Thomas Frye

artiste britannique

Thomas Frye (Dublin, ca. 1710 - Londres, 1762) est un artiste anglo-irlandais, connu pour ses portraits à l'huile ou au pastel, dont des miniatures, et pour ses gravures en manière noire. Il a aussi déposé le brevet de la porcelaine de Bow à Londres et prétend dans son épitaphe[n 1] être l'« inventeur et premier fabricant de porcelaine en Angleterre », bien que ses rivaux de la porcelaine de Chelsea semblent l'avoir précédé en ayant mis les premiers produits en céramique sur le marché.

Thomas Frye
Autoportrait, 1759. National Portrait Gallery, Londres.
Biographie
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Genre artistique

Biographie

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Thomas Frye est né vers 1710 à Edenderry, Comté d'Offaly, en Irlande[1], deuxième d'une fratrie de sept enfants de John Fry (1670–1752) et d'Anne Harrington[2].

Dans sa jeunesse, il part à Londres pour se former comme artiste. Ses premières œuvres sont deux portraits de garçons au pastel, dont l'un, Earl of Iveagh, est daté de 1734. Il peint pour la Worshipful Company of Saddlers (en) (une guilde de Londres) un portrait en pied de Frédéric de Galles (1736, détruit en 1940), qu'il grave en manière noire et publie en 1741.

Lui et son bailleur de fonds, le marchand londonien Edward Heylyn (en), enregistrent un brevet pour du kaolin qu'il va importer de la colonie anglaise de Virginie en . Il devient ainsi le directeur de la porcelaine de Bow.

Il se retire au pays de Galles en 1759 pour prendre soin de ses poumons, mais repart rapidement à Londres pour reprendre son activité de graveur. Il publie des séries de portraits en manière noire à taille réelle qui l'ont rendu célèbre. Ses deux séries de portraits à taille réelle sont publiées en 1760-1762 et bénéficie d'une abondante publicité dans la presse londonienne. Les visages, bien que tirés de sujets réels, sont présentés comme des pièces de genre de classe[3].

Il meurt de tuberculose pulmonaire le [4],[5]. et est enterré à Hornsey[2].

Il avait cinq enfants, dont deux filles qui l'ont assisté à la peinture de porcelaine à la manufacture de Bow. L'une d'elles a été employée par Josiah Wedgwood à Wedgwood pour peintre des personnages du style d'Étrurie de 1759 à sa mort en 1776[réf. souhaitée].

La fabrique de porcelaine de Bow ne survit pas longtemps Frye : elle est renflouée par William Duesbury, propriétaire de la fabrique de porcelaine de Derby, qui l'achète aux enchères en , avant d'être définitivement fermée, en 1776[6].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Thomas Frye » (voir la liste des auteurs).

Notes
  1. Son épitaphe a été publié dans Supplement to the Gentleman's Magazine for the Year 1764, p. 638.
Références
  1. Wynne 1972.
  2. a et b Wynne 2004.
  3. (en) « Fiche de Thomas Frye », sur National Portrait Gallery (consulté le ).
  4. (en) « Fiche de Thomas Frye », sur rkd.nl (consulté le ).
  5. (en) The Gentleman's Magazine for April 1762, cité dans Wynne 1972, p. 83.
  6. Jean Bedel, Dictionnaire des antiquités, Paris, 1999, Larousse, 512 p., p. 248.

Annexes

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Bibliographie

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  • (en) Michael Wynne, « Thomas Frye (1710-1762) », The Burlington Magazine, vol. 114, no 827,‎ , p. 78-85.
  • (en) Michael Wynne, « Frye, Thomas », dans Oxford Dictionary of National Biography, (lire en ligne).
  • (en) « Industries: Pottery: Bow porcelain » dans A History of the County of Middlesex: Volume 2: General; Ashford, East Bedfont with Hatton, Feltham, Hampton with Hampton Wick, Hanworth, Laleham, Littleton, 1911, pp. 146–50 (lire en ligne).
  • (en) Drawn From Nature and as Large As Life: Thomas Frye's Fancy Heads (cat. exp. 2006-07 à la National Portrait Gallery).

Articles connexes

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