La Tour Simone (ou Tour du Diable) est un des derniers vestiges des remparts de la ville belge de Nivelles, en Brabant wallon.

Tour Simone
Tour du Diable
Présentation
Destination initiale
Fortification
Construction
XIIIe siècle
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de Belgique
voir sur la carte de Belgique
Localisation sur la carte du Brabant wallon
voir sur la carte du Brabant wallon

Localisation

modifier

La tour se dresse au numéro 38 de la rue Seutin, une petite rue donnant sur la grand-place de Nivelles face à la collégiale Sainte-Gertrude.

Historique

modifier
 
La courtine.

Les remparts de Nivelles, dont l'existence est attestée par des textes à partir de 1263, comptaient sept portes et onze tours[1].

La destruction des remparts, décidée par l'empereur Joseph II en 1781, fut effectuée par les Français au début du XIXe siècle[1]. Mais les remparts étaient tombés en ruines bien avant cela, les tours devenant habitation ou prison[1].

La tour Simone est la seule des onze tours à avoir survécu, et ce grâce à plusieurs facteurs[1] :

  • son affectation au XVIIe siècle comme local du serment des Arbalétriers;
  • sa transformation en 1780 en commodité publique à quatre chaises (c'est-à-dire en toilettes publiques);
  • son rachat en 1813 par un particulier.

La tour fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].

En 1958, elle fut rachetée par la Ville et restaurée[1].

Architecture

modifier

La tour est édifiée en moellon.

Depuis la rue Seutin, on distingue :

  • à gauche (côté extra-muros) : la tour semi-circulaire
  • à droite (côté intra-muros) : un fragment de la courtine (mur d'enceinte)

Articles connexes

modifier

Notes et références

modifier
  1. a b c d et e Brochure de l'office du tourisme de Nivelles consacrée aux remparts de Nivelles
  2. Liste des monuments classés de la Région Wallonne

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier