Tour de France 1991

édition 1991 du Tour de France, course cycliste française

Le Tour de France 1991 est la 78e édition du Tour de France, course cycliste qui s'est déroulée du 6 juillet au sur 22 étapes pour 3 914 km. Le départ a lieu à Lyon ; l'arrivée se juge aux Champs-Élysées à Paris. C'est la première des 5 victoires dans la Grande Boucle de l'Espagnol Miguel Indurain. Il devance au classement général les Italiens Gianni Bugno et Claudio Chiappucci. L'Américain Greg Lemond, triple vainqueur de l'épreuve et favori au départ de Lyon, a craqué à plusieurs reprises dans les cols pyrénéens et alpins et a dû se contenter d'une modeste septième place. C'est pour lui le début du déclin.

Tour de France 1991
Généralités
Course
Étapes
23
Date
Distance
3 914 km
Pays traversé(s)
Lieu de départ
Lieu d'arrivée
Partants
198Voir et modifier les données sur Wikidata
Vitesse moyenne
38,747 km/h
Résultats
Vainqueur
Deuxième
Troisième
Classement par points
Meilleur grimpeur
Meilleur jeune
Meilleure équipe

Généralités

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Contexte

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Si ce Tour de France 1991 s'apprête à partir avec pour favoris les stars des années 1980 (Greg LeMond, Pedro Delgado et Laurent Fignon), le déroulement des récents grands tours montre que ces longues épreuves ne sont plus la chasse gardée d'une élite installée. De nombreux francs-tireurs ont réussi à s'imposer sans référence probante : au Tour d'Espagne, Marco Giovannetti et Melchor Mauri ont remporté l'épreuve respectivement en 1990 et 1991 ; au Tour d'Italie, Gianni Bugno a gagné en 1990 et Franco Chioccioli lui a succédé en 1991. Avant de triompher, ces coureurs n'avaient ni la réputation ni le palmarès permettant de les désigner comme des vainqueurs potentiels. De la même façon, le Tour de France avait vu l'inconnu Claudio Chiappucci prendre la deuxième place à Paris en 1990, derrière LeMond.

Certes, Greg LeMond, triple vainqueur de l'épreuve et vainqueur sortant, a la faveur des pronostics car Pedro "Perico" Delgado est moins dominateur que dans le passé alors que son équipier Miguel Indurain semble être arrivé à maturité : le Navarrais a terminé deuxième de la Vuelta derrière Mauri et son passé dans le Tour a clairement démontré les grandes dispositions de ce coureur dans tous les registres. L'équipe Banesto devra donc choisir son chef de file en cours d'épreuve selon les circonstances de course. Laurent Fignon est depuis sa grande année 1989 à la recherche de sa splendeur passée, son palmarès ne s'est pas étoffé, il reste sur un échec au Tour 90 qu'il a marqué par son absence à la suite d'un abandon et surtout, il est isolé dans son équipe Castorama, en conflit avec son directeur sportif Cyrille Guimard[2] qui lui préfère le jeune Luc Leblanc comme leader.

Les outsiders sont nombreux. Le Français Charly Mottet, s'il ne connaît pas de "jour sans", peut peser sur la course. Les Italiens ont pour la première fois depuis longtemps dans le Tour de France des prétendants à la victoire finale : Gianni Bugno a axé sa saison sur la Grande Boucle et Claudio Chiappucci a montré par sa victoire dans Milan-San Remo que sa performance sur le Tour 90 n'était pas un hasard. Enfin, le Néerlandais Erik Breukink, compte tenu de ses aptitudes de rouleur et de grimpeur, peut lui aussi espérer arriver en jaune à Paris.

Pour les classements annexes, Thierry Claveyrolat est candidat à sa propre succession pour le maillot à pois de meilleur grimpeur. Chez les sprinters, la course au maillot vert est très ouverte, la vieille garde représentée par Sean Kelly et Jean-Paul van Poppel ne paraît plus en mesure de dominer la génération montante incarnée par le Belge Johan Museeuw, l'Ouzbek Djamolidine Abdoujaparov ou le Français Laurent Jalabert qui, à 22 ans, participe à son premier Tour de France.

