Tournehem-sur-la-Hem

commune française du département du Pas-de-Calais
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Tournehem-sur-la-Hem est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Tournehem-sur-la-Hem
Tournehem-sur-la-Hem
La mairie.
Blason de Tournehem-sur-la-Hem
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Jean-Paul Vasseur
2020-2026
Code postal 62890
Code commune 62827
Démographie
Gentilé Sarrazins
Population
municipale
1 371 hab. (2021 en évolution de −5,84 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 48′ nord, 2° 02′ est
Altitude Min. 22 m
Max. 174 m
Superficie 18,14 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Omer
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Tournehem-sur-la-Hem
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Tournehem-sur-la-Hem
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Tournehem-sur-la-Hem
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Tournehem-sur-la-Hem
Liens
Site web www.mairie-tournehem.fr

La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937 habitants en 2021.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

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Localisation

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Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes :

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 18,14 km2 ; son altitude varie de 22 à 174 mètres[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par la Hem ou Tiret, un cours d'eau naturel non navigable de 27,92 km, qui prend sa source dans la commune d'Escœuilles et rejoint l'Aa dans la commune de Sainte-Marie-Kerque[3].

 
Réseau hydrographique de Tournehem-sur-la-Hem[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 884 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

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Espace protégé

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend six ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • la forêt domaniale de Tournehem et ses lisières. Cette ZNIEFF marque le rebord oriental du pays de Licques[12] ;
  • le mont de Bonningues. Cette ZNIEFF s’étend le long du bois du Carnoy[13] ;
  • la haute vallée de la Hem entre Audenfort et Nordausques, d’une superficie de 446 hectares et d'une altitude variant de 6 à 35 mètres[14] ;
  • le mont Gasart. « Le coteau du Mont Gasart s’étend en lisière du bois du Camp Bréhout et du bois de Clerques. Ce versant en exposition sud-sud-est, légèrement festonné, domine la vallée de la Hem, petite rivière sinueuse s’écoulant au milieu de prairies bocagères pâturées. »[15] ;
  • la couronne boisée au nord de Licques. Cette ZNIEFF boisée marque la partie nord de la cuesta du pays de Licques, dernier contrefort des collines crayeuses de l’Artois avant la plaine maritime flamande[16] ;
  • le mont de Guémy, d’une superficie de 176 hectares et d'une altitude variant de 50 à 127 mètres. Le mont forme un promontoire de craie dominant la plaine maritime flamande et marque la fin des collines de l'Artois[17].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 hectares, s'étend sur 43 communes[18].

Site Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guînes[20].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Tournehem-sur-la-Hem est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[22]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,2 %), forêts (41,8 %), prairies (4,6 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques

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Risque inondation

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À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[26].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Turringahem en 877 ; Tornchem [lire : Tornehem] en 1084 ; Turnehem en 1105 ; Turnahem en 1107 ; Tornheem en 1127 ; Torneham en 1170 ; Thornehem de 1170 à 1191 ; Tornehen en 1282 ; Tourneham en 1298 ; Tournahem en 1300 ; Tournehem en 1306 ; Torhem en 1313 ; Tournehen en 1349 ; Tourneheem en 1355 ; Tournehan au XVe siècle ; Turnhen en 1699[27] ; Tournehan en 1793 ; Tournehem en 1801 ; Tournehem-sur-la-Hem depuis 1964[1].

L'élément -hem est une variante, caractéristique du nord de la France, de ham ou heim « village », qui a donné hameau en français[28]. Maurits Gysseling préfère citer la forme hypothétique du proto-germanique *þurnu- *haima, composé de *þurnu- « épine » et *haima « habitation »[29], dans la mesure où l'on ignore à quelle date a été formé ce toponyme. En outre, il ne tient pas compte de la forme Turringahem de 877 citée par le Dictionnaire topographique[29]. Ernest Nègre avance de son côté un toponyme formé de l'anthroponyme germanique Torro, suivi de -ingen « gens de (famille) » + heim « demeure, maison », donnant la « demeure des gens (famille) de Torro »[30].

La Hem est une rivière française du département du Pas-de-Calais, dans la région des Hauts-de-France.

La commune porte le nom de Tournan-su-la-Hem en picard et Doornem en flamand.

Guémy, ancienne commune, est un hameau de Tournehem-sur-la-Hem[31] : Gimmeke en flamand.

Histoire

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L'existence de Tournehem est attestée dès l'Antiquité, lorsque les légions romaines pénétrèrent dans la Morinie et que César prit cette place en l'an 57 avant notre ère. En l'an 218, l'empereur Septime Sévère, en campagne contre la Grande-Bretagne, fit camper une partie de son armée sur la montagne de Saint-Louis, près de Tournehem[32].

Tournehem était située sur la voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Cassel, via Le Wast, Alembon, Licques, Clerques, Tournehem, Watten, Wulverdinghe, Lederzelle, Wemaers-Cappel[33].

Au Moyen Âge, la ville de Tournehem était le chef-lieu de l'une des quatre châtellenies du comté de Guînes, en Artois. Lambert de Tournehem assiste vers 1084 à l'enterrement d'Adèle Chrétienne de Hollande, épouse du comte de Guînes Baudouin Ier de Guînes, dans l'abbaye Saint-Médard d'Andres[34]. En 1117, cette châtellenie fut donnée en fief par Manassès Ier de Guînes, comte de Guînes, à son neveu Arnould de Gand, qui deviendra à son tour comte de Guînes sous le nom d'Arnould Ier de Guînes[32]. Manassès possédait un château à Tournehem[35]. En 1145-1150, Manassès de Tornehem et son fils Manassès font partie de l'entourage d'Arnould Ier lorsque celui-ci établit des chartes en faveur d'abbayes[36].

