Tournaisien

premier étage géologique du Mississippien

Le Tournaisien est un étage du Mississippien dans le Carbonifère (ère Paléozoïque) qui s'étend de 358,9 ± 0,4 à 346,7 ± 0,4 millions d'années. Il doit son nom à la ville de Tournai en Belgique.

Tournaisien
Notation chronostratigraphique c1
Notation française h1
Notation RGF h1
Stratotype initial Drapeau de la Belgique calcaire de Tournai
Stratotype courant 43° 33′ 20″ N, 3° 21′ 26″ E
Niveau Étage / Âge
Époque / Série
- Période / Système
-- Érathème / Ère
Mississippien
Carbonifère
Paléozoïque

Stratigraphie

DébutFin
Point stratotypique mondial 358,9 ± 0,4 Ma Point stratotypique mondial 346,7 ± 0,4 Ma

Il était anciennement inclus dans le Dinantien.

Stratigraphie

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Système Série Étage Age (Ma)
Permien Cisuralien Assélien plus récent
Carbonifère Pennsylvanien
cf. Silésien
Gzhélien 303.7 – 298.9
Kasimovien 307.0 – 303.7
Moscovien 315.2 – 307.0
Bashkirien 323.2 – 315.2
Mississippien
cf. Dinantien
Serpukhovien 330.9 – 323.2
Viséen 346.7 – 330.9
Tournaisien 358.9 – 346.7
Dévonien Supérieur Famennien plus ancien
Subdivision du Carbonifère selon l'ICS, août 2018[1].

Le point stratotypique mondial (PSM) pour le Tournaisien, définissant la limite Dévonien-Carbonifère, est situé près du sommet de la colline La Serre sur la commune française de Cabrières (Hérault), dans la montagne Noire. Le PSM est dans une tranchée de 80 cm de profondeur, à environ 125 m au sud du sommet, 2,5 km au sud-ouest du village de Cabrières et 2,5 km au nord du village de Fontès[2].

Le Tournaisien contient huit biozones à conodontes:

Paléontologie

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Le Tournaisien est marqué par une baisse remarquable au niveau mondial du registre fossile des tétrapodes, appelée « lacune de Romer ». Cette lacune, présente sur une période de 15 millions d'années environ, débute à la fin du Dévonien et se termine au Viséen[3],[4].

Références

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  1. « International Chronostratigraphic Chart », International Commission on Stratigraphy (consulté le )
  2. Paproth, Feist et Flajs 1991.
  3. (en) Peter Waerd, Conrad Labandeira, Michel Laurin et Robert A. Berner, « Confirmation of Romer’s Gap as a low oxygen interval constraining the timing of initial arthropod and vertebrate terrestrialization », PNAS, vol. 103, no 45,‎ , p. 16818-16822 (DOI 10.1073/pnas.0607824103).
  4. (en) Timothy R. Smithson, Stanley P. Wood, John E. A. Marshall et Jennifer A. Clack, « Earliest Carboniferous tetrapod and arthropod faunas from Scotland populate Romer’s Gap », PNAS,‎ (DOI 10.1073/pnas.1117332109).

Bibliographie

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Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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