Déroulement de la course

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À Lyon, la messe semble dite

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Spécialiste des prologues, le Français Thierry Marie s'adjuge logiquement la victoire et le premier maillot jaune de ce Tour 1991 et Greg LeMond en profite pour annoncer par sa troisième place (derrière Breukink) qu'il est bien au rendez-vous. Hormis Breukink, tous les autres favoris perdent entre cinq et quinze secondes. Échaudé par la mésaventure de 1990 où, lors de la première étape, un groupe de 4 hommes (dont Chiappucci) avait pris plus de dix minutes au peloton, obligeant ainsi les leaders à une course poursuite de trois semaines, LeMond joue un coup tactique surprenant en se glissant dans l'échappée de la première étape courue autour de Lyon au lendemain matin du prologue. Cette échappée de huit coureurs (dont Breukink) ne prend pas dix minutes mais elle va quand même à son terme et si Djamolidine Abdoujaparov règle Sean Kelly au sprint, LeMond prend le maillot jaune devant Breukink par le jeu des bonifications. L'après-midi, le contre-la-montre par équipes permet au Danois Rolf Sørensen d'enfiler le maillot jaune grâce à la victoire de son équipe Ariostea (malgré une chute collective de cette équipe qui implique Sørensen), mais c'est bien LeMond qui, parmi les favoris du Tour, réalise la meilleure opération en rejetant ses concurrents à plus d'une minute en quittant Lyon.

Maillot jaune : drame pour Sørensen et joie pour Marie

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Rolf Sørensen est victime d'une chute à la fin de l'étape qui mène à Valenciennes. Le porteur du maillot jaune ne franchit pas la ligne d'arrivée. Sa clavicule est fracturée et nécessite une intervention chirurgicale qui l'oblige à abandonner l'épreuve. Ainsi le Danois aura pris le maillot jaune et l'aura perdu sur chute. Greg LeMond, alors deuxième du classement général, refuse de recevoir le maillot jaune dans de telles circonstances. L'étape suivante qui mène au Havre est donc courue sans maillot jaune dans le peloton. C'est l'étape que choisit le Normand Thierry Marie, « régional de l'étape » et déjà vainqueur du prologue, pour se lancer dans une échappée de 234 kilomètres, la plus longue depuis Albert Bourlon en 1947 (253 kilomètres). À l'arrivée, Marie conserve suffisamment d'avance pour faire coup double : gain de l'étape et du maillot jaune.

Indurain nargue LeMond

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Au lendemain de son périple solitaire, Thierry Marie, pourtant bon rouleur, n'a plus les forces nécessaires pour défendre son maillot jaune. Erik Breukink s'inscrit en tête aux premiers pointages intermédiaires et paraît filer vers la victoire, mais il s'effondre sur la fin du parcours. Miguel Indurain, plus régulier, réalise un meilleur temps provisoire que les Italiens Bugno et Chiappucci. Les Français Bernard, Mottet et Louviot ne sont pas en mesure d'approcher les meilleurs temps. Seul Greg LeMond rivalise avec les temps intermédiaires de l'Espagnol. À l'arrivée, LeMond est vaincu par Indurain pour huit secondes mais il récupère à nouveau la première place au classement général.

L'affaire PDM

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À l'entrée dans la Bretagne, où l'étape du a failli sourire au Français Laurent Jalabert qui échoue face au Brésilien Mauro Ribeiro, le peloton est secoué par l'annonce du retrait de l'équipe PDM. Officiellement, tous les membres de l'équipe néerlandaise ont été victimes d'une intoxication alimentaire mais très vite, la rumeur évoque des malaises en relation avec un système de dopage organisé. Ainsi, des coureurs de premier plan comme Erik Breukink, Raúl Alcalá, Jean-Paul van Poppel et Sean Kelly, quittent la course alors que la polémique est vive entre journalistes et directeurs sportifs. La course reprend toutefois rapidement ses droits et l'affaire PDM connaît des développements ou révélations en marge du Tour[3].

Mottet, fusil à deux coups

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La route vers Saint-Herblain, dans la 11e étape, présente une dernière occasion pour les sprinters de s'illustrer avant de franchir les Pyrénées. Le peloton se présente groupé à cinq kilomètres de l'arrivée et les équipes de sprinters s'organisent pour le sprint final. Charly Mottet place alors une attaque imparable et file en « poursuiteur » vers l'arrivée pour s'imposer juste devant le peloton. Après une journée de repos qui permet au Tour de se rendre au pied des Pyrénées, les favoris abordent la haute montagne avec prudence. Luc Leblanc, Maurizio Fondriest et Pascal Richard s'échappent dans le Col d'Ichère mais Mottet réalise un nouveau coup de panache en rejoignant le groupe de tête et en s'adjugent la victoire d'étape à Jaca, en Espagne. Luc Leblanc revêt le maillot jaune.

