Torrent des Étançons

torrent en France

Le torrent des Étançons est un torrent de France situé en Isère, dans le massif des Écrins et le parc national des Écrins. Il est un affluent en rive droite du Vénéon qui rejoint le Rhône via la Romanche, le Drac et l'Isère.

le torrent des Étançons
Image illustrative de l’article Torrent des Étançons
Le torrent au niveau du refuge du Châtelleret.
Caractéristiques
Bassin collecteur le Rhône
Cours
Source Glacier des Étançons
· Altitude 3 000 m
· Coordonnées 44° 59′ 49″ N, 6° 18′ 15″ E
Confluence le Vénéon
· Localisation La Bérarde
· Altitude 1 690 m
· Coordonnées 44° 56′ 00″ N, 6° 17′ 16″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Ruisseaux du Replat, de Charreirou, de la Sane, torrent de Bonne Pierre
· Rive droite Draye du Replat, ruisseaux de la Clause et du Plaret
Pays traversés Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Commune Saint-Christophe-en-Oisans
Régions traversées Oisans
Principales localités La Bérarde

Sources : Géoportail, Symbhi, OpenStreetMap

Géographie

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Le glacier des Étançons, source du torrent.

Le torrent des Étançons effectue l'intégralité de son parcours dans le massif des Écrins, dans la haute vallée du Vénéon, au sein du parc national des Écrins à l'exception de sa confluence dans la réserve naturelle nationale de la haute vallée du Vénéon.

Il prend sa source à environ 3 000 mètres d'altitude, au glacier des Étançons, sur l'adret de la Meije (3 983 m), non loin du refuge du Promontoire (3 082 m). Il se dirige vers le sud dans une vallée glaciaire, autour de 2 000 mètres d'altitude, encadré par des sommets dépassant les 3 000 mètres d'altitude : la tête du Rouget (3 418 m), la tête de la Gandolière (3 542 m), le Râteau (3 809 m), le Pavé (3 823 m), le pic Nord des Cavales (3 357 m) ou encore la Grande Ruine (3 765 m). Après avoir dépassé le refuge du Châtelleret (2 225 m) installé entre deux de ses bras, contourné plusieurs cônes d'éboulis et formé plusieurs petites plaines d'épandage, il conflue avec le Vénéon à la Bérarde à 1 690 mètres d'altitude.

Histoire

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Dans la nuit du au , le torrent connait une crue qui charrie d'importantes quantités de matériaux et endommagent le refuge du Châtelleret : le captage d'eau et l'alimentation électrique sont détruits, du matériel est emporté et les sentiers en aval sont endommagés[1]. Les 25 personnes présentes dans le refuge sont alors évacués à pied ou en hélicoptère et le refuge est contraint de fermer[1].

Le , une nouvelle crue considérée comme exceptionnelle détruit en grande partie le hameau de la Bérarde[2],[3],[4]. Le cours d'eau sort de son lit et recouvre son cône de déjection sur lequel est implanté le hameau[2],[3],[4]. D'importantes quantités de matériaux de taille diverse charriés par les eaux recouvrent le site en détruisant plusieurs bâtiments, des routes et des ponts mais sans faire de victime, la centaine d'habitants étant évacuée par la gendarmerie, parfois par hélicoptère alors que la crue et la destruction des maisons sont en cours[2],[3],[4]. L'ampleur des dégâts est liée à une situation multifactorielle, notamment une combinaison de fortes précipitations, d'une fonte nivale importante et de la vidange du lac supraglaciaire du glacier de Bonne Pierre[3],[4].

Notes et références

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  1. a et b « Oisans : le refuge du Châtelleret endommagé par une crue, "les bouteilles de gaz ont été charriées sur 2 km" », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c Sascha Garcia et Agence France-Presse, « En Isère, il ne reste plus rien du hameau de la Bérarde, détruit par les flots », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c et d « Crues catastrophiques dans les Écrins : la grande peur dans la montagne », Montagnes Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b c et d « L’origine glaciaire de la catastrophe de La Bérarde se précise », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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