Technicentre Est Européen
Le Technicentre Est Européen est le centre de maintenance de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), construit en 2005 pour les TGV destinés à circuler sur la LGV Est européenne, mise en service sur un premier tronçon le . Avant cette date, le centre était dédié aux trains de grandes lignes classiques.
Technicentre Est Européen | |
Aperçu du technicentre, depuis un train passant à proximité. | |
Coordonnées | 48° 53′ 50″ nord, 2° 25′ 00″ est |
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Lignes | LGV Est européenne |
Matériels | TGV |
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Caractéristiques
modifierPour le TGV Est, la SNCF a choisi de transformer l'Établissement de maintenance du matériel de l’Ourcq (EMM), dédié aux voitures Corail et situé à proximité de la gare de Paris-Est, sur les communes de Pantin et de Bobigny (Seine-Saint-Denis), en centre de maintenance des rames « TGV Est ». Deux cent quarante millions d'euros ont été investis en quatre ans dans ce cadre.
En , le site de Strasbourg-Neudorf est rattaché au technicentre Est Européen.
Matériel en maintenance
modifierCe nouvel atelier a connu une montée en puissance rapide : pour la première fois à la SNCF, les rames lui ont été livrées de manière groupée et non à l'unité.
Les rames TGV ont fait l'objet d'évolutions techniques importantes. Leur vitesse commerciale atteint 320 km/h, contre 300 précédemment (excepté sur une courte section de la LGV Méditerranée). Pour permettre au TGV Est européen de desservir l'Allemagne et la Suisse, le technicentre a accueilli de 2006 à 2012 les rames POS (désormais cédées à Lyria, qui a recentré ses départs et arrivées à Paris-Gare-de-Lyon du fait de l'ouverture de la LGV Rhin-Rhône en 2011), depuis remplacées par un contingent plus important de rames 2N2. Contrairement aux rames Réseau bicourant également hébergées, les TGV POS et 2N2 sont à leur mise en service de nouveaux types de rames, ayant la particularité d'être interopérables.
Le parc en gérance est à l'origine, en 2007, constitué de[1] :
- 140 voitures Corail, assurant les dessertes TER Vallée de la Marne et Intercités Paris – Belfort (Mulhouse jusqu'en ) ;
- 52 rames TGV (dont les 19 TGV POS), assurant les liaisons empruntant la LGV Est européenne.
Au , le technicentre gère 50 rames TGV, dont 27 rames Réseau bicourant et 23 rames 2N2 3UA[2].
Au cours de 2017, l'atelier reçoit 19 automotrices Coradia Liner, afin de remplacer les voitures Corail, âgées d'environ 40 ans, de la liaison Paris-Est – Troyes – Belfort assurée par des trains Intercités[3],[4]. Il s'agit d'automotrices bimodes, pouvant rouler en mode électrique ou en mode thermique, nécessaires pour ce type de liaison.
Au , le technicentre gère toujours 50 rames TGV, mais qui se répartissent en 31 rames Réseau (dont 26 bicourant et 5 tricourant) et 19 rames 2N2 3UA (en raison du transfert de 4 des 23 rames au Technicentre Sud-Est Européen, en )[5].
En , le site assure la maintenance de 51 rames TGV (en l'occurrence 26 rames circulant exclusivement sur le territoire français, 23 rames Euroduplex et 2 rames Ouigo), mais également de 20 rames Régiolis[6].
Notes et références
modifier- « Le Technicentre Est européen, un atelier de nouvelle génération » [PDF], document du , sur ingenieur-ferroviaire.net (consulté le ).
- Rail Passion no 236 () : « L'état annuel du matériel moteur SNCF » ; cf. la p. 55 pour le parc des TGV.
- Florence Guernalec, « Alstom fait la promotion de son Coradia Liner », sur mobilicites.com, (consulté le ).
- « Mise en service des nouveaux trains Intercités », sur sncf.com, article du , mis à jour le (consulté le ) : « La desserte Paris – Troyes – Belfort sera la première ligne INTERCITÉS équipée de 19 rames de ce nouveau matériel, dont la mise en service se fera progressivement de février à août 2017 ».
- Rail Passion no 250 () : « État annuel du matériel moteur SNCF au (2de partie) » ; cf. la p. 62 pour le parc des TGV.
- « Le technicentre SNCF de Bobigny/Pantin recrute des opérateurs de maintenance en CDI et CDD », sur est-ensemble.fr, (consulté le ).