Trio à cordes de Ropartz

œuvre de Guy Ropartz

Le Trio à cordes en la mineur est une partition en quatre mouvements composé par Guy Ropartz en 1934-1935 pour trio à cordes, à l'intention du trio Pasquier.

Trio à cordes
Genre Trio à cordes
Nb. de mouvements 4
Musique Guy Ropartz
Durée approximative 22 min
Dates de composition 1934-1935
Dédicataire Florent Schmitt
Création
Paris, École normale de musique, concert Triton
Interprètes Trio Pasquier

Genèse

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La composition du Trio à cordes de Guy Ropartz, en 1934-1935, répond à une commande du trio Pasquier, qui inspire également Florent Schmitt, Albert Roussel et Gabriel Pierné[1]. La partition, dédiée à Florent Schmitt, est éditée en 1938 par les Éditions Durand[2].

Le Trio à cordes en la mineur est créé par les dédicataires le à l'École normale de musique de Paris, aux concerts Triton[3],[4].

Présentation

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L'œuvre est en quatre mouvements :

  1. Allegro moderato en la mineur (  = 120) à  
     
    (avec de nombreux changements de mesures, et des sections à cinq temps) ;
  2. Vivo (  = 168) à  
     
    et de nombreuses mesures à  
     
     ;
  3. Lento, molto espressivo (  = 63) à  
     
     ;
  4. Allegro molto en la majeur (  = 138) à  
     
    .

Analyse

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Dans le Trio à cordes de Ropartz, « la virtuosité contrapuntique et la profusion du rythme préviennent l'ennui qui aurait pu guetter une austérité réduisant l'écriture à l'essentiel Cette musique raffinée, tour à tour pensive, allègre, joyeuse ou d'une douloureuse nostalgie, proscrit toute aspérité au profit d'une élégance racée, dont la perfection classique se rehausse de dissonances malicieuses ou d'une rythmique celtique délibérément bancale[1] ».

Ainsi, « le mouvement initial donne le ton. Dans le Vivo, la danse se volatilise en souffles aériens, la dentelle des pizzicati contrastant avec la complainte mélancolique du trio[5] ». Le mouvement lent est « acte de sérénité et de recueillement, avec une secrète douleur, noble confession d'une âme réconciliée avec elle-même et avec Dieu : la belle mélodie anticipe sur le sublime Adagio de la Symphonie no 5[6] ». Dans le final, « la joie reprend le dessus, la verve malicieuse attestant l'étonnante jeunesse de cette oeuvre douce-amère, par laquelle un vénérable sexagénaire prend congé, comme souvent, par un clin d’œil[6] ».

Postérité

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En 1944, Gustave Samazeuilh mentionne le Trio à cordes de Guy Ropartz parmi ses partitions de musique de chambre, « impressionnant ensemble qui reste encore, par suite d'inexcusables carences, à ce point peu répandu que, si je ne me trompe, le disque semble jusqu'ici l'avoir ignoré[7] ! »

En 1987, François-René Tranchefort mentionne le Trio à cordes de Ropartz en introduction, sans le compter « parmi les pièces les plus remarquables » du compositeur[8].

Bibliographie

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Ouvrages généraux

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Monographies

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Notes discographiques

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  • (fr + en) Michel Fleury, « Joseph-Guy Ropartz, tradition et modernité », p. 4-8, Paris, Timpani (1C1118), 2006 ..

Discographie

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Références

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  1. a et b Fleury 2006, p. 5.
  2. Ferey & Menut 2005, p. 154.
  3. Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 334
  4. « Ce qu'on entendra dans les concerts à Paris : mercredi 11 mars », L'Art musical, no 16,‎ , p. 451 (lire en ligne)
  5. Fleury 2006, p. 5-6.
  6. a et b Fleury 2006, p. 6.
  7. Samazeuilh 1944, p. 159.
  8. Tranchefort 1987, p. 742.

Liens externes

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