pour les matchs de football américain de la saison afin d'aider à compenser ce coût.

Le nom original suggéré pour la statue était « The Spirit of Troy », mais ce nom a finalement été attribué à la fanfare de l'université.

Le , lors de l'inauguration du village de l'USC, la statue d'« Hécube » , Queen of Troy, a été dévoilée au public. Cette grande statue sert de pendant féminin à Tommy Trojan et représente les femmes de l'USC[66].

Des fans de l'UCLA, rivaux interurbains de l'USC, ont plusieurs fois vandalisé Tommy Trojan (souvent en peignant la statue aux couleurs de l'UCLA, bleu et or) lors de la semaine précédant le match entre les deux équipes. Pour éviter cela, les responsables de l'université couvrent désormais la statue pendant cette période pour la protéger des vandales. Les étudiants se rassemblent également pour Save Tommy Nite la veille du match contre UCLA. De plus, les membres des Trojans Knights maintiennent une veillée toute la nuit autour de la statue pendant la semaine de la rivalité pour dissuader davantage les vandales potentiels.

Fanfare Spirit of Troy

modifier

La fanfare officielle des Trojans de l'USC (en), connue sous le nom de Spirit of Troy, représente l'université de Californie du Sud (USC) lors de divers évènements sportifs universitaires, lors de diffusions et enregistrements de musique populaire et lors d'apparitions publiques nationales. Elle compte plus de 300 membres même si ce nombre varie fortement en fonction des prestations[67]. Les femmes n'y ont été admises qu'à partir de 1972[67].

La fanfare fait sa première apparition en à New York, après la fin de la première guerre mondiale, à l'occasion d'un défilé de la victoire avec des militaires américains rentrant au pays. Elle donne son premier concert national en radio sur CBS le [67].

Elle est la seule fanfare universitaire à avoir obtenu deux disques de platine[68],[69] et elle a travaillé en compagnie de nombreuses célébrités dont John Williams, Michael Jackson, Diana Ross, Radiohead, Beyoncé, Doc Severinsen, George Clinton, Fleetwood Mac, The Three Tenors, John Dolmayan, Shavo Odadjian, Odesza, et The Offspring[67]. De plus, le groupe a joué pour cinq présidents américains, aux Jeux olympiques d'été de 1932 et de 1984, aux Oscars du cinéma, aux Grammy Awards 1966, cinq apparitions aux expositions internationales, à la coupe du monde de football 1994 et à la finale de la saison 7 d'American Idol[70]. Un contingent du groupe se produit à chaque match de football américain de l'USC, à domicile et à l'extérieur, depuis 1987. Il effectue également un voyage international au moins tous les deux ans.

Après avoir porté divers uniformes au fil des ans (en particulier ceux de style militaire), le groupe commence à utiliser des casques et des uniformes basiques de style Troyen sans fioritures en 1950. Après plusieurs changements d'uniformes, la fanfare commence à utiliser des casques Troyens plus élaborés avec des brosses, des visières et des oreillettes en 1972.

Le « Trojan Shrine », symbole de l'USC connu sous le nom de « Tommy Trojan » (voir ci-dessus), était supposé être appelé à l'origine Spirit of Troy[67].

Rivalités

modifier

Au cours de trente premières années d'existence du programme de football américain, l'université a développé des rivalités avec les universités de Caroline du Sud telles que Occidental et Pomona mais celles-ci cessent dans les années 1920 lorsque l'USC rejoint la Pacific Coast Conference (en) et joue contre des équipes plus réputées [71].

Perfect Day

modifier

Un Perfect Day (jour parfait en français - expression créée par Pete Arbogast (en), speaker à l'USC) représente pour chaque fan, une victoire de l'USC couplée à une défaite de UCLA et de Notre Dame[72].

Notre Dame

modifier
 
Le premier Jeweled Shillelagh exposé à Notre Dame.

La rivalité entre Notre Dame et USC a été reconnue comme la plus importante du football américain universitaire.

Les deux équipes se rencontrent chaque année depuis 1926 à l'exception des saisons 1943, 1944, 1945 (à la suite des conséquences de la seconde guerre mondiale) et de la saison 2020 (annulé à la suite de la pandémie de Covid-19). Depuis la saison 1952, le vainqueur du match conserve une année au sein de son université le trophée dénommé Jeweled Shillelagh, un gourdin en bois de jeune chêne d'Irlande sur lequel est gravé From the Emerald Isle. Après chaque victoire, un ornement en forme de bijou (différents en fonction de l'université) est ajouté sur le trophée long d'un pied (30,5 cm). Le trophée original a été retiré lors d'une cérémonie en 1995 et est maintenant exposé en permanence à l'université de Notre-Dame-du-Lac, car il n'était plus possible d'y ajouter d'ornement[73]. Un deuxième Shillelagh (prononcé ʃɪˈleɪli, en anglais shi-LAY-lee), plus long que l'original et fabriqué à la main à partir d'un prunellier du comté de Leitrim a été créé pour perpétuer la tradition[74].

Ces rencontres ont mis en présence le plus grand nombre d'équipes ayant remporté le championnat national, le plus grand nombre de vainqueur du Trophée Heisman, le plus grand nombre de joueurs All-Americans et le plus grand nombre de futurs membres du Pro Football Hall of Fame que n'importe quelle autre rencontre universitaire[75],[76],[77],[78],[79].

En fin de saison 2023, Notre Dame mène les statistiques avec 49 victoires pour 37 à USC et 5 nuls[80]. La victoire d'USC en 2005 et les victoires de Notre Dame en 2012 et 2013 ont été annulées par les universités respectives à la suite des sanctions de la NCAA à l'égard d'USC[81],[82].

La rivalité entre UCLA et USC (en) est inhabituelle car il s'agit de l'une des rares paires de programmes de Division I FBS qui sont basées dans une même grande ville et membres d'une conférence majeure. Les deux sont situés dans les limites de la ville de Los Angeles, à environ 10 milles (16 km) l'un de l'autre. Jusqu'en 1982, les deux écoles partageaient également le même stade, le Los Angeles Memorial Coliseum. Cette rivalité est surnommée la Southern California Crosstown Cup (en) ou Crosstown Cup (anciennement Lexus Gauntlet, Crosstown Gauntlet, et SoCal BMW Crosstown Cup en fonction du sponsoring)[83].

Les rivaux se rencontrent chaque année pour l'hégémonie au sein de leur ville. Le vainqueur a souvent le droit de participer au Rose Bowl en tant que représentant de la Pac-12. Les équipes portent leurs uniformes traditionnels à domicile lors de ces rencontres, l'USC jouant en Cardinal et l'UCLA et bleu ciel.

Le vainqueur du match de rivalité conserve une saison le trophée dénommé Victory Bell (en). La cloche de la victoire se trouvait à l'origine sur une vieille locomotive de chemin de fer du Pacifique Sud. Elle fut remise au corps des étudiants de l'UCLA par une association d'ancien étudiants de l'université en 1939. Elle était le symbole de la victoire à l'UCLA jusqu'à ce qu'elle soit volée par une organisation de l'USC appelée les Trojan Knights (en) en 1941[84]. Cachée dans divers endroits pendant plus d'un an, elle refait surface dans un magazine estudiantin de l'USC connu sous le nom de Wampus[84]. Il s'ensuit une guerre entre les étudiants des deux universités qui perdure jusqu'en 1942[84]. Les présidents des deux corps estudiantins conviennent ensuite que la cloche servirait de trophée lequel serait décerné au vainqueur du match annuel de rivalité entre les deux équipes jusqu'au prochain match où il est remis en jeu[84]. La cloche elle-même est en laiton. Son armature métallique est peinte en bleu ou cardinal par l'université qui a remporté le match. Lorsque l'UCLA le possède, c'est l'UCLA Rally Committee qui est responsable de sa protection et de son entretien et lorsqu'elle est en possession de l'USC, ce sont les Trojans Knights qui sont chargés de cacher, de protéger et de mettre en valeur la cloche (y compris de faire sonner la cloche pendant les matchs de football à domicile)[85],[86].

Le Crosstown Gauntlet Trophy est un autre trophée existant entre les deux universités. Tout au long de l'année, des points sont attribués aux gagnants des rencontres entre les Trojans et les Bruins et ce pour l'ensemble des disciplines sportives. Pour le remporter, l'université doit totaliser un minimum de 60 points et si ce nombre est inférieur, le trophée reste entre les mains du dernier détenteur[87],[88],[89].

En fin de saison 2023, l'USC mène les statistiques avec 50 victoires pour 34 à l'UCLA et 7 nuls[90].

Stanford

modifier

La rivalité avec le Cardinal de Stanford est la plus ancienne pour l'USC[91] puisqu'elle a commencé en 1905. Au début des compétitions de football américain sur la côte ouest, les équipes les plus en vue étaient Stanford et l'UCLA, l'USC étant légèrement en retrait de ces deux programmes. Au début et au milieu du XXe siècle, Stanford connaissait parfois des périodes de grand succès régional. L'USC et Stanford, étant les deux universités privées avec les principales équipes de football de la côte ouest, la rivalité entre ces deux universités s'est naturellement assez vite développée. Cependant, au début des années 2000, Stanford n'a plus rencontré autant de succès et la rivalité s'est de facto estompée[91].

Celle-ci s'est quelque peu réveillée avec l'arrivée de l'entraîneur principal Jim Harbaugh à Stanford en 2007, celui-ci ayant battu l'entraîneur Pete Carroll à deux reprises (2007, 2009) lors des trois rencontres successives jouées au Coliseum. Lors de la rencontre de 2009, USC subit d'ailleurs sa pire défaite (55-21) depuis 43 ans. Ce match a conduit le Los Angeles Times à déclarer que Stanford était devenue l'équipe en tête de liste qu'USC devait tuer[92],[93]. Harbaugh ajoute une nouvelle victoire en 2010 pour Stanford contre le successeur de Carroll, Lane Kiffin (en) avant de devenir entraîneur principal en NFL chez les 49ers de San Francisco.

En fin de saison 2023, l'USC mène les statistiques avec 64 victoires pour 34 à Stanford et 3 nuls (la victoire de l'USC en 2005 a été annulée par la NCAA)[94].

Chants de guerre

modifier

Fight On

modifier
 
Quelques pom-pom girls d'USC effectuant le V en 2007 lors de la victoire contre Nebraska.

« Fight On » est la chanson de combat des Trojans de l'USC. Le terme « Fight On » est également utilisé comme cri de guerre, souvent avec le salut à deux doigts en "V" pour célébrer la Victoire. Le geste V se réfère aux soldats Troyens qui coupaient l'index et le majeur des soldats qu'ils faisaient prisonniers afin qu'ils ne puissent plus manier une épée au combat[95].

Le chant est généralement joué après les first downs et les touchdowns. Sa musique a été composée en 1922 par l'étudiant en médecine dentaire de l'université Milo Sweet dans le cadre d'un concours interne respectant les principes des Trojans. Les paroles sont de Sweet et Glen Grant. En dehors de l'université, la chanson a été utilisée dans de nombreux enregistrements et films. La chanson a également été adaptée par un groupe de travail américain lors des opérations militaires dans le Pacifique à l'occasion de la Seconde Guerre mondiale.

Fight On for ol' SC
Our men Fight On to victory.
Our Alma Mater dear,
looks up to you
Fight On and win
For ol' SC
Fight On to victory
Fight On !

— Fight On[96]

All Hail

modifier

Les paroles et la musique de l'alma mater de l'USC, « All Hail », ont été composées au début des années 1920 par Al Wesson, directeur de l'information sportive. Il a écrit la chanson en tant que membre étudiant de la Trojan Marching Band pour la finale d'un spectacle sur le campus en 1923.

All hail to Alma Mater,
To thy glory we sing;
All hail to Southern California,
Loud let thy praises ring;
Where Western sky meets Western sea
Our college stands in majesty.
Sing our love to Alma Mater,
Hail, all hail to thee.

— All Hail[97]

Conquest

modifier

Une autre chanson célèbre de l'USC est la marche processionnelle royale, « Conquest ». Cette marche n'a pas de parole. Elle est généralement jouée par la fanfare de l'université après chaque score et victoire des Trojans. Elle est devenue traditionnelle à USC depuis que les Trojans l'ont adopté en 1954 lors d'un match de basket disputé contre Oregon State.

La chanson, issue du film Capitaine de Castille de 1947, a été créée par Alfred Newman, compositeur légendaire de musique de film qui était le directeur musical des studios Twentieth Century-Fox. Newman a accordé les droits de la marche finale du film à l'USC pour l'utiliser comme thème musical pour son équipe de football américain.

« Fanfare » est l'introduction de « Tribute To Troy » et est joué lorsque les joueurs entrent sur le terrain.

«  Tribute To Troy », est un air de musique joué par la fanfare après chaque arrêt défensif.

«  All Right Now » est joué après la réussite par l'USC d'un turnover (récupération du ballon à la suite d'une action de jeu adverse, soit une interception, un fumble adverse recouvert…) et «  Another One Bites the Dust » après un sack.

L'ouverture de l'opéra Guillaume Tell est joué au début du quatrième quart temps et Tusk (de Fleetwood Mac) est aussi joué lors du quatrième quart temps avec les fans chantant «  U-C-L-A Sucks! ».

La Marche impériale (thème de Star Wars) est jouée par la fanfare lorsqu'une pénalité majeure est sifflée contre l'USC tandis qu'elle joue Levels d'Avicii lorsque c'est l'équipe adverse qui se voit infligé une pénalité majeure.

Notes et références

modifier
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « USC Trojans football » (voir la liste des auteurs).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « University of Southern California » (voir la liste des auteurs).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « USC Trojans » (voir la liste des auteurs).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Traveler (mascot) » (voir la liste des auteurs).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « George Tirebiter » (voir la liste des auteurs).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « USC Trojan Marching Band » (voir la liste des auteurs).

