Sylvia Tabet
Sylvia Tabet est une écrivaine, artiste peintre[1], française contemporaine née à Neuilly-sur-Seine le . Elle vit et travaille à Paris.
Biographie
modifierDiplômée en sciences politiques à l'Institut des hautes études d'Amérique latine, Sylvia Tabet construit un parcours professionnel essentiellement consacré au secteur associatif et à la communication institutionnelle. Elle anime notamment, de 1998 à 2003, l'Observatoire des Changements en Amérique latine, puis mène des programmes institutionnels dans le domaine de l’enseignement supérieur et de l’éducation.
Parallèlement, Sylvia Tabet se consacre à la peinture et à l’écriture pour faire de ces activités, à partir de 2004, ses activités principales. Elle a exposé à plusieurs reprises à Paris : Le temps et les murs en 1999, Accrochage 2001 en 2001, Sthènes en 2002, Murs Murs en 2005, Des arbres en 2007, Still Life en 2008, et a réalisé une commande institutionnelle intitulée Chronographies, sur le patrimoine historique de la ville de Blois (exposition en au musée de l'Objet ; catalogue de Gilbert Lascault).
Sylvia Tabet expose à la Galerie Jacques Lévy (Paris). Ses travaux récents sont visibles sur son site personnel.
Bibliographie
modifier- Je n'ai pas vu tes yeux, Hachette, , 118 p. (ISBN 978-2-01-235606-1). Récit. Je n’ai pas vu tes yeux évoque une question taboue à l’époque de sa parution : le deuil périnatal. Écrit à la fois à la première et à la troisième personne, ce livre est un premier travail littéraire sur une question sociale.
- L'amour en partage : Paidoyer pour une garde alternée, Hachette, (ISBN 978-2-01-235694-8). Essai sur l’évolution des mœurs familiales en France par le prisme de la garde alternée. L’Amour en partage met en scène l’ensemble des enjeux et des acteurs politiques et sociaux, en dévoilant les intérêts particuliers des uns et des autres[2].
- Les Patientes, Paris, La Découverte, , 218 p. (ISBN 978-2-35925-010-7)[3]. Roman. Sur le dispositif du journal intime, Les Patientes examine la question de la nécessité d’écrire, pour soi et pour autrui, et affronte l’interaction entre réalité et création littéraire. L’Institut Curie et les rues avoisinantes sont le cadre de ce roman qui interroge sur l’histoire collective, le sens du cancer, la filiation et l’enfance[4].
- L’Atelier rouge, Brest, Éditions Dialogues, , 133 p. (ISBN 978-2-918135-18-0)[5]. Roman. L’Atelier rouge évoque une rencontre posthume et fictive entre Romain Gary, Nicolas de Staël et Mark Rothko (trois Russes d’origine, exilés, artistes, suicidés). L’exil, la passion, la Russie pré-révolutionnaire, l’enfance de ces personnages font émerger les sources émotionnelles de la création[6].
- Une bonne éducation : roman, Brest, Éditions Dialogues, , 237 p. (ISBN 978-2-918135-79-1)[7]. Dans ce roman d'apprentissage, Anne, la narratrice, dévoile au fil des pages la réalité douloureuse que masque le vernis de la "bonne éducation" dans une famille parisienne bourgeoise et artiste[8].
- La femme qui lisait des romans anglais, JC Lattès, 2019 (ISBN 9782709660136). Sylvia Tabet revisite dans ce roman la figure du triangle amoureux. Confrontée au dilemme "mari ou amant", son héroïne cherche des réponses dans la littérature anglaise (Jane Austen, George Eliot, Virginia Woolf...)[9]. L'évocation de ces romans permet en outre de proposer une lecture du chaos du monde actuel.
Références
modifier- Eric Favereau, « Le cancer ausculté par «les Patientes» », sur www.liberation.fr, (consulté le )
- Psychologies.com, « Garde alternée attention danger ! », sur www.psychologies.com (consulté le )
- « Présentation du livre sur le site de l'éditeur ».
- Claire Chartier, « Les patientes: un récit du cancer au quotidien », sur www.lexpress.fr, (consulté le )
- « Présentation du livre sur le site de l'éditeur ».
- « Livre L'atelier rouge par Sylvia Tabet », sur www.franceinter.fr (consulté le )
- « Présentation du livre sur le site de l'éditeur ».
- Pascal Ruffenach, "Qu'est-ce qu'une bonne éducation", La Croix, 25 septembre 2013.
- « Présentation du livre sur le site de l'éditeur »
Liens externes
modifier- Handicap : une semaine, et après ?, tribune de Sylvia Tabet dans le Huffington Post.
- Le cancer comme expérience, article d'Alice Léna sur Les patientes dans Le Monde du
- Émission Les liaisons heureuses sur France Inter du . Lionel Duroy et Sylvia Tabet.
- Émission Le grain à moudre sur France Culture du : "La médecine est-elle toujours une science humaine ?"
- Le cancer ausculté par "Les Patientes", article d'Eric Favereau paru dans Libération du .
- La femme qui lisait des romans anglais, article de Victorine de Oliveira paru dans La Vie le .
- À la recherche d’une chambre à soi, article de Pascal Ruffenach paru dans La Croix le .
- Roman. « La Femme qui lisait des romans anglais », de Sylvia Tabet, article de Raphaëlle Leyris dans le cahier "Livres" du Monde du .