Val Louron, le choc des générations

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La 13e étape entre Jaca et Val-Louron comporte cinq cols. Dans la troisième difficulté, le col du Tourmalet, Delgado et Fignon sont décrochés d'un groupe constitué d’Indurain, Bugno, Chiappucci, Mottet, LeMond, Hampsten, Rué et Leblanc, le maillot jaune. LeMond est légèrement distancé au sommet (17 secondes de retard). Indurain s'échappe dans la descente du col du Tourmalet et prend rapidement près d'une minute d'avance sur le groupe du maillot jaune. LeMond et Fignon retrouvent ce groupe avant la fin de la descente. Dans la vallée qui conduit au col d'Aspin, Chiappucci s’échappe également et revient sur Indurain. Les deux hommes iront en tête jusqu'à l'arrivée. Dans l'Aspin, Leblanc puis LeMond connaissent une défaillance. LeMond, malchanceux, chute à la suite d'un accrochage avec une voiture suiveuse, il repart avec l'aide de son coéquipier Éric Boyer. Bugno, Fignon et Mottet poursuivent le duo de tête, mais les deux Français sont lâchés dans la montée finale vers Val-Louron. Au sommet, Chiappucci est vainqueur, Indurain, deuxième à 1 seconde, endosse le premier maillot jaune de sa carrière et Bugno complète le podium. La quatrième place de Fignon, à 2 minute 50, et la neuvième place de LeMond, à 7 minute 16, symbolisent la perte de pouvoir des anciens vainqueurs du Tour. Delgado, quant à lui, se contente désormais d'un rôle d'équipier pour le compte du nouveau leader, Indurain.

 
Greg LeMond à L'Alpe d'Huez.

Indurain cadenasse les Alpes

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L'étape de l'Alpe d'Huez se résume à une course de côte. Gianni Bugno imprime un rythme élevé en début d'ascension mais, sans attaquer franchement, il ne surprend pas Indurain qui le suit sans difficulté. À mi-pente, seuls les Français Jean-François Bernard et Luc Leblanc peuvent suivre le duo Bugno-Indurain, Chiappucci étant légèrement distancé, Fignon, Delgado et Mottet un peu plus. Bernard, équipier d'Indurain, prend le relais et assure un tempo qui neutralise Bugno. Indurain achève cette course d'asphyxie et, à l'arrivée, Bugno remporte l'étape (pour la deuxième année consécutive, c'est lui qui gagne dans la célèbre station) mais ne reprend aucun temps à Indurain. Le lendemain, l'étape qui conduit le peloton sous la pluie vers Morzine voit la victoire du grimpeur français Thierry Claveyrolat devant l'autre Français Thierry Bourguignon tandis que l'équipe Banesto contrôle parfaitement le peloton. Fignon est le seul à tenter d'attaquer, en vain, Bugno et Chiappucci ne voulant apparemment plus contester la suprématie d'Indurain. LeMond est incapable de suivre les meilleurs, il sombre au classement général.

L'ère Indurain commence

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Indurain parachève sa victoire finale grâce à l'ultime contre la montre de Mâcon où, comme à Alençon, il se montre intraitable face au chronomètre et conforte ainsi son maillot jaune. LeMond, pour l'honneur, décroche la troisième place dans cet exercice. L'Américain remet ça lors de la dernière étape en s'échappant à l'entrée dans Paris, ce qui lui vaut de se présenter seul sur les Champs-Élysées. Il est toutefois rapidement repris par le peloton et l'étape est conclue par un sprint marqué par la chute de Djamolidin Abdoujaparov, porteur du maillot vert, à cent mètres de l'arrivée. Gravement blessé, l'Ouzbek ne franchira pas la ligne de l'avenue parisienne mais par le bénéfice du règlement, il sauve son maillot vert sans pouvoir l'honorer sur le podium.

Étapes

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Étape[4],[5],[6],[7] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
Prologue 6 juillet LyonLyon 5,4   Thierry Marie   Thierry Marie
1re étape 7 juillet LyonLyon 114,5   Djamolidine Abdoujaparov   Greg LeMond
2e étape 7 juillet BronChassieu - Eurexpo[8] 36,5   Ariostea   Rolf Sørensen
3e étape 8 juillet VilleurbanneDijon 210,5   Etienne De Wilde   Rolf Sørensen
4e étape 9 juillet DijonReims 286   Djamolidine Abdoujaparov   Rolf Sørensen
5e étape 10 juillet ReimsValenciennes 149,5   Jelle Nijdam   Rolf Sørensen
6e étape 11 juillet ArrasLe Havre 259   Thierry Marie   Thierry Marie
7e étape 12 juillet Le HavreArgentan 196,5   Jean-Paul van Poppel   Thierry Marie
8e étape 13 juillet ArgentanAlençon 73   Miguel Indurain   Greg LeMond
9e étape 14 juillet AlençonRennes 161   Mauro Ribeiro   Greg LeMond
10e étape 15 juillet RennesQuimper 207,5   Phil Anderson   Greg LeMond
11e étape 16 juillet QuimperSaint-Herblain 246   Charly Mottet   Greg LeMond
17 juillet Pau Journée de repos
12e étape 18 juillet Pau  Jaca (ESP) 192   Charly Mottet   Luc Leblanc
13e étape 19 juillet   Jaca (ESP)Val-Louron 232   Claudio Chiappucci   Miguel Indurain
14e étape 20 juillet Saint-GaudensCastres 172,5   Bruno Cenghialta   Miguel Indurain
15e étape 21 juillet AlbiAlès 235   Moreno Argentin   Miguel Indurain
16e étape 22 juillet AlèsGap 215   Marco Lietti   Miguel Indurain
17e étape 23 juillet GapL'Alpe d'Huez 125   Gianni Bugno   Miguel Indurain
18e étape 24 juillet Le Bourg-d'OisansMorzine 255   Thierry Claveyrolat   Miguel Indurain
19e étape 25 juillet MorzineAix-les-Bains 177   Dimitri Konyshev   Miguel Indurain
20e étape 26 juillet Aix-les-BainsMâcon 160   Viatcheslav Ekimov   Miguel Indurain
21e étape 27 juillet LugnyMâcon 57   Miguel Indurain   Miguel Indurain
22e étape 28 juillet MelunParis - Champs-Élysées 178   Dimitri Konyshev   Miguel Indurain

Classements

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Classement général final

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Classement général[9]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Miguel Indurain     Espagne Banesto en 101 h 1 min 20 s
2e Gianni Bugno   Italie Gatorade-Chateau d'Ax + min 36 s
3e Claudio Chiappucci     Italie Carrera Jeans-Vagabond + min 56 s
4e Charly Mottet   France RMO + min 37 s
5e Luc Leblanc   France Castorama-Raleigh + 10 min 10 s
6e Laurent Fignon   France Castorama-Raleigh + 11 min 27 s
7e Greg LeMond   États-Unis Z + 13 min 13 s
8e Andrew Hampsten   États-Unis Motorola + 13 min 40 s
9e Pedro Delgado   Espagne Banesto + 20 min 10 s
10e Gérard Rué   France Helvetia-La Suisse + 20 min 13 s
11e Eduardo Chozas   Espagne ONCE + 21 min 0 s
12e Abelardo Rondón   Colombie Banesto + 26 min 47 s
13e Gert-Jan Theunisse   Pays-Bas TVM-Sanyo + 27 min 10 s
14e Jean-François Bernard   France Banesto + 28 min 57 s
15e Maurizio Fondriest   Italie Panasonic-Sportlife + 30 min 9 s
16e Denis Roux   France Toshiba + 30 min 40 s
17e Éric Caritoux   France RMO + 32 min 39 s
18e Alberto Camargo   Colombie Postobón Manzana-Ryalcao + 32 min 54 s
19e Álvaro Mejía   Colombie Postobón Manzana-Ryalcao + 33 min 52 s
20e Frédéric Vichot   France Castorama-Raleigh + 36 min 43 s
21e Gilles Delion   France Helvetia-La Suisse + 38 min 43 s
22e Javier Murguialday   Espagne Amaya Seguros + 39 min 11 s
23e Jérôme Simon   France Z + 39 min 14 s
24e Fabrice Philipot   France Banesto + 41 min 56 s
25e Thierry Bourguignon   France Toshiba + 42 min 32 s

