Stripe (entreprise)
Stripe est une société américaine d'origine irlandaise, destinée au paiement par internet pour professionnels[2].
Stripe | |
Création | |
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Fondateurs | Patrick Collison (en) et John Collison (en) |
Forme juridique | Corporation (en) et société à capitaux privés |
Siège social | San Francisco, Californie États-Unis |
Direction | Patrick Collison |
Activité | Paiement en ligne |
Produits | Logiciel et passerelle de paiement (en) |
Effectif | 8 000[1] |
Site web | stripe.com |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Histoire
modifierJohn et Patrick Collison ont fondé Stripe en 2010, d'abord sous le nom /dev/payments. Après des erreurs de prononciation et d'écriture, le nouveau nom de Stripe fut choisi[3].
En , la société reçoit des fonds de l'incubateur de startup Y Combinator[4].
En , la société reçoit 2 millions de dollars US de Peter Thiel, Sequoia Capital et Andreessen Horowitz[5].
En , la société est valorisée 100 millions de dollars[6]. Stripe est public en 2011, après une beta privée étendue[7]. Moins d'un an après cette date, Stripe reçoit 20 millions de dollars de General Catalyst, Sequoia Capital, Peter Thiel, Redpoint Ventures, Chris Dixon, et Aaron Levie[8].
En , Stripe achète l'application Kickoff[9].
En , Stripe réalise une nouvelle levée de fonds (150 millions de dollars) à laquelle a notamment participé Google via son fonds d’investissement CapitalG, portant ainsi la valorisation de la société à 9,2 milliards de dollars[10]. Les investisseurs ont été séduits par l'ascension rapide de Stripe, qui compte des clients dans 110 pays[11].
Stripe et les cryptomonnaies
modifierEn 2014, compte tenu du succès global de Bitcoin, et pour notamment « élargir l'accès des consommateurs à la cryptographie » et « continuer à faire croître le PIB d'Internet » le groupe a décidé de permettre aux entreprises de cryptographie d'accéder à son infrastructure financière, via une association avec FTX et Blockchain.com, Stripe s'est ouvert au bitcoin (BTC), pour « permettre aux acheteurs d'accéder à des endroits où la pénétration des cartes de crédit était moindre ou dans des cas d'utilisation où les frais de carte de crédit étaient prohibitifs »[12]
En 2018 Stripe annonce sa sortie du Bitcoin (progressivement entre février et fin avril 2018), au motif qu'il est moins demandé par ses clients, inutile pour les transactions de commerce électronique (limité par sa taille de bloc et comportant un risque financier intrinsèque élevé, pénalisé par des frais qui ont augmenté (« rendant les transactions Bitcoin à peu près aussi chères que les virements bancaires »), des délais de confirmation des transactions considérablement allongés et impliquant un taux accru d'échec des transactions libellées en monnaies fiduciaires[12]. (« Au moment où la transaction est confirmée, les fluctuations du prix du Bitcoin signifient qu'il s'agit du « mauvais » montant »[12]. L'entreprise annonçant rester néanmoins intéressé par les évolutions de Lightning et d'autres moyens de paiements plus rapides tels qu'OmiseGO et Ethereum).
En 2021, John Collison (cofondateur de Stripe) laisse entendre que le groupe se prépare pour un nouvel essai d'ouverture aux cryptomonnaies, en créant une équipe destinée à l'exploration de la crypto et du Web3 (version encore plus décentralisée d'Internet) et en intégrant parmi ses administrateurs Matt Huang (cofondateur de Paradigm, société de capital-risque spécialisée dans les crypto-monnaies)[13].
En 2022, Stripe officialise son offre de services aux entreprises crypto, mais avec des protocoles d’identification des utilisateurs. Stripe intègre désormais une interface de conversion crypto/fiat et accepte des échanges, des rampes d’accès, des portefeuilles et le marché des NFT. Des partenariats sont signés avec Blockchain.com, avec la plateforme d’enchères en ligne NFT Nifty Gateway, avec la société française Just Mining, et surtout avec l’exchange FTX dont les utilisateurs peuvent désormais acheter des cryptomonnaies par cartes ou virements bancaires directs via le réseau automatisé ACH[14].
Lutte contre la fraude
modifierEn avril 2018 un système dit Stripe Radar, d'apprentissage automatique destiné à la détection de fraude est intégré à la plateforme Stripe[15].
Logistique de paiement
modifierLes développeurs web intègrent des processus de paiement sans être obligé d'avoir un compte marchand. La société demande sept jours d'attente pour lutter contre la fraude, après quoi les fonds vont directement dans le compte de destination.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Commerce électronique
- Terminal de paiement électronique
- Prestataire de service de paiement
- Abonnement
Liens externes
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- (en) Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
Références
modifier- « Stripe : Carrières », sur stripe.com (consulté le )
- Ari Levy, « The start-up that's out to conquer global payments », sur CNBC, (consulté le )
- Greg Brockman, « How Did Stripe Come Up With Its Name? », Forbes, (consulté le )
- "Stripe Press resources".
- