Théo Martin
Théo Martin, née le à Nice où elle est morte le , est une poétesse, auteur dramatique, journaliste et auteur de chansons française du XXe siècle.
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Biographie
modifierThéotiste Louise Mathilde Martin, née le à Nice, est la fille de Jean Baptiste Martin (né vers 1866), secrétaire d'hôtel, maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat de 1920 à 1927 et de Mathilde Jeanne Perdriat (née vers 1864)[1].
Elle entre à 19 ans dans le monde des lettres avec Arlequinade, pièce jouée à Nice le 17 avril 1914, qu'elle écrit et dont elle tient également un rôle[2]. Membre de la Société des gens de lettres dès 1919[3], la carrière littéraire de Théo Martin est riche et variée, elle est poétesse, auteur de théâtre et parolière de mélodies et de livrets d’opérettes. Elle est l'auteur des chansons officielles du Carnaval de Nice en 1928[4], 1930[5] et 1949[6]. Parallèlement, elle mène une carrière de journaliste de presse et de radio, collaborant avec des journaux comme Les Fleurs d'or (dont elle est rédacteur en chef), Le Petit Niçois, Septimanie, La Revue des indépendants[7] et L’Espoir[8].
En 1923, elle inaugure aux côtés de son père le monument à la gloire des morts pour la France de Saint-Jean-Cap-Ferrat où celui-ci est maire. Après les allocutions, elle lit le poème Aux Morts de Saint-Jean-Cap-Ferrat dont elle est l'auteur[9].
Elle fonde et préside pendant de nombreuses années le Salon des poètes de Nice[10] et le Grand prix des poètes de la ville de Nice[11],[12]. Elle présente à partir de 1931, sur la radio Cannes-Nice-Juan-les-pins les auditions mensuelles d'œuvres de poètes contemporains[13]. Jules Belleudy écrit qu'elle est « douée d'une excellente diction, d’une voix ardente et mélodieuse, elle lit les œuvres qu’elle choisit parmi les productions contemporaines. On y vient en foule »[14].
Théo Martin meurt à Nice le [1].
Œuvres principales
modifier- Arlequinade, 1914[2]
- Les Chants qui pleurent, poèmes, 1916[15]
- L'Aube grise, poèmes, 1917[16]
- Sur un vieux thème, poèmes, 1921
- La Sonate improvisée, 1927
- Le Roi Siber, théâtre, 1931
- Le Voyage dans ton cœur, poèmes, 1933
- Film parlant, théâtre, 1933
- L’Écrin de chair, poèmes, 1939
- De soleil et de brumes, poèmes, 1966
Distinctions
modifier- 1929 : Académie française - Prix Archon-Despérouses pour La sonate improvisée
- 1942 : Académie française - Prix Caroline Jouffroy-Renault pour L’Écrin de chair
- 1945 : Académie française - Prix Jean Bouscatel pour Pax[17]
- Officier d'Académie, arrêté du 21 janvier 1931[18]
- Officier de l'Instruction publique, arrêté du 15 février 1935[19]
- 1920 : Société nationale de l'encouragement au bien - Médaille de vermeil de poésie[20]
Références
modifier- « NICE - 1 Miec 89/36 - Naissances - (1895) - acte n°1438 », sur archives06.fr, p. 367
- « Les Fleurs d'or », sur Gallica, , p. 101-109, 136-140
- « L'Impartial français : Edition de Nice », sur Gallica,
- « The Paris Times », sur Gallica, , p. 3
- « Cyrnos », n°22, sur Gallica, , p. 6
- « L'Éclaireur du dimanche », sur Gallica, , p. 14
- « Annuaire général des lettres », sur Gallica,
- « Au fifre niçois - Auteurs et compositeurs des musiques traditionnelles du comté de Nice », sur mtcn.free.fr
- « L'Éclaireur du dimanche », sur Gallica, , p. 3
- « Corymbe », sur Gallica, , p. 213-214
- « Gazette de Lausanne - 07.06.1954 - Page 8 », sur www.letempsarchives.ch
- « La liberté », sur www.e-newspaperarchives.ch, , p. 27
- « Radio-magazine », sur Gallica, , p. 7
- « Les Tablettes d'Avignon et de Provence », sur Gallica,
- Théo Martin, Les Chants qui pleurent (lire en ligne)
- Théo Martin (préf. Jean de Malguénac), L'Aube grise, s. d, (lire en ligne)
- « Théo MARTIN | Académie française », sur www.academie-francaise.fr
- « Journal officiel de la République française », sur Gallica, , p. 1185
- « Journal officiel de la République française », sur Gallica, , p. 2118
- « L'Impartial français », sur Gallica,
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la musique :