Thierry Prungnaud

militaire français

Thierry Prungnaud, né le à Poitiers[1], en France, est un sous-officier de la Gendarmerie nationale française, ancien membre du GIGN. Il participe le à l'assaut contre les preneurs d'otages du vol 8969 Air France à Marignane, près de Marseille[2],[1]. Il participe également à l'opération Turquoise lors du génocide au Rwanda dont il tirera un livre accusant la France d'avoir laissé massacrer les civils rwandais.

Thierry Prungnaud
Naissance (68 ans)
Poitiers, Drapeau de la France France
Origine Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Gendarmerie nationale
Grade Adjudant-chef
Conflits Génocide au Rwanda
Faits d'armes Prise d'otages du vol 8969 Air France
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Médaille militaire
Croix de la Valeur militaire
Médaille de la Gendarmerie nationale
Croix du combattant
Médaille d'Outre-Mer
Médaille de la Défense nationale
Médaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement
Médaille des blessés de guerre
Médaille d'honneur de l'administration pénitentiaire
Ordre national de la Paix du Rwanda

Il forme au Rwanda le Groupe d'intervention et de sécurité de la Garde présidentielle (GISGP), calqué sur le GIGN.

Il est principalement connu pour son livre Silence turquoise décrivant son expérience au Rwanda et accusant l'armée française d'avoir laissé massacrer des civils rwandais[3]. Il affirme avoir désobéi, et avoir pu, de cette manière, sauver des centaines de Tutsis. Cette information est démentie par le général Jean-Claude Lafourcade qui affirme que Prungnaud était dans l'impossibilité d'avoir fait ce qu'il avance[4]. Thierry Prungnaud est le premier militaire français à avoir publiquement témoigné[réf. nécessaire] du rôle controversé de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda. Son témoignage sera confirmé ensuite par le lieutenant-colonel Guillaume Ancel.

Prise d'otages du vol 8969 à Marignane

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Le , il est le deuxième[5] gendarme à entrer dans l'avion d'Air France à l'aéroport de Marignane lors de l'assaut pour libérer les otages. Gravement blessé par sept balles de Kalachnikov (dont deux logées dans son gilet pare-balles) et par l'explosion d'une grenade[6], il neutralise trois des quatre membres du Groupe islamique armé. Il survit à ses blessures malgré des séquelles.

Décorations

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Ses écrits

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  • Silence turquoise : Rwanda 1992-1994, responsabilités de l'État français dans le génocide des Tutsi, co-écrit avec Laure de Vulpian, Don Quichotte éditions, , 457 p. (ISBN 978-2-35949-092-3)

Cinéma

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Dans le film L'Assaut en 2011, son rôle est tenu par Vincent Elbaz.

Notes et références

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Liens externes

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