Classements annexes finals

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Classement par points

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Grand Prix de la montagne

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Classement du meilleur grimpeur[10]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Claudio Chiappucci     Italie Carrera Jeans-Vagabond 312 points
2e Thierry Claveyrolat   France RMO 277 pts
3e Luc Leblanc   France Castorama-Raleigh 164 pts
4e Gianni Bugno   Italie Gatorade-Chateau d'Ax 157 pts
5e Miguel Indurain     Espagne Banesto 141 pts
6e Andrew Hampsten   États-Unis Motorola 128 pts
7e Charly Mottet   France RMO 122 pts
8e Pascal Richard   Suisse Helvetia-La Suisse 118 pts
9e Roberto Conti   Italie Ariostea 110 pts
10e Peter De Clercq   Belgique Lotto-Superclub 88 pts

Classement du meilleur jeune

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Classement du meilleur jeune[11]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Alvaro Mejia   Colombie Postobón Manzana-Ryalcao en 101 h 35 min 12 s
2e Gerrit de Vries   Pays-Bas Buckler-Colnago-Decca + 20 min 55 s
3e Dominik Krieger   Allemagne Helvetia-La Suisse + 55 min 29 s
4e Thierry Laurent   France RMO + h 2 min 13 s
5e Miguel Ángel Martínez   Espagne ONCE + h 8 min 22 s
6e Dimitri Zhdanov   Union soviétique Panasonic-Sportlife + h 15 min 40 s
7e Enrico Zaina   Italie Carrera Jeans-Vagabond + h 23 min 46 s
8e Enrique Guerrikagoitia (en)   Espagne Amaya Seguros + h 5 min 56 s
9e José Manuel Oliveira   Espagne CLAS-Cajastur + h 11 min 12 s
10e Lawrence Roche   Irlande Tonton Tapis-GB + h 25 min 33 s

Classement par équipes

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Classement par équipes[12]
  Équipe Pays Temps
1re Banesto   Espagne en 303 h 28 min 50 s
2e Castorama-Raleigh   France + 25 min 44 s
3e RMO   France + 50 min 25 s
4e Z   France + 57 min 29 s
5e Postobón Manzana-Ryalcao   Colombie + h 9 min 45 s
6e Helvetia-La Suisse   Suisse + h 11 min 19 s
7e ONCE   Espagne + h 27 min 50 s
8e Amaya Seguros   Espagne + h 38 min 24 s
9e Toshiba   France + h 48 min 31 s
10e Carrera Jeans-Vagabond   Italie + h 51 min 27 s

Évolution des classements

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Évolution des leaders des classements par étape[13],[14]
Étape Vainqueur Classement général
 
Classement par points
 
Classement de la montagne
 
Classement du meilleur jeune Classement par équipes Prix de la combativité
Combatif de l'étape Leader
P Thierry Marie Thierry Marie Thierry Marie non décerné Laurent Jalabert Castorama-Raleigh non décerné
1 Djamolidine Abdoujaparov Greg LeMond Greg LeMond Rolf Järmann PDM-Concorde-Ultima Greg LeMond Greg LeMond
2 Ariostea Rolf Sørensen Massimiliano Lelli non décerné
3 Etienne De Wilde Djamolidine Abdoujaparov Sammie Moreels
4 Djamolidine Abdoujaparov Peter De Clercq Benjamin Van Itterbeeck
5 Jelle Nijdam Claudio Chiappucci Claudio Chiappucci
6 Thierry Marie Thierry Marie Thierry Marie Thierry Marie Thierry Marie
7 Jean-Paul van Poppel Peter De Clercq Rolf Gölz
8 Miguel Indurain Greg LeMond non décerné
9 Mauro Ribeiro Henri Abadie
10 Phil Anderson Thierry Laurent
11 Charly Mottet Banesto Michel Vermote
12 Charly Mottet Luc Leblanc Pascal Richard Miguel Ángel Martínez Torres Castorama-Raleigh Charly Mottet
13 Claudio Chiappucci Miguel Indurain Claudio Chiappucci Álvaro Mejía Banesto Miguel Indurain Claudio Chiappucci
14 Bruno Cenghialta Bruno Cenghialta
15 Moreno Argentin Moreno Argentin
16 Marco Lietti Laurent Fignon
17 Gianni Bugno Pello Ruiz Cabestany
18 Thierry Claveyrolat Thierry Bourguignon
19 Dmitri Konychev Melcior Mauri
20 Viatcheslav Ekimov Hendrik Redant
21 Miguel Indurain non décerné
22 Dmitri Konychev Greg LeMond
Classements finals Miguel Indurain Djamolidine Abdoujaparov Claudio Chiappucci Álvaro Mejía Banesto Claudio Chiappucci

