Tence
Tence est une commune française dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est historiquement située au sud-est du Velay.
Tence | |||||
Mairie de Tence. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire (43) | ||||
Arrondissement | Yssingeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut-Lignon (siège) |
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Maire Mandat |
David Salque-Pradier 2020-2026 |
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Code postal | 43190 | ||||
Code commune | 43244 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tençois(es) | ||||
Population municipale |
3 123 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 06′ 54″ nord, 4° 17′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 803 m Max. 1 129 m |
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Superficie | 52,12 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Tence (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Boutières (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Tence fait partie de la communauté de communes du Haut-Lignon, avec les communes de Chenereilles, Le Mas-de-Tence, Le Chambon-sur-Lignon, Le Mazet-Saint-Voy, et Saint-Jeures.
Géographie
modifierTence est une commune du Velay, à 850 m d'altitude, réputée pour ses rivières à truites : le Lignon, la Sérigoule (ou Cérigoule) et le ruisseau des Mazeaux.
Localisation
modifierLa commune de Tence se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 43 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 19 km d'Yssingeaux[2], sous-préfecture
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Chenereilles (3,7 km), Le Mas-de-Tence (5,4 km), Le Chambon-sur-Lignon (6,0 km), Montregard (6,6 km), Saint-Jeures (7,0 km), Montfaucon-en-Velay (8,1 km), Raucoules (8,2 km), Mazet-Saint-Voy (8,3 km).
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 034 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mazet-Volamont », sur la commune de Mazet-Saint-Voy à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 7,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 975,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Tence est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tence[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), prairies (40,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 4] (0,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 998, alors qu'il était de 2 049 en 2013 et de 2 113 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 67,1 % étaient des résidences principales, 19,8 % des résidences secondaires et 13,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tence en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (19,8 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Tence[I 2] | Haute-Loire[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 67,1 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 19,8 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,1 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
modifierL'origine de son nom n'est pas certaine mais il existe une hypothèse : il viendrait du mot latin Tencianensis, lui-même dérivé du groupe de mots Tenti Loci qui signifie « lieux habités dispersés »[15].
Son nom est Tença en vivaro-alpin, dialecte occitan[16],[17], et Tensà en auvergnat[18].
Histoire
modifierPendant le bas Moyen Âge, Tence est un bourg entouré de fortifications afin de résister aux attaques des pilleurs et des brigands. Plus tard, elles servent aussi pendant les guerres de Religion. Il ne reste plus que quelques murs formant des tours et des douves en souvenir de ces guerres.
Deux périodes frappent fortement la bourgade tençoise : les guerres de Religion et la Révolution de 1789.
L'arrivée du train en 1901 est aussi un évènement important, qui augmente l'exode rural au bénéfice de Saint-Étienne.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Tence est membre de la communauté de communes du Haut-Lignon[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Tence. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[19].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Boutières pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[20].
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierLa ville de Tence est jumelée avec Garrucha (Espagne).
Enseignement
modifierLes établissements d'enseignement de la ville de Tence relèvent de l'académie de Clermont-Ferrand (zone A).
Il y a 2 écoles maternelles et primaires : une publique : l'école de la Lionchère, une privée appartenant au groupe scolaire Saint-Martin. 2 collèges sont présents sur la commune : le collège de la Lionchère (public) et un collège privé appartenant au groupe scolaire Saint Martin[22].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 3 123 habitants[Note 5], en évolution de +0,55 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,8 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 526 hommes pour 1 569 femmes, soit un taux de 50,69 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
modifier- une piscine municipale non couverte.
- des équipements sportifs : cinq terrains de tennis extérieurs, deux terrains de football (1 en pelouse et 1 en stabilisé), le stade de rugby "Jo-Maso"[27], une piste d'athlétisme stabilisée, un parcours de santé, deux gymnases (basket, handball, tennis, volley, agrès...), un terrain de boules.
- deux jardins d'enfants.
- un étang de pêche[28].
- un parcours de pêche sans tuer[29].
- un putting-golf[30].
- un cinéma: "Ciné'Tence", une salle "ART ET ESSAI" équipée en numérique et en 3D[31].
