Stupid Economics
Stupid Economics est une chaîne YouTube française de vulgarisation économique lancée en , gérée par Arnaud Gantier et Valentin Levetti.
| Genre | Vulgarisation économique |
|---|---|
| Nom de naissance | Arnaud Gantier et Valentin Levetti |
| Nationalité |
 France |
| Vidéos populaires |
Ce que cache la réforme des retraites L'Inde : une bombe à retardement ? |
| Nombre d'abonnés | 280 000 () |
| Chaîne | Stupid Economics |
Création et financement
modifierHistorique
modifierLa chaîne est créée en par Arnaud Gantier, qui vient alors de terminer ses études à la Brest Business School[1]. Au début de l'année 2016, il rencontre Valentin Levetti, diplômé en audiovisuel, en intégrant, à Paris, la Monde Académie — un projet du journal Le Monde visant à accompagner des jeunes souhaitant devenir journalistes dans leurs premiers pas[1]. Ils y réalisent notamment une enquête dénonçant un système de corruption dans le Canal de Suez, et s'associent pour travailler sur Stupid Economics alors que la chaîne cumule un peu moins de 10 000 abonnés ; Arnaud Gantier s'occupant dès lors principalement de l'écriture et de l'interprétation lors du tournage, et Valentin Levetti de la réalisation et du motion design des vidéos[1],[2],[3].
La chaîne comptait 43 000 abonnés en [4], 85 000 abonnés en [3] et 170 000 abonnés en [5].
En 2021, Arnaud Gantier intègre l'équipe du Vortex d'Arte pour la quatrième saison de l'émission[6].
Modèle économique
modifierOutre la monétisation de YouTube, la chaîne adopte dès 2016 le financement participatif comme modèle économique — les deux vidéastes recevaient ainsi environ 150 € de donations mensuelles via la plateforme Tipeee en , qui ne permettaient pas d'assurer les coûts de production des vidéos[1],[2],[5]. Les créateurs de la chaîne vivaient alors principalement de prestations effectuées à côté de celle-ci ou d'allocations sociales jusqu'en 2018[3], année à partir de laquelle la chaîne fait l'objet d'une aide de la part du Centre national du cinéma et de l'image animée[5],[7].
Contenu
modifierLa chaîne propose principalement des vidéos d'une durée inférieure à vingt minutes vulgarisant des sujets liés à l'économie — tels que le Brexit, les placements de produits sur YouTube, le Bitcoin, la consommation de produits de luxe, l'héritage ou encore l'économie de l'attention[8],[9],[10],[11]. Stupid Economics a également collaboré avec la chaîne Balade Mentale en , afin de réaliser une vidéo sur la mort traitant à la fois de ses aspects biologiques et économiques[12].
Références
modifier- « Sur Youtube, ce jeune chômeur parvient à rendre l'économie sexy », sur BFM Business, (consulté le ).
- Lucie Louâpre, « Vitré : sur sa chaîne YouTube aux plus de 70 000 abonnés, il rend l'économie compréhensible », sur Le Journal de Vitré, (consulté le ).
- David Baché, « À la rencontre des créateurs de « Stupid Economics » (série d'été) », sur Radio France internationale, (consulté le ).
- Nolwenn Mousset, « 3 youtubeurs qui vont vous faire aimer l’économie », sur Les Échos, (consulté le ).
- Étienne Bianchi, « Mon job dans la Tech : Youtubers, les nouveaux vidéastes d’Internet », sur Midi Libre, (consulté le ).
- Nicolas Blandin, « Sur Youtube, la chaîne de vulgarisation Vortex aspire les fondus de sciences », sur Ouest-France, (consulté le ).
- « Stupid Economics : Une chaîne pour comprendre les grandes questions économiques », sur Centre national du cinéma et de l'image animée, (consulté le ).
- Manon Boquen, « Le meilleur de YouTube : Bitcoins, Brexit… vous n’y comprenez rien ? Stupid Economics vous éclaire », sur Télérama, (consulté le ).
- Pablo Maillé, « Pourquoi est-on prêts à payer si cher les produits de luxe ? La réponse de Stupid Economics », sur Télérama, (consulté le ).
- Pablo Maillé, « Faut-il davantage taxer l’héritage ? Sur YouTube, les propositions de Stupid Economics », sur Télérama, (consulté le ).
- Manon Boquen, « Sur YouTube, les enjeux des sponsors chez les vidéastes », sur Télérama, (consulté le ).
- Pauline Vallée, « Que se passe-t-il après la mort ? Balade Mentale et Stupid Economics enterrent les idées reçues », sur Télérama, (consulté le ).
