Le début de course ressemble à celui de l'année précédente. Les deux premières étapes sont remportées au sprint par Katarzyna Pawłowska. Le contre-la-montre individuel est gagné par Lauren Stephens, qui s'empare ainsi du maillot rose. Silvia Valsecchi fait le kilomètre l'après-midi afin de gagner l'étape. Sur la quatrième étape, Jessica Pratt et Annabelle Dreville s'échappent. La première se montre la plus rapide au sprint. Le lendemain, Lauren Stephens est victime d'une chute et perd beaucoup de temps. Hanna Nilsson et Lucy Kennedy se détachent sur la fin de parcours. Cette dernière remporte l'étape et devient la nouvelle leader du classement général. Le lendemain, elle conserve sa tunique tandis que Pauliena Rooijakkers gagne l'étape en solitaire. Hanna Nilsson est deuxième de l'épreuve et Leah Thomas troisième. Lucy Kennedy gagne le classement par points, Hanna Nilsson celui de la montagne, Leah Thomas le combiné, Nikola Noskova est la meilleure jeune, Alison Jackson s'impose comme l'année précédente au classement des sprints et la meilleure équipe est la sélection nationale australienne.
Attention en raison du grand nombre d'équipes mixtes présentes sur l'épreuve, les équipes indiquées dans les classements sont incorrectes ou manquantes. Reportez-vous à la partie Liste des participantes pour avoir l'équipe correcte.
Le vent décourage les tentatives échappées. Au kilomètre vingt-cinq, Bérangère Staelens part quelques kilomètres seule. Dans l'ascension vers Sceautres, Marjolaine Bazin attaque. Elle est rapidement reprise par un groupe d'une trentaine de coureuses. À deux kilomètres de l'arrivée, Silvia Valsecchi part seule. Grâce à ses qualités de rouleuse, elle résiste au peloton jusqu'à l'arrivée. Cela lui permet de remonter à la troisième place du classement général. Derrière, Katarzyna Pawlowska prouve une nouvelle fois qu'elle est la plus rapide sur ce Tour de l'Ardèche en réglant le peloton[6],[7].
L'étape comporte pas moins de trois cols avec celui de Chaumel, de Montivernoux et de la Croix-de-Millet. Marjolaine Bazin, Nancy van der Burg et Maria Vittoria Sperotto placent des attaques, mais sans succès. À vingt-cinq kilomètres de l'arrivée, Jessica Pratt et Annabelle Dreville partent. Elle se dispute la victoire au sprint et l'Australienne se montre plus rapide. Elles passent la ligne avec deux minutes d'avance sur la ligne sur Lucy Kennedy. Annebelle Dreville remonte dans même seconde que Lauren Stephens au classement général qui conserve toutefois son maillot de leader du classement général[8],[9].
La météo est pluvieuse. Le départ de course est rapide et elles ne sont déjà plus que vingt-cinq coureuses au début du deuxième grand-prix de la montagne de la journée. Grace Brown passe au sommet en tête. Elle est ensuite rejointe par Nicole Hanselmann et Sara Poidevin. Lauren Stephens chute, ce qui la met en difficulté. À soixante-cinq kilomètres de l'arrivée, un regroupement général s'opère. Greta Richioud s'échappe un bref instant. Elles sont quinze coureuses en tête. Sur la dernière montée, le Serre-Mure, Hanna Nilsson attaque. Elle est suivie par Lucy Kennedy. Elles se disputent la victoire au sprint et Lucy Kennedy devance Hanna Nilsson d'une roue. Elle prend la tête du classement général[10],[11].
La formation australienne contrôle la course sur cette dernière étape. Après qu'Hanna Nilsson a pris les points sur le premier grimpeur, Flavia Oliveira attaque avec quatre autres coureuses. Elles sont reprises au kilomètre trente-cinq. Pauliena Rooijakkers accélère en fin d'étape. Elle passe au sommet du quatrième col de la journée avec plus de quatre minutes d'avance sur peloton. Elle passe finalement la ligne cinq minutes avant le peloton. Lucy Kennedy est deuxième de l'étape et remporte le classement général[12],[13].