- une médiathèque depuis , qui fait partie du RISOM : Réseau Intercommunal & Solidaire de Médiathèques de Tence, St-Jeures et Le Mazet-St-Voy[32].
- une ludothèque intercommunale[32].
- deux musées (musée de l'Ancienne Pharmacie, et la chapelle des pénitents).
- un camping municipal[33].
- La commune est desservie par le train touristique Velay Express[34], qui emprunte une ligne historique ouverte en 1902[35].
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 1 354 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 2 977 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 050 €[I 9] (20 800 € dans le département[I 10]). 39 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (42,8 % dans le département).
Emploi
modifierDivision | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 6 % | 7,3 % | 8,1 % |
Département[I 12] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 801 personnes, parmi lesquelles on compte 75,8 % d'actifs (67,6 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 24,2 % d'inactifs[Note 8],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte 1 224 emplois en 2018, contre 1 134 en 2013 et 1 195 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 237, soit un indicateur de concentration d'emploi de 99 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53 %[I 15].
Sur ces 1 237 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 687 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 81,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,1 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Activités hors agriculture
modifier306 établissements[Note 9] sont implantés à Tence au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 306 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
57 | 18,6 % | (14,2 %) |
Construction | 51 | 16,7 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
96 | 31,4 % | (28,8 %) |
Information et communication | 1 | 0,3 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 14 | 4,6 % | (4,4 %) |
Activités immobilières | 11 | 3,6 % | (3,9 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
25 | 8,2 % | (11,6 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
29 | 9,5 % | (13,3 %) |
Autres activités de services | 22 | 7,2 % | (8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,4 % du nombre total d'établissements de la commune (96 sur les 306 entreprises implantées à Tence), contre 28,8 % au niveau départemental[I 19]. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
- Etablissements Georges Digonnet Et Fils, commerce de gros (commerce interentreprises) de fleurs et plantes (4 633 k€)
- Swann Group, activités des sociétés holding (3 433 k€)
- Tento, supermarchés (3 005 k€)
- Metal Concept 43, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (2 942 k€)
- Chaudronnerie Serrurerie Montelimard - CSM, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (2 829 k€)
Agriculture
modifierLa commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Monts du Forez »[37]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[38].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 126 | 86 | 77 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 2 402 | 2158 | 2051 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 126 en 1988 à 86 en 2000 puis à 77 en 2010[39], soit une baisse de 39 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 43 % de ses exploitations[40]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 402 ha en 1988 à 2 051 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 27 ha[39].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierMonuments religieux
modifier- la chapelle des Pénitents, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [41]. Elle se trouve au sommet de la place du Chatiague. Elle fut édifiée en 1719 par la confrérie laïque des Pénitents du Saint-Sacrement. Cette chapelle était le point de départ pour les processions du Jeudi saint et des Fêtes-Dieu. L'arrondi de cette chapelle est sûrement le reste d'une tour qui protégeait le bourg au Moyen Âge.
- Il existe une autre chapelle, la chapelle Notre-Dame de style néo-gothique, construite en 1891 en remplacement d'un ancienne chapelle de 1738 qui menaçait de s'effondrer. Elle est dédiée à Notre-Dame du Perpétuel Secours. Ses 15 verrières ont été réalisées entre 1895 et 1896 par les ateliers Lorin de Chartres et sont répertoriées à l'Inventaire général du patrimoine culturel[42].
- le troisième édifice religieux est l'église Saint-Martin. Le clocher est orné de bas-reliefs étonnants, et il dégage une vue superbe sur toute la commune.
- le temple protestant, situé route d'Annonay a été construit en 1886-1888. Il a la particularité d'avoir une inscription gravée sur la cloche : « Si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ». Son clocher est ajouré. Il a remplacé un ancien temple situé chemin de la Meyre (emplacement des douves ?).