Références

modifier
  1. (en-US) « USC to Make Historic Move to Big Ten Conference in 2024 », sur USC Athletics (consulté le ).
  2. a b et c (en-US) Mal Florence, « The Trojan Heritage », 2004 USC Football Media Guide, USC Athletic Department, (consulté le ), p. 201-209.
  3. (en-US) Intercollegiate Football: The U.S.C. Beats Throop By a Score of 22 to 12 at Pasadena, .
  4. a et b (en-US) Yaeger Don, Sam Cunningham et John Papadakis, Turning of the Tide: How One Game Changed the South, Center Street, (ISBN 1-931722-94-3, lire en ligne).
  5. (en-US) Lenn Robbins, « Trojans Have Horses », New York Post, .
  6. (en-US) Pat Forde, « The Dash is off and running », sur ESPN.com, .
  7. (en-US) UNIVERSITY OF SOUTHERN CALIFORNIA, « 2022 USC Trojans football media guide » [PDF], sur amazonaws.com, (consulté le ), p. 68.
  8. (en-US) « 2018 NCAA Football Bowl Subdivision Records », The National Collegiate Athletic Association, (consulté le ), p. 112-115.
  9. (en-US) USC Sports Information Office, « 2014 USC Football Media Guide », University of Southern California, (consulté le ), p. 114.
  10. (en-US) « Football Bowl Subdivision Records 2010 », ncaa.org, (consulté le ).
  11. (en-US) « This Just In: USC Also Is a 1939 Champion », Washington Post, (consulté le ).
  12. (en-US) « USC Now Will Recognize Its 1939 Football Team As A National Champion. Trojan have 11 national champs in the sport. », USC Trojans Athletic Department, (consulté le ).
  13. a et b (en-US) Chris Dufresne, « "For USC football, loss of NCAA appeal also means loss of 2004 national title" », Los Angeles Times blogs, (consulté le ).
  14. a b et c (en-US) « 2017 USC Football Media Guide (PDF) », sur USC Athletics (consulté le ).
  15. (en-US) Twitter et Instagram, « At USC, football really is a numbers game », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  16. (en-US) « USC has no plans to let someone wear Reggie Bush's jersey », USA Today,
  17. (en-US) « USC football: Reggie Bush's No. 5 could be worn in future », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  18. (en) « Howard Jones (1951) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  19. (en) « Morley Drury (1954) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  20. (en) « Harry Smith (1955) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  21. (en) « Erny Pinckert (1957) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  22. (en) « Aaron Rosenberg (1966) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  23. (en) « Ernie Smith (1970) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  24. (en) « Dan McMillan (1971) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  25. (en) « Mort Kaer (1972) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  26. (en) « John Ferraro (1974) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  27. (en) « Frank Gifford (1975) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  28. (en) « Cotton Warburton (1975) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  29. (en) « Tay Brown (1980) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  30. (en) « Johnny Baker (1983) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  31. (en) « O.J. Simpson (1983) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  32. (en) « Mike Garrett (1985) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  33. (en) « Jeffrey Bregel (1986) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  34. (en) « Mike McKeever (1987) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  35. (en) « Ron Yary (1987) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  36. (en) « John McKay (1988) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  37. (en) « Paul Cleary (1989) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  38. (en) « Lynn Swann (1993) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  39. (en) « Marvin Powell (1994) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  40. (en) « Charles White (1996) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  41. (en) « Brad Budde (1998) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  42. (en) « Marcus Allen (2000) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  43. (en) « Jon Arnett (2001) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  44. (en) « Ronnie Lott (2002) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  45. (en) « Ricky Bell (2003) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  46. (en) « Charles Young (2004) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  47. (en) « Anthony Davis (2005) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  48. (en) « Richard Wood (2007) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  49. (en) « John Robinson (2009) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  50. (en) « Sam Cunningham (2010) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  51. (en) « Tony Boselli (2014) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  52. (en) « Matt Leinart (2017) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  53. (en) « Troy Polamalu (2019) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  54. (en) « Carson Palmer (2021) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  55. (en) « Reggie Bush (2023) - Hall of Fame », sur National Football Foundation (consulté le )
