Thomas Herbert (8^e comte de Pembroke)

Fonctions
Premier Lord de l'Amirauté (en)
1701-1702
Lord-lieutenant du Monmouthshire
11 mai 1694 - 7 octobre 1715
Lord-lieutenant du Brecknockshire
11 mai 1694 - 7 octobre 1715
Lord du Sceau privé
1692-1699
George Savile John Lowther
Premier Lord de l'Amirauté (en)
1690-1692
Arthur Herbert Charles Cornwallis
Président de la Royal Society
1689-1690
John Vaughan Robert Southwell
Lord-lieutenant du Wiltshire
11 octobre 1683 - 22 janvier 1733
Membre du Parlement d'Angleterre (1681); Wilton (d)
Membre du Parlement d'Angleterre (1679); Wilton (d)
Ambassadeur
Membre du Parlement d'Angleterre (1680-1681); Wilton (d)
Lord président du Conseil
Thomas Osborne Charles Seymour
Membre du Parlement d'Angleterre
Comte de Pembroke
1656-1733
Naissance	1656
Décès	22 janvier 1733
Activités	Diplomate, homme politique
Père	Philip Herbert
Mère	Catherine Villiers (d)
Fratrie	William Herbert; Philip Herbert
Conjoints	Margaret Sawyer (d) (à partir de 1684); Barbara Slingsby (à partir de 1708); Mary Howe (d) (à partir de 1725)
Enfants	Robert Sawyer Herbert; Henry Herbert; William Herbert; Nicholas Herbert; Catherine Herbert (d); Rebecca Herbert (d); Barbara Herbert (d)
Parti politique	Parti Tory
Membre de	Royal Society; Parlement de l'Exclusion Bill (en); Parlement de l'Habeas Corpus (en)
Grade militaire	Amiral
Distinction	Ordre de la Jarretière

Thomas Herbert, né vers 1656 et mort le 22 janvier 1733 est un homme d’État anglais, puis britannique, sous les règnes de Guillaume III d'Orange-Nassau et d’Anne. Il est 8^e comte de Pembroke.

Biographie

Il est le troisième fils de Philip Herbert (5e comte de Pembroke) et de sa femme Catharine Villiers, fille de Sir William Villiers, 1^er baronnet. Il fait ses études à la Tonbridge School, dans le Kent. Ses deux frères William Herbert (6e comte de Pembroke) et Philip Herbert (7e comte de Pembroke) sont décédés sans héritier masculin, il leur succède au comté en 1683.

Il est élu sans opposition en tant que député de Wilton aux deux élections générales de 1679 et aux élections générales de 1681 ^[1]. Il n'est plus en mesure de siéger à la Chambre des communes après avoir obtenu la pairie en 1683. De 1690 à 1692, sous le nom de Lord Pembroke, il est le premier Lord de l'amirauté. Il sert ensuite comme Lord du sceau privé jusqu'en 1699, étant en 1697 le premier plénipotentiaire de Grande-Bretagne au congrès de Ryswick. À deux reprises, il est Lord-grand-amiral pendant une courte période; il est également Lord président du Conseil et lord lieutenant d'Irlande, alors qu'il est l'un des Lord justicier à sept reprises; et il est président de la Royal Society en 1689-1690 ^[2]. Il est le dédicataire de l'Essai sur l'entendement humain de John Locke et de The Art of Embalming de Thomas Greenhill.

Il se marie trois fois :

En deuxièmes noces, il épouse Barbara Slingsby (décédée le 1^er août 1721), fille de Thomas Slingsby, deuxième baronnet et veuve de John Arundell (2e baron Arundell de Trerice) (1649-1698), de Trerice, Cornouailles ^[3] dont il a une fille :
- Barbara Herbert (décédée le 27 décembre 1752), mariée le 3 octobre 1730 à Edward Dudley North.

En troisièmes noces, il épouse Mary Howe (décédée en 1749), sœur de Scrope Howe (1er vicomte Howe), sans descendance. Elle épouse ensuite John Mordaunt, député.

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↑ « HERBERT, Hon. Thomas (c.1656-1733), of Wilton, Wilts. », History of Parliament Online (consulté le 18 décembre 2018)
↑ Cet article intègre un contenu d'une publication du domaine public :
(en) « Thomas Herbert (8e comte de Pembroke) », dans Encyclopædia Britannica [détail de l’édition], vol. 21, 1911 (lire sur Wikisource), p. 80.
↑ Pedigree d' Arundell of Trerice, Vivian, JL, éd. (1887). Les visites de Cornouailles: comprenant les visites des hérauts de 1530, 1573 et 1620; avec des ajouts de JL Vivian. Exeter: W. Pollard, p. 14 [1]

James William Edmund Doyle, The Official Baronage of England : showing the succession, dignities, and offices of every peer from 1066 to 1885, Vol. III, Londres, Longmans, Green & Co., 1886 (lire en ligne)
Arthur Collins, Peerage of England, F. C. and J. Rivington, 1812, 142–143 p. (lire en ligne)