Liste des coureurs

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La liste ci-dessous présente les coureurs inscrits par numéro de dossard[4].

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour Pos Position à l'arrivée de la course
    Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ de la course
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé la course HD Indique un coureur qui a terminé la course hors des délais
Z
Num Coureur Pos
1   Greg LeMond (USA) 7e
2   Éric Boyer (FRA) 38e
3   Philippe Casado (FRA) 87e
4   Bruno Cornillet (FRA) 54e
5   Gilbert Duclos-Lassalle (FRA) 60e
6   Atle Kvålsvoll (NOR) NP-18
7   François Lemarchand (FRA) 101e
8   Robert Millar (GBR) 72e
9   Jérôme Simon (FRA) 57e
Carrera Jeans-Vagabond
Num Coureur Pos
11   Claudio Chiappucci (ITA) 3e
12   Djamolidine Abdoujaparov (URS) 85e
13   Guido Bontempi (ITA) 96e
14   Alessandro Gianelli (ITA) 40e
15   Erich Maechler (SUI) 128e
16   Jure Pavlič (SLO) 134e
17   Giancarlo Perini (ITA) 120e
18   Vladimir Poulnikov (URS) 88e
19   Enrico Zaina (ITA) 93e
PDM-Concorde-Ultima
Num Coureur Pos
21   Erik Breukink (NED) NP-11
22   Raúl Alcalá (MEX) NP-11
23   Falk Boden (GER) HD-10
24   Martin Earley (IRL) AB-10
25   Sean Kelly (IRL) NP-11
26   Uwe Raab (GER) NP-10
27   Jos van Aert (NED) NP-11
28   Jean-Paul van Poppel (NED) AB-10
29   Nico Verhoeven (NED) NP-10
Banesto
Num Coureur Pos
31   Pedro Delgado (ESP) 9e
32   Marino Alonso (ESP) 123e
33   Dominique Arnaud (FRA) 77e
34   Jean-François Bernard (FRA) 14e
35   Miguel Indurain (ESP) 1er
36   Javier Lukin (ESP) 119e
37   Fabrice Philipot (FRA) 24e
38   Jesús Rodríguez Magro (ESP) 100e
39   Abelardo Rondón (COL) 12e
ONCE
Num Coureur Pos
41   Marino Lejarreta (ESP) 53e
42   Eduardo Chozas (ESP) 11e
43   Herminio Díaz Zabala (ESP) 75e
44   Anselmo Fuerte (ESP) 37e
45   Stephen Hodge (AUS) 67e
46   Miguel Martinez-Torres (ESP) 76e
47   Melchor Mauri (ESP) 64e
48   José Luis Villanueva (ESP) AB-13
49   Johnny Weltz (DEN) AB-18
Gatorade-Chateau d'Ax
Num Coureur Pos
51   Gianni Bugno (ITA) 2e
52   Giuseppe Calcaterra (ITA) 149e
53   Marco Giovannetti (ITA) 30e
54   Roberto Gusmeroli (ITA) 131e
55   Camillo Passera (ITA) DQ-17
56   Mauro-Antonio Santaromita (ITA) 147e
57   Jan Schur (GER) 139e
58   Valerio Tebaldi (ITA) 89e
59   Stefano Zanatta (ITA) 141e
Lotto-Superclub
Num Coureur Pos
61   Johan Bruyneel (BEL) 35e
62   Peter De Clercq (BEL) 137e
63   Sammie Moreels (BEL) HD-16
64   Johan Museeuw (BEL) NP-15
65   Jan Nevens (BEL) AB-17
66   Hendrik Redant (BEL) 66e
67   Frank Van den Abeele (BEL) 90e
68   Rik Van Slycke (BEL) 142e
69   Patrick Verschueren (BEL) 130e
Motorola
Num Coureur Pos
71   Andrew Hampsten (USA) 8e
72   Phil Anderson (AUS) 45e
73   Steve Bauer (CAN) 97e
74   Andy Bishop (USA) 126e
75   Mike Carter (USA) HD-12
76   Ron Kiefel (USA) 138e
77   Dag Otto Lauritzen (NOR) NP-19
78   Sean Yates (GBR) NP-16
79   Urs Zimmermann (SUI) 116e
Amaya Seguros
Num Coureur Pos
81   Fabio Parra (COL) AB-7
