Tamangs
Les Tamangs (tibétain : རྟ་དམག, Wylie : rta dmag) forment l'un des nombreux groupes ethniques du Népal. Ils sont établis de longue date au nord et à l'est de Katmandou principalement dans la region du Langtang et du Ganesh Himal. Depuis le début du XXe siècle ils ont colonisé les abords de la vallée de Katmandou ainsi que le sud de la vallée[2]. Les Tamangs sont restés très proches de leurs origines tibétaine, ont longtemps été confondus avec les Tibétains, et jusqu'en 1950 sont appelés Bhotya.
Tamang
Femme tamang dans le village de Phoolbari
Népal | 1 539 830 (2011)[1] |
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Langues | Tamang |
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La plupart parlent le tamang, un ensemble de langues tibéto-birmanes : sur un total de 1 539 830 personnes dénombrées dans le pays lors du recensement de 2011, 1 353 311 déclaraient parler le tamang[1].
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (en) Tom Fricke, Himalayan households : Tamang demography and domestic processes, Columbia University Press, New York, 1994, 243 p. (ISBN 0-231-10007-8)
- (en) Kathryn S. March, If each comes halfway: meeting Tamang women in Nepal, Cornell University Press, Ithaca, N.Y. ; London, 2002, 271 p. (ISBN 0-8014-8827-3)
- Brigitte Steinmann, Les Tamang du Népal : usages et religion, religion de l'usage, Éd. Recherche sur les civilisations, Paris, 1987, 310 p. (ISBN 2-86538-179-X)
- Le Nepal et ses populations, Marc Gaborieau, Editions Complexe, 1978, 308 pages (ISBN 2-87027-017-8)
Filmographie
modifier- Le fardeau et la provende : économie de subsistance dans l'Himalaya, film d'Igor de Garine, CNRS images, Meudon, 2008 (tournage 1982), 1 h 17 min (DVD)
Liens externes
modifier- Jean-Christophe Victor, Birdim, village tamang (Népal). Compte rendu de mission, L'Homme, 1975, 15(2), p. 121-126
Notes et références
modifier- Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme
- Blandine Ripert, « Christianisme et pouvoirs locaux dans une vallée tamang du Népal central / Christianity and Local Powers in a Tamang Valley of Central Nepal », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 99, no 1, , p. 69–86 (DOI 10.3406/assr.1997.1133, lire en ligne, consulté le )