Wikipédia

Thomas Felix Rosenbaum

physicien et administrateur américain

Thomas Felix Rosenbaum (né le ) est un physicien et administrateur américain. Président du California Institute of Technology (Caltech), il a auparavant servi comme prévôt à l'université de Chicago. Il est membre du conseil d'administration du Bulletin of the Atomic Scientists, du comité scientifique de l'Institut de Santa Fe, de la Société américaine de physique, de l'Association américaine pour l'avancement des sciences et de l'Académie américaine des arts et des sciences.

Thomas Felix Rosenbaum
Fonction
Président
California Institute of Technology
depuis
Jean-Lou Chameau
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
Nationalité
Formation
Activités
Physicien, administrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Biographie

modifier
 
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Rosenbaum complète un baccalauréat universitaire en physique à l'université Harvard en 1977, puis un Ph.D. dans la même discipline à l'université de Princeton en 1982. Il effectue des recherches aux Laboratoires Bell et au Thomas J. Watson Research Center d'IBM avant de rejoindre l'université de Chicago en 1983. Il est prévôt à partir de .

En plus de ses tâches universitaires, Rosembaum siège sur le conseil d'administration du Laboratoire national d'Argonne[1], dont il sera le vice-président de 2002 à 2006.

Il dirige le University's Materials Research Laboratory de 1991 à 1994, le James Franck Institute (en) de 1995 à 2001.

Annoncé comme le neuvième président de Caltech le , Thomas Rosenbaum entre en fonction environ un an plus tard.

Recherches

modifier

Ses recherches se concentrent sur le comportement de la matière au niveau quantique à des températures se rapprochant du zéro absolu. Sa compréhension et ses travaux sur la transition de phase quantique — des métaux-isolants (en)[2] au magnétisme[3] jusqu'à la supraconductivité[4],[5],[6],[7],[8],[9] — sont reconnus pour avoir posé de solides bases dans le domaine.

Il s'intéresse également aux manifestations macroscopiques de la mécanique quantique[10],[11].

Notes et références

modifier
  1. ↑ (en) UChicago Argonne, LLC, « Thomas F. Rosenbaum », uchicagoargonnellc.org (consulté le )
  2. ↑ (en) T. Rosenbaum, R. Milligan, M. Paalanen, G. Thomas, R. Bhatt et W. Lin, « Metal-insulator transition in a doped semiconductor », Physical Review B, vol. 27, no 12,‎ , p. 7509–7523 (ISSN 0163-1829, DOI 10.1103/PhysRevB.27.7509, Bibcode 1983PhRvB..27.7509R)
  3. ↑ (en) Wenhao Wu, B. Ellman, T. Rosenbaum, G. Aeppli et D. Reich, « From classical to quantum glass », Physical Review Letters, vol. 67, no 15,‎ , p. 2076–2079 (ISSN 0031-9007, DOI 10.1103/PhysRevLett.67.2076, Bibcode 1991PhRvL..67.2076W)
  4. ↑ (en) R. Jaramillo, Yejun Feng, J.C. Lang, Z. Islam, G. Srajer, P. B. Littlewood, D. B. McWhan et T. F. Rosenbaum, « Breakdown of the Bardeen–Cooper–Schrieffer ground state at a quantum phase transition », Nature, vol. 459, no 7245,‎ , p. 405–409 (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/nature08008, Bibcode 2009Natur.459..405J)
  5. ↑ (en) Y. Feng, J. Wang, R. Jaramillo, J. van Wezel, S. Haravifard, G. Srajer, Y. Liu, Z.- A. Xu, P. B. Littlewood et T. F. Rosenbaum, « Order parameter fluctuations at a buried quantum critical point », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 109, no 19,‎ , p. 7224–7229 (ISSN 0027-8424, DOI 10.1073/pnas.1202434109, Bibcode 2012PNAS..109.7224F, arXiv 1109.0260)
  6. ↑ (en) A. Husmann, X. Yao, D. S. Jin, Y. V. Zastavker, T. F. Rosenbaum et J. M. Honig, « Dynamical Signature of the Mott-Hubbard Transition in Ni(S,Se)2 », Science, vol. 274, no 5294,‎ , p. 1874–1876 (ISSN 0036-8075, DOI 10.1126/science.274.5294.1874, Bibcode 1996Sci...274.1874H)
  7. ↑ (en) B. Shivaram, Y. Jeong, T. Rosenbaum et D. Hinks, « Anisotropy of Transverse Sound in the Heavy-Fermion Superconductor UPt_{3} », Physical Review Letters, vol. 56, no 10,‎ , p. 1078–1081 (ISSN 0031-9007, PMID 10032562, DOI 10.1103/PhysRevLett.56.1078, Bibcode 1986PhRvL..56.1078S)
  8. ↑ (en) J. Brooke, « Quantum Annealing of a Disordered Magnet », Science, vol. 284, no 5415,‎ , p. 779–781 (ISSN 0036-8075, DOI 10.1126/science.284.5415.779, Bibcode 1999Sci...284..779B)
  9. ↑ (en) J. Brooke, T. F. Rosenbaum et G. Aeppli, « Tunable quantum tunnelling of magnetic domain walls », Nature, vol. 413, no 6856,‎ , p. 610–613 (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/35098037, Bibcode 2001Natur.413..610B, arXiv cond-mat/0202361)
  10. ↑ (en) S. Ghosh, T. F. Rosenbaum, G. Aeppli et S. N. Coppersmith, « Entangled quantum state of magnetic dipoles », Nature, vol. 425, no 6953,‎ , p. 48–51 (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/nature01888, Bibcode 2003Natur.425...48G, arXiv cond-mat/0402456)
  11. ↑ (en) D. M. Silevitch, G. Aeppli et T. F. Rosenbaum, « Switchable hardening of a ferromagnet at fixed temperature », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 107, no 7,‎ , p. 2797–2800 (ISSN 0027-8424, DOI 10.1073/pnas.0910575107, Bibcode 2010PNAS..107.2797S, arXiv 1003.0369)

Liens externes

modifier
Ce document provient de « https://fr.wiki.x.io/w/index.php?title=Thomas_Felix_Rosenbaum&oldid=206432533 ».