82   Patrice Esnault (FRA) 28e
83   Enrique Gerrikagoitia (es) (ESP) 143e
84   Roland Le Clerc (FRA) 106e
85   Jesús Montoya (ESP) 74e
86   Javier Murguialday (ESP) 22e
87   Per Pedersen (DEN) 135e
88   Ronan Pensec (FRA) 41e
89   Fernando Quevedo (ESP) AB-17
Castorama-Raleigh
Num Coureur Pos
91   Laurent Fignon (FRA) 6e
92   Dominique Arnould (FRA) 68e
93   Jean-Claude Bagot (FRA) 36e
94   Christophe Lavainne (FRA) 92e
95   Luc Leblanc (FRA) 5e
96   Thierry Marie (FRA) 111e
97   Bjarne Riis (DEN) 107e
98   Pascal Simon (FRA) 57e
99   Frédéric Vichot (FRA) 20e
Helvetia-La Suisse
Num Coureur Pos
101   Gilles Delion (FRA) 21e
102   Serge Demierre (SUI) HD-12
103   Mauro Gianetti (SUI) 98e
104   Dominik Krieger (GER) 63e
105   Henri Manders (NED) 144e
106   Pascal Richard (SUI) 49e
107   Gérard Rué (FRA) 10e
108   Peter Stevenhaagen (NED) 94e
109   Guido Winterberg (SUI) 69e
Postobón Manzana-Ryalcao
Num Coureur Pos
111   Luis Herrera (COL) 31e
112   Alberto Camargo (COL) 18e
113   Henry Cárdenas (COL) 43e
114   Arsenio Chaparro (en) (COL) 104e
115   Carlos Mario Jaramillo (COL) 151e
116   Álvaro Mejía (COL) 19e
117   Gerardo Moncada (COL) 46e
118   Reynel Montoya (COL) 58e
119   Óscar de Jesús Vargas (COL) 48e
Ariostea
Num Coureur Pos
121   Moreno Argentin (ITA) 59e
122   Davide Cassani (ITA) 112e
123   Bruno Cenghialta (ITA) 56e
124   Roberto Conti (ITA) 29e
125   Alberto Elli (ITA) 91e
126   Rolf Gölz (GER) 79e
127   Massimiliano Lelli (ITA) AB-12
128   Marco Lietti (ITA) AB-17
129   Rolf Sørensen (DEN) NP-6
RMO
Num Coureur Pos
131   Charly Mottet (FRA) 14e
132   Éric Caritoux (FRA) 17e
133   Thierry Claveyrolat (FRA) 27e
134   Thierry Laurent (FRA) 102e
135   Pascal Lino (FRA) 70e
136   Marc Madiot (FRA) 115e
137   Yvon Madiot (FRA) AB-17
138   Mauro Ribeiro (BRA) 47e
139   Michel Vermote (BEL) 118e
TVM-Sanyo
Num Coureur Pos
141   Gert-Jan Theunisse (NED) 13e
142   Thomas Barth (GER) 156e
143   Rob Harmeling (NED) 158e
144   Vasyl Zhdanov (URS) 86e
145   Dimitri Konyshev (URS) 52e
146   Eddy Schurer (NED) 152e
147   Jan Siemons (NED) 146e
148   Jesper Skibby (DEN) AB-12
149   Sergei Uslamin (URS) 136e
Panasonic-Sportlife
Num Coureur Pos
151   Rudy Dhaenens (BEL) HD-13
152   Viatcheslav Ekimov (URS) 42e
153   Maurizio Fondriest (ITA) 15e
154   Olaf Ludwig (GER) 114e
155   Guy Nulens (BEL) 62e
156   Marc Sergeant (BEL) 81e
157   Eric Van Lancker (BEL) 84e
158   Marc van Orsouw (NED) 78e
159   Dimitri Zhdanov URS 86e
Weinmann-Eddy Merckx
Num Coureur Pos
161   Thomas Wegmüller (SUI) 155e
162   Alfred Achermann (SUI) 145e
163   Carlo Bomans (BEL) AB-14
164   Michel Dernies (BEL) 105e
165   Jan Goessens (BEL) AB-13
166   Rolf Jaermann (SUI) 83e
167   Werner Stutz (SUI) 113e
168   Rudy Verdonck (BEL) 109e
169   Ludwig Willems (BEL) 150e
Histor-Sigma
Num Coureur Pos
171   Uwe Ampler (GER) 32e
172   Etienne De Wilde (BEL) 125e
173   Brian Holm (DEN) 124e
174   Andreas Kappes (GER) 65e
175   Søren Lilholt (DEN) AB-13