Lors d'une course cycliste, les coureurs sont tenus d'arriver dans un laps de temps imparti à la suite du premier pour pouvoir être classés. Les délais prévus sont de 60 % pour la première et deuxième étape, 70 % pour la quatrième (3b) étape, 80 % pour la cinquième étape, 90 % pour les sixième et septième étape et 120 % pour la troisième étape[17].
Le classement général individuel au temps est calculé par le cumul des temps enregistrés dans chacune des étapes parcourues. Le coureur qui est premier de ce classement est porteur du maillot rose. En cas d'égalité au temps, les centièmes de secondes des contre-la-montres sont comptabilisés. Ensuite, la somme des places obtenues sur chaque étape départage les concurrentes[17].
Le maillot vert, récompense le classement par points. Celui-ci se calcule selon le classement lors des arrivées d'étape.
Lors d'une arrivée d'étape, les dix première se voient accorder des points selon le décompte suivant : 15, 10, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point. En cas d'égalité, les coureurs sont prioritairement départagés par le nombre de victoires d'étapes. Si l'égalité persiste, le nombre de victoires à des sprints intermédiaires puis éventuellement la place obtenue au classement général entrent en compte. Pour être classé, un coureur doit avoir terminé la course dans les délais[17].
Le classement de la meilleure grimpeuse, ou classement des monts, est un classement spécifique basé sur les arrivées au sommet des ascensions répertoriées dans l'ensemble de la course. Elles sont classés en cinq catégories. Les ascensions de hors catégorie rapportent respectivement 15, 12, 10, 7, 5, 3, 2 et 1 points aux huit premières. Pour les ascensions de première catégorie, le barème est 10, 7, 5, 3, 2 et 1 points pour les six premières. Pour les ascensions de deuxième catégorie, le barème est 6, 4, 3, 2 et 1 points pour les cinq premières. Pour les ascensions de troisième catégorie, le barème est 3, 2 et 1 points pour les trois premières. Enfin les ascensions de quatrième catégorie rapporte un point à la première. Le premier du classement des monts est détenteur du maillot à pois. En cas d'égalité, les coureurs sont prioritairement départagés par le nombre de premières places aux sommets des ascension hors catégorie, puis première catégorie, puis de deuxième catégorie, etc. Si l'égalité persiste, le critère suivant est la place obtenue au classement général. Pour être classé, une coureuse doit avoir terminé la course dans les délais[17].
Le maillot rouge, récompense le classement des rushs. Celui-ci se calcule selon le classement lors de sprints intermédiaires. Les quatre premières coureurs des sprints intermédiaires reçoivent respectivement 5, 3, 2 et un point. En cas d'égalité, celle ayant le plus de première place s'impose. En case nouvelle égalité, le classement général départage les concurrentes[17].
Le classement de la meilleure jeune ne concerne qu'une certaine catégorie de coureuses, celles étant âgées de moins de 23 ans. C'est-à-dire aux coureuses nées après le . Ce classement, basé sur le classement général, attribue au premier un maillot blanc[17].
Le classement du combiné attribue un maillot bleu. La position des coureuses dans les classements suivants est prise en compte : classement général, classement des rushs et classement de la montagne. Les places des concurrentes dans ces différents classements sont additionnées. Celle ayant le moins de points mène le classement[17].
Le classement par équipes du jour s’établit par l’addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe. En cas d’égalité, les équipes sont départagées par l’addition des places obtenues par leurs trois premiers coureurs de l’étape. En cas de nouvelle égalité, les équipes sont départagées par la place de leur meilleure coureuse au classement de l’étape[17].
Chaque coureuse en tête d'un classement est porteuse du maillot ou du dossard distinctif correspondant. Cependant, dans le cas où une coureuse dominerait plusieurs classements, celle-ci ne porte qu'un seul maillot distinctif, selon une priorité de classements. Le classement général au temps est le classement prioritaire, suivi du classement par points, du classement général du meilleur grimpeur, de celui des rushs, de celui du combiné et du classement de la meilleure jeune. Si ce cas de figure se produit, le maillot correspondant au classement annexe de priorité inférieure n'est pas porté par celui qui domine ce classement mais par son deuxième[17].