Thirimont (Beaumont)
Thirimont (en wallon et picard Tirimont) est une section de la ville belge de Beaumont située en Wallonie dans la province de Hainaut.
Thirimont | |||||
L'église du village de Thirimont. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Thuin | ||||
Commune | Beaumont | ||||
Code postal | 6500 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thirimontois(e) | ||||
Population | 677 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 15′ 39″ nord, 4° 14′ 11″ est | ||||
Superficie | 1 231 ha = 12,31 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Thirimont au sein de Beaumont | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Évolution démographique
modifier- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
modifierDes fouilles entreprises en 1886 ont permis de découvrir les vestiges d’une villa belgo-romaine et d’un cimetière franc.
En 1210, Gérard de Jauche, vassal de la comtesse de Hainaut, Jeanne de Constantinople, donne le patronat de l’église à l’abbaye d’Aulne. Six ans plus tard, il y ajoute la dîme.
L'église de style classique, complètement restaurée entre 1750 et 1753, contient une cuve baptismale datée de 1603. Le chemin de Croix date de 1840 les vitraux de 1963. La cure est une construction du XVIIIe siècle[1].
L’appartenance du village à la prévôté de Maubeuge a été de tout temps contestée à cause de la proximité de Beaumont. En 1452, le grand bailli intervient et désigne lui-même les échevins de la communauté. Ce n’est qu’en 1699, à la suite du traité de Lille, que la France met fin à ses prétentions à ce sujet.
En 1519, le village est la propriété des Croy qui le vendent à Louis Scokaert en 1664. La seigneurie est érigée en comté en 1690 par Charles IV, roi d’Espagne[2].
Vers 1830, on comptait 579 habitants et 120 maisons dont 8 fermes ainsi que 79 chevaux, 26 poulains, 173 bêtes à cornes, 64 veaux, 37 porcs et 500 moutons. Extraction de grès et de sable. Plusieurs petites briqueteries[3].
Anecdote
modifierLe monument aux Morts des deux guerres élevé au Tombois garde le souvenir de 12 soldats de 1914-1918 et de 4 militaires de 1940-1945 ainsi que de 3 civils décédés des suites de guerre. Il est surmonté d'un soldat au garde-à-vous. Dans la région, ce dernier est connu comme le "pètit saudart" étant donné sa petite taille.
Géographie
modifierLe village est borné au nord par Fontaine-Valmont, à l’est par Strée, au sud-est par Beaumont, au sud par Leval-Chaudeville, à l’ouest par Bousignies-sur-Roc (France) et au nord par Montignies-saint-Christophe.
Habitat dispersé dans le centre et 11 hameaux : Les Baraques, La Bouteillerie, Claire-Fontaine, Malaise, Mont-Plaquet, Palissade, Paradis, Pater, Routure, Sartiaux, Tombois.
Armoiries
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Blasonnement : Écartelé aux 1 et 4 d’argent à trois fasces de gueules, aux 2 et 3 d’argent à trois doloires de gueules, les deux en chefs adossées. L'écu sommé d'une couronne à cinq perles [4].
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Notes et références
modifier- Abbé Auguste Soupart, Histoire du doyenné de Thuin, II Les paroisses, Cahier du Cercle d’Histoire de Cerfontaine n° 203, , p. 74.
- Cécile Dumont, Dictionnaire des Communes, Crédit Communal, 1980.
- Philippe Vander Maelen, Dictionnaire de la Province de Hainaut, 1832.
- Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 150
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- D. A. VAN BASTELAER, Rapport sur la fouille de la villa belgo-romaine au lieu-dit Ville de Saint-Remy, du cimetière franc au Tombois, et sur d'autres recherches archéologiques faites dans le village de Thirimont, DRSRPA Charleroi, tome XVII, 1891, pp 364-395.