Tour de Bonvouloir

tour à Juvigny-sous-Andaine (Orne)

La tour de Bonvouloir est l'un des derniers éléments encore en élévation de l'ancien château de Bonvouloir de la fin du XVe siècle, qui se dresse sur le territoire de l'ancienne commune française de Juvigny-sous-Andaine dans le département de l'Orne, en région Normandie.

Tour de Bonvouloir
Tour de Bonvouloir.
Présentation
Type
Partie de
Fondation
Style
Patrimonialité
État de conservation
partiellement détruit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Adresse
La Tour de Bonvouloir, cour de la Tour-de-Bonvouloir et Le Petit ClosVoir et modifier les données sur Wikidata
Juvigny Val d'Andaine, Orne
 France
Coordonnées
Carte

Les vestiges de l'ancien château sont classés au titre des monuments historiques.

Localisation

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La tour de Bonvouloir est située, en limite de la forêt d'Andaine, à 1,6 kilomètre au nord-nord-est de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Juvigny-sous-Andaine, au sein de la commune nouvelle de Juvigny Val d'Andaine, dans le département français de l'Orne.

Historique

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Le château est érigé, en 1485, par Guyon Essirard (Guyon Eschirat), conseiller et maître d'hôtel de René duc d'Alençon. En 1515, il échoit à la famille Achard de Bonvouloir[1], qui compta plusieurs gouverneurs de la ville de Domfront.

Au XVIIe siècle, le château est transformé en corps de ferme. Le pigeonnier s'installe dans une ancienne tour du château au cours du XVIIIe siècle. La Révolution l'a en grande partie détruite. Pierre par pierre, le domaine est démoli, tantôt au profit de la grange, tantôt au bénéfice du pressoir, tantôt pour entretenir la ferme.[réf. nécessaire]

Description

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Du château de la fin du XVe siècle, il ne subsiste pour l'essentiel qu'une grosse tour d'angle fortifiée à mâchicoulis sur corbeaux peut-être plus ancienne et restaurée au moment de la construction du château, flanquée d'une très haute et mince tourelle cylindrique de guet[2], haute de 26,50 mètres[3],[note 1], coiffée d'une toiture en cloche est soutenue par une corniche à modillons. Un escalier de pierre permet d'accéder au sommet, d'où l'on découvre les environs.

À ses côtés se trouvent les restes d'une autre tour, transformée en colombier, le puits profond de 33 mètres ainsi qu'une ancienne chapelle reconvertie en maison d'habitation pendant un temps — d'où la présence d'une cheminée —, l'étang et le verger.

Protection

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Les vestiges de l'ancien château, notamment : l'assiette de l'ancien château et les parcelles limitrophes comprenant les fossés et les jardins ; la tour dite Le Phare ; le colombier ; le puits ; les façades et les toitures de l'ancienne chapelle, de la grange et des communs attenants ainsi que du bâtiment du XVIIIe siècle à l'angle nord-est des fossés sont classés par arrêté du [4].

Les inscriptions par arrêtés des et ont été annulées.

La visite en est libre de l'extérieur toute l'année[5].

Notes et références

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  1. Ces fines vigies ou guettes, très prisées au XVe siècle, ont pratiquement toutes disparu du fait de leur fragilité. Il subsiste encore celles de Billy, Olite (Dordogne) et Beynac, Castelnau-de-Lévis, la « Lanterne » de Rochecorbon.

Références

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  1. Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 218.
  2. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 147.
  3. Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 126, photos p. 126-127.
  4. « Ancien château de Bonvouloir », notice no PA00110830, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. La tour de Bonvouloir.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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