176   Wilfried Peeters (BEL) 95e
177   Remig Stumpf (GER) AB-17
178   Benjamin Van Itterbeeck (BEL) AB-13
179   Didier Virvaleix (FRA) 50e
Toshiba
Num Coureur Pos
181   Laurent Jalabert (FRA) 71e
182   Henri Abadie (FRA) 108e
183   Thierry Bourguignon (FRA) 25e
184   Christian Chaubet (FRA) 110e
185   Martial Gayant (FRA) AB-12
186   Pascal Lance (FRA) 99e
187   Philippe Louviot (FRA) 44e
188   Olaf Lurvik (NOR) 73e
189   Denis Roux (FRA) 16e
Buckler-Colnago-Decca
Num Coureur Pos
191   Steven Rooks (NED) 26e
192   Gerrit de Vries (NED) 34e
193   Frans Maassen (NED) 129e
194   Jelle Nijdam (NED) 117e
195   Twan Poels (NED) 154e
196   Gerrit Solleveld (NED) 133e
197   Edwig Van Hooydonck (BEL) 103e
198   Eric Vanderaerden (BEL) 127e
199   Wiebren Veenstra (NED) 157e
Tonton Tapis-GB
Num Coureur Pos
201   Stephen Roche (IRL) HD-2
202   John Carlsen (DEN) AB-13
203   Jean-Claude Colotti (FRA) 80e
204   Dirk De Wolf (BEL) HD-13
205   Patrick Jacobs (BEL) 82e
206   Francis Moreau (FRA) 132e
207   Atle Pedersen (NOR) HD-13
208   Laurent Pillon (FRA) 51e
209   Lawrence Roche (IRL) 153e
CLAS-Cajastur
Num Coureur Pos
211   Pello Ruiz Cabestany (ESP) 33e
212   Manuel Jorge Domínguez (ESP) DQ-18
213   Javier Duch (en) (ESP) 122e
214   Nico Emonds (BEL) AB-18
215   Francisco Espinosa (ESP) 66e
216   Iñaki Gastón (ESP) 61e
217   Alberto Leanizbarrutia (ESP) 39e
218   Francisco Javier Mauleón (ESP) 55e
219   José Manuel Oliveira (ESP) 148e

Notes et références

modifier
  1. cyclisme-dopage.com - L'équipe PDM était vraiment dopée
  2. D'après Laurent Fignon dans "Nous étions jeunes et insouciants", Grasset, 2009
  3. « L'affaire PDM », sur cyclisme-dopage.com (consulté le )
  4. a et b « 78ème Tour de France 1991 » [« 78th Tour de France 1991 »], sur Mémoire du cyclisme (consulté le )
  5. Augendre 2016, p. 82.
  6. Arian Zwegers, « Tour de France GC top ten » [archive du ], CVCC (consulté le )
  7. « The history of the Tour de France – Year 1991 – The stage winners », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  8. « Les classements des étapes du Tour de France 1991 », Le Dico du Tour (consulté le )
  9. « The history of the Tour de France – Year 1991 – Stage 22 Melun > Paris », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  10. a et b « De Tour in cijfers », Leidsch Dagblad,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Tour de France 1991 – Youth classification » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le )
  12. « Tour 1991 classificaciones », El Mundo Deportivo,‎ , p. 17 (lire en ligne, consulté le )
  13. « Tour de France 1991 – Leaders overview » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le )
  14. (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 1991 » [« Information about the Tour de France from 1991 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )

Bibliographie

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Liens externes

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