Vers 1170, Baudouin II de Guînes, fils d'Arnould Ier, fait réparer le château de Tournehem qui tombait en ruines, fortifie la ville en l'entourant d'un profond fossé, renouvelle ses murailles, et creuse un grand étang à côté[37].

En 1346, Gui de Nesle s'empara de Tournehem et tua six-cents soldats anglais qui s'y étaient réfugiés[32].

En 1350, après la mort du dernier comte de Guînes, Tournehem fut réuni au domaine de la couronne[32].

Les Anglais s'emparèrent de Tournehem en 1352, avant que les Français ne reprennent cette place en 1377. Le roi Louis XI l'a ensuite donnée en 1479 à Antoine de Bourgogne, fils naturel de Philippe le Bon, duc de Bourgogne[32].

Par le traité de Cambrai (1529), Tournehem fut cédé par la France à l'empereur Charles Quint, mais la guerre ayant de nouveau éclaté entre les deux couronnes, le duc de Vendôme mit le siège devant Tournehem (1542), qui céda après avoir essuyé pendant cinq jours le feu des assiégeants, et le château fut détruit[32].

La paix de Crépy (1544) restitua Tournehem aux Espagnols, qui réédifièrent les fortifications, mais ils perdirent à nouveau cette place en 1595 (prise par le maréchal d'Humières) et la forteresse fut définitivement rasée[32].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

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Tournehem jusqu'alors membre de la communauté de communes de la région d'Ardres et de la vallée de la Hem, dissoute le , a intégré le la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO)[38].

Circonscriptions administratives

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La commune est rattachée au canton de Saint-Omer.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Léon Leclercq[39]    
mars 2008 2020 Jean-Claude Hiraut   Réélu pour le mandat 2014-2020[38],[40],[41]
3 juillet 2020 En cours
(au 8 avril 2022)
Jean Paul Vasseur   Ancien cadre[42],[43]

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

En 2021, la commune comptait 1 371 habitants[Note 5], en évolution de −5,84 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
603591657812896938963944850
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8108809259391 0311 0331 0441 010988
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
939944954888864824798847781
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7798359651 0181 0691 2191 2261 2291 335
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4521 4001 371------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 707 hommes pour 711 femmes, soit un taux de 50,14 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,4 
4,7 
75-89 ans
7,1 
16,5 
60-74 ans
16,5 
17,9 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
18,5 
18,2 
15-29 ans
18,8 
22,6 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

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Le nouveau parc d'attractions Fééryland, à vocation familiale, ouvre ses portes en avril 2024. Il remplace le parc d'attractions Bal Parc qui existait depuis les années 1960[49].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Site classé

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Un site classé ou inscrit est un espace (naturel, artistique, historique…) profitant d'une conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur...) ainsi que d'une préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...) en raison de son caractère remarquable au plan paysager. Un tel site justifie un suivi qualitatif, notamment effectué via une autorisation préalable pour tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé[50].

Dans ce cadre, la commune présente un site classé par arrêté du  : les ruines de la chapelle Saint-Louis, à Guémy, situées sur un plateau, qui offre un panorama sur le Calaisis, où subsistent l'intégralité des murs en calcaire tendre de la chapelle, fondée au XIIIe siècle[51].

Patrimoine religieux

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Monument historique
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  • L'église Saint-Médard des XVe, XVIIe et XVIIIe siècle, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [52]. Les boiseries des stalles, de la chaire, du buffet d'orgues, ainsi que quelques statues et tableaux sont classés à titre d'objets.
Autres monuments
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  • La chapelle de la Vierge dans le bâtiment du moulin à eau, rue de l'Étang.
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Forêt dans la forêt de Tournehem.

Patrimoine civil

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  • Les fortifications de Tournehem. De ces fortifications part un réseau complexe de passages souterrains. Certains de ceux-ci rallient la chapelle Saint-Louis, d'autres se terminent à Ardres, le chef-lieu de canton. En raison de leur dangerosité, les souterrains sont interdits au public et les visites ne sont plus autorisées.
  • Trois moulins à eau: rue de l'Étang, route de Guémy et chemin de la Leulenne.
  • Le moulin à vent Bacquet.

Patrimoine commémoratif

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  • Le monument aux morts au pied du cimetière, commémorant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945
  • Plaquettes dans l'église commémorant les guerres de 1914-1918, 1939-1945 et d'Algérie.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
De gueules à la porte de ville à galerie crénelée (et donjonnée) d'argent, ouverte et ajourée du champ[53].
Devise
Nul ne s'y frotte
Détails
Reprend la porte de ville présente sur un sceau de Tournehem datant de 1407.

Adopté par la municipalité le .
Alias
 
Alias du blason de Tournehem-sur-la-Hem
Écartelé : au 1er et 4e, d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules, au 2e, parti : bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules et de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules, et au 3e parti : bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules et d'argent au lion de gueules à la queue fourchée et passée en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or ; sur le tout d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules.

Armes d'Antoine de Bourgogne, dit « le Grand Bâtard de Bourgogne », aujourd'hui présentes sur la façade de la mairie.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Hem ou Tiret (E4100600 ) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Tournehem-sur-la-Hem et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF 310007259 - La Forêt domaniale de Tournehem et ses lisières », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310007260 - mont de Bonningues », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310007272 - Haute vallée de la Hem entre Audenfort et Nordausques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310013680 - Mont Gasart », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310013719 - La couronne boisée au nord de Licques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 310013681 - Mont de Guémy », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF 310013274 - La Boutonnière de Pays de Licques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  20. « Natura 2000 FR3100485 - Pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et forêt de Guînes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Tournehem-sur-la-Hem ».
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  27. « Tournehem – Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
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