  56. (en-US) « TrojanSports - New Tailback Traditions », sur usc.rivals.com, (consulté le ).
  57. (en-US) Twitter et Instagram, « At USC, football really is a numbers game », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  58. (en) « Heisman history: USC linebackers No. 55 », sur ESPN.com, (consulté le ).
  59. (en-US) « University of Southern California », sur digitallibrary.usc.edu (consulté le ).
  60. (en-US) « University of Southern California », sur digitallibrary.usc.edu (consulté le ).
  61. (en-US) Facebook et Twitter, « Saukko, Rider of Traveler, Dies at 72 », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  62. (en-US) Daily Trojan Staff, « Thrown into the spotlight, Traveler bears a storied history », sur Daily Trojan, (consulté le ).
  63. (en-US) « Horse Names from A to Z - Great Names for Mares, Gelding and Ponies », sur EquineSpot.com (consulté le )
  64. (en-US) « The Los Angeles Times 16 Mar 1962, page 38 », sur Newspapers.com (consulté le ).
  65. Shmelter, Richard, The USC Trojans Football Encyclopedia, McFarland, (ISBN 978-0786469505), p. 305.
  66. (en-US) Elisa Huang, « Hecuba, Queen of Troy, Takes Place of Honor at USC Village », sur USC News (consulté le ).
  67. a b c d et e (en-US) « The History of the Spirit of Troy », sur USC.edu., SC Trojan Marching Band.
  68. (en-US) Ashley Christensen, « Not your average marching band », Daily Trojan, .
  69. (en-US) « Press Pack -- Spring 2009 », TMB SpiritNotesDate=Mai 2009 (consulté le ).
  70. (en-US) Lynne Heffley, « In 'Tchaikovsky Spectacular,' L.A. Phil is with the band », sur latimes.com, .
  71. (en-US) Shmelter Richard J., The USC Football Encyclopedia, McFarland : Jefferson, , p. 23.
  72. (en-US) Lisa Horne, « College Football's Perfect Day », sur Bleacher Report (consulté le ).
  73. (en-US) Tim Brown, « Hey Irish, Your Luck Ran Out », Los Angeles Daily News, 18 janvier 1997..
  74. (en-US) Facebook et Twitter, « Sticking Point », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  75. (en-US) « Does it get any better than this? », sur SI.com, (consulté le ).
  76. (en-US) Dave Revsine, « Michigan, Ohio State set bar high for other rivalries », sur ESPN.com, (consulté le ).
  77. (en-US) « The Greatest Intersectional Rivalry: Top 10 Moments from Notre Dame-USC », sur SI.com, (consulté le ).
  78. (en-US) Adam Rose, « The Color of Misery », sur LATimes.com, (consulté le ).
  79. (en-US) « This Week in Pac-10 Football », Pacific 10 Conference, (consulté le ).
  80. (en-US) « Winsipedia - USC Trojans vs. Notre Dame Fighting Irish football series history », sur Winsipedia (consulté le ).
  81. (en-US) « Forfeits and Vacated Games », sur College Football at Sports-Reference.com (consulté le )
  82. (en-US) « Winsipedia - Notre Dame Fighting Irish vs. USC Trojans football series history », sur Winsipedia (consulté le )
  83. (en-US) Brett Mullin, « UCLA - USC: The Greatest Rivalry in College Sports », sur ucla-usc.com
  84. a b c et d (en-US) « Gong With the Wind », sur UCLA (consulté le ).
  85. (en-US) « Victory Bell: USC Trojans Football vs. UCLA Bruins », sur USC Athletics (consulté le ).
  86. (en-US) « UCLA Traditions », sur UCLA (consulté le ).
  87. (en-US) « USC wins Crosstown Gauntlet », sur USC News, (consulté le )
  88. (en-US) « Malachi Nelson weight in on Trojans offense as Los Al stars step up », sur USCFootball.com (consulté le )
  89. (en-US) « Crosstown Cup: USC vs. UCLA », sur USC Athletics (consulté le ).
  90. (en-US) « Winsipedia - USC Trojans vs. UCLA Bruins football series history », sur Winsipedia (consulté le ).
  91. a et b (en-US) Beano Cook, « Longstanding West Coast rivalry », ESPN Classic, (consulté le ).
  92. (en-US) Mike Rose, « Jim Harbaugh and Pete Carroll: What's the deal? », Newsday, (consulté le ).
  93. (en-US) « Jim Harbaugh Incites Rivalry, Pete Carroll Finds New Enemy », Los Angeles Times, .
  94. (en-US) « Winsipedia - USC Trojans vs. Stanford Cardinal football series history », sur Winsipedia (consulté le ).
  95. (en) Rick McMahan, « USC Football: Ranking the Greatest Traditions in Trojan Football History », sur Bleacher Report (consulté le ).
  96. (en-US) « Fight On - USC Trojans (Live) - The University of Southern California Trojan Marching Band », sur SongLyrics.com (consulté le )
  97. « Alma Mater | About USC », sur about.usc.edu (consulté le )