Synagogue de Caen
La synagogue de Caen est située au 46 Avenue de la Libération, à Caen, dans le Calvados en Normandie. Le président de l'Association cultuelle israélite de Caen (ACI), qui régit le lieu, est Nassim Levy[1].
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Historique
modifierCréation
modifierAvant la construction de cette synagogue, les juifs de l'agglomération caennaise pratiquaient leur culte dans différents lieux[2], notamment des salles municipales ou encore le musée Langlois[3]. Avec l'arrivée des pieds-noirs après l'indépendance de l'Algérie, la communauté juive, déjà composée d'ashkénazes, grandit et la nécessité de la construction d'un lieu de culte dédié se fait ressentir[2].
Le lieu choisi pour l'érection de la synagogue est un ancien garage détenu par un homme juif déporté durant la Seconde Guerre mondiale[3]. La construction a été financée à 75% par l'American Jewish Joint Distribution Committee[4] pour un coût de 20 millions de francs de l'époque[Quand ?][2]. L'architecte était Guy Morizet. La première pierre est posée le et les travaux durent un mois. La synagogue est inaugurée le en présence du grand-rabbin de France, Jacob Kaplan.
Depuis les années 2000
modifierEn 2006, des tracts antisémites particulièrement violents sont déposées à l'entrée de la synagogue. Ils font référence à la Shoah[5].
En 2020, la communauté est composée d'environ 150 familles.[réf. nécessaire]
En 2020, la synagogue fait l'objet d'un important réaménagement[6].
Notes et références
modifier- Anne-Louise Sevaux, « Déconfinement à Caen. La synagogue ne rouvrira qu’en septembre », sur caen.maville.com (consulté le )
- Juliette Marie, « La tardive construction de la synagogue », Ouest-France, édition de Caen, (lire en ligne)
- « La synagogue de Caen célèbre son 50 ème anniversaire », sur France 3 Normandie (consulté le )
- « PSS / Synagogue de Caen (Caen, France) », sur www.pss-archi.eu (consulté le )
- « Des tracts antisémites devant une synagogue de Caen », sur Libération.fr, (consulté le )
- Nathalie Lecornu-Baert, « La synagogue fait peau neuve pour Roch Hachanah », Ouest-France, (lire en ligne)