Monuments historiques
modifierCeux-ci sont de nature récente. En effet, la seconde révolution industrielle et la guerre mondiale sont à l'origine de ces lieux qui rappellent la tradition d'accueil du plateau vivarois. Dans le hameau du Mounas se situe ce qui est aujourd'hui la Petite Papeterie, un gîte pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette bâtisse de bonne taille était autrefois une colonie de L'Œuvre des Enfants à la Montagne du pasteur Louis Comte, et qui accueillit des enfants pendant la Seconde guerre mondiale.
Il y a aussi la maison Sevaistre, l'arrondi de la chapelle des pénitents et le chemin de la Meyre pour se rendre compte de l'organisation de Tence au Moyen Âge.
De plus, il convient de relever la présence de nombreux « charreyrons », petites ruelles desservant le vieux Tence, dans la boucle de la rue des Casernes, entre la Sérigoule (ou Cérigoule) et la rue de Rachat, mais aussi parallèlement à la « grand'rue ». En outre, le patrimoine tençois est riche de vieilles pierres, fermes typiques aux toits de lauze et vieux châteaux (château de La Brosse et château du Besset) ainsi que de quelques croix, dont la croix-menhir de Mendigoules. On trouve aussi aussi de jolies places récemment aménagées et mises en valeur : celle du Chatiague avec l'ancien hôpital Saint-Joseph et au bout de laquelle a été déplacé le monument aux morts, ainsi que celle de la mairie.
Sites naturels
modifierLa ville de Tence s'inscrit dans des reliefs volcaniques. Il y a aussi les gorges du Lignon où le peintre Henri Vergé-Sarrat (1880-1966) est venu poser son chevalet et qui sont connues pour la pêche à la truite. Il existe aussi la Roche druidique en forêt de Crouzilhac.
-
Chapelle Notre-Dame.
-
Église Saint-Martin.
-
Le Lignon du Velay au lieu-dit la Papeterie.
-
Le Trifoulou, affluent du Lignon au lieu-dit la Papeterie.
-
Monument de la Papeterie.
-
Pont du Lignon au bourg de Tence.
-
Gorges du Lignon.
-
Gare de Tence.
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean Montgolfier : après 1157, il aurait installé au lieu-dit « la Papeterie », à Tence, la première des fabriques françaises de papier.
- Pierre Montgolfier (1700-1794), père des frères Montgolfier (inventeurs de la machine aérostatique), anobli en 1783 par Louis XVI, est né à Tence le [43].
- Benjamin Brueyre (1810-1880), missionnaire jésuite en Chine, connu pour sa traduction de la Bible en chinois, est né à Tence.
- Alfred Colombet (1852-1915), journaliste, avocat et homme politique, notamment lié à la création du musée d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne et aux lavabos dans les mines de Saint-Étienne, est né à Tence.
- Pierre Schmidt (1894-1987), médecin suisse, défenseur de l'homéopathie hahnemanienne, y est mort.
- André Chouraqui (1917-2007), avocat, écrivain, penseur et homme politique franco-israélien. Il fut caché en tant que juif et résistant à Chaumargeais[44].
Héraldique, logotype et devise
modifierBlason | Parti : au premier d'or à la fasce d'azur, accompagnée de trois merlettes de sable, au second de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.
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Détails | Les armoiries de Tence datent seulement de 1912. Elles sont la récompense d'un passé douloureux, fruit des guerres civiles et d'héroïques souvenirs.
Le blason est divisé en deux parties :
Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Bernard Galland, « À propos de deux Vierges noires : Notre-Dame des Reymonds et Madame Tholance », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
- Fabienne Crouzet, « Une communauté d’habitants dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : Tence en Velay », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
Liens externes
modifier- Site officiel de la commune
- Office de tourisme
- Site officiel du moulinage des Mazeaux
- Fiche Station Verte de Tence
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Tence ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Tence » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Tence - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Tence - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Tence (43244) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Tence » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Tence » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Tence » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre à Tence » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre dans la France entière Haute-Loire » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Stephan Georg, « Distance entre Tence et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Tence et Yssingeaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Tence », sur villorama.com (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tence et Mazet-Saint-Voy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mazet-Volamont », sur la commune de Mazet-Saint-Voy - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mazet-Volamont », sur la commune de Mazet-Saint-Voy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tence », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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