Talmont (Vendée)
Talmont est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée.
Talmont | |
L’église Saint-Pierre en . | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Département | Vendée |
Commune | Talmont-Saint-Hilaire |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 28′ 05″ nord, 1° 37′ 04″ ouest |
Historique | |
Fondation | Floréal an IV |
Fusion | Ventôse an III (1re) (2e) (3e) |
Localisation | |
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Après avoir fusionné deux fois avec la commune de Saint-Hilaire-de-Talmont en 1795 et 1834, elle s’associe de nouveau à cette dernière à partir du pour former Talmont-Saint-Hilaire.
Géographie
modifierLocalisation
modifierL’ancienne commune de Talmont se situe au sud-ouest du département de la Vendée.
Le bourg de Talmont se situe à 2 km de Saint-Hilaire, à 3 km de la Guitière, à 5 km de Bourgenay, à 7 km de Jard, à 9 km de Poiroux et de Saint-Vincent[a].
Communes limitrophes
modifierSaint-Hilaire-de-Talmont | ||||
Saint-Hilaire-de-Talmont | N | Saint-Hilaire-de-Talmont | ||
O Talmont[2] E | ||||
S | ||||
Saint-Hilaire-de-Talmont |
Toponymie
modifierLe bourg est connu au XIVe siècle en tant que Talemont et Thalemont, puis, Talemond et Talmond au XVIIe siècle et enfin Talmond le siècle suivant[3]. Sous la Révolution, la municipalité conserve le nom de Talmond[4]. Dans l’arrêté du 9 brumaire an X (), elle devient Talmont[5],[4], graphie qui est conservée depuis le XIXe siècle[3].
Le nom de Talmont proviendrait du gaulois Talamum, composé d’un terme (talam) faisant référence à la « terre » ou l’« argile » complété du suffixe -unnos. Au XIIe siècle, par attraction, les finales se transforment en -mond ou -mont[3].
Histoire
modifierLa municipalité s’associe une première fois à Saint-Hilaire-de-Talmont en ventôse an III (hiver 1795) mais s’en dissocie dès floréal an IV (printemps 1796)[6].
Sous la monarchie de Juillet, une nouvelle union des deux communes, qui prend le nom de Talmont-Saint-Hilaire, est scellée par l’ordonnance royale du [7]. Cependant les communes de Saint-Hilaire et de Talmont sont restaurées par une loi du [6].
Enclavée par Saint-Hilaire-de-Talmont, la commune de Talmont obtient par une loi du le transfert d’une portion de la commune de Saint-Hilaire sur le sien.
C’est à la suite d’un arrêté préfectoral du qu’une troisième et dernière fusion est prononcée entre les deux communes qui forment à compter du Talmont-Saint-Hilaire[6].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierInstances administratives
modifierAdministrativement, la commune de Talmont dépend de l’arrondissement des Sables-d’Olonne et du canton de Talmont — dont elle est le chef-lieu — à sa disparition.
Historiquement, à partir du début de la Révolution, la commune de Talmond appartient au canton de Talmond dans le district des Sables-d’Ollonne[4]. De 1801 et jusqu’à ses disparitions (de 1801 à 1834 et de 1849 à 1973)[6], la commune se situe dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne et dans le canton de Talmont[4].
Démographie
modifierGentilé
modifierLes habitants de Talmont sont appelés les Talmondais[3].
Évolution démographique
modifierL’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune de 1793 à 1831 puis de 1851 à 1968[4].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierAvant sa disparition, la commune de Talmont admet plusieurs monuments sur son territoire d’exercice :
- le château de Talmont ;
- l’église Saint-Pierre.
Personnalités liées à la commune
modifier- Charles-Jean-Marie Alquier, né à Talmont le , mort à Paris le , avocat, magistrat, homme politique et diplomate.
- Georges Batiot (1845-1929), avocat, député et conseiller général français, maire de Talmont de 1889 à 1929
- Léon Pommeray (1858-1931), homme politique né et décédé à Talmont, député de Charente-Maritime de 1897 à 1902.
- Antoine-Philippe de La Trémoille (1765-1794), noble et militaire français de la guerre de Vendée titré prince de Talmont
- Savary de Mauléon (mort en 1233), noble poitevin à la tête de la seigneurie de Talmont au Moyen Âge
- Philippe Mestre (1927-2017), homme politique français ministre des Anciens Combattants de 1993 à 1995
Bibliographie
modifier- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X).
Notes et références
modifierNote
modifier- Le nombre de kilomètres entre deux points a été obtenu par le service de calcul d’itinéraire du Géoportail, selon l’itinéraire le plus court[1].
Références
modifier- « Le service de calcul d’itinéraire du Géoportail », geoportail.gouv.fr, (lire en ligne).
- Situation de la commune de Talmont sur la carte de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) « SCAN 50 Historique 1950 », sur le site du Géoportail [lire en ligne].
- « Talmont », Le Quellec 2006, p. 384.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Talmont-Saint-Hilaire », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Arrêté portant réduction des justices de paix du département de la Vendée (no 1017) », Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, no 133, pluviôse an x, p. 428-432 (lire en ligne).
- « Commune de Talmont », Dictionnaire historique des communes de la Vendée, (lire en ligne).
- « Ordonnance royale no 5 286 du portant que les communes de Talmont et de Saint-Hilaire-de-Talmont, arrondissement des Sables (Vendée), sont réunies en une seule, dont le chef lieu est fixé à Talmont », Bulletin des lois du royaume de France, no 297, (lire en ligne).
- « Les maires de Saint-Hilaire-de-Talmont », tsh852.jimdo.com, .