Né à Liverpool en Angleterre, Humphreys étudie à Walton-on-the-Hill. Après un passage en Californie, il s'installe en Colombie-Britannique en 1858. L'année suivante, il est engagé comme constable de Fort Hope et est ensuite transféré à Port Douglas(en). Il démissionne en 1860 pour travailler comme mineur jusqu'en 1864. S'installant ensuite à Lillooet, il y travaille comme encanteur et comme conveyancer(en). À Lillooet, il vit avec Lucy Semo, considéré comme la fille du chef des Chehalis(en), et ses deux enfants[2]. Plus tard, la fille de Humpreys et Watkins, Josephine Virginia Edwards est envoyée à la St. Mary's Indian Residential School(en) (aujourd'hui à Mission) et deviendra une figure proéminente de la communauté[3].
Élu au Conseil législatif de la Colombie-Britannique(en) en 1868, il est supporteur de l'union de la colonie de la Colombie-Britannique(en) avec le Canada. Il est suspendu du conseil en 1870 après avoir critiqué Joseph Trutch et d'autres membres du conseil durant un évènement public. Réélu en novembre de la même année par ses électeurs, il introduit une motion de motion de censure qui entraine la chute du gouvernement de John Foster McCreight en 1872. En février 1876, il est nommé ministre des Finances et de l'Agriculture. Démissionnant peu de temps après en juillet, Humphreys revient au cabinet à titre de ministre des Mines et Secrétaire provincial de 1878 à 1882. Il tente sans succès de briguer un siège de député au fédéral[1]. Il retrouve un siège de député au provincial lors d'une élection partielle en 1887[4],[3].
Élections partielles britanno-colombiennes de 1874 — Lillooet[13]
Organisée le 17 novembre 1874, en raison d'un désaccord entre gentlemen et afin de sonder l'opinion de la population (Victoria Colonist, le 29 septembre 1874)
↑(en) Jean Barman, Invisible generations : living between Indigenous and white in the Fraser Valley, Halfmoon Bay, British Columbia, , [Caitlin Press] éd. (ISBN978-1-77386-010-7, OCLC1103922727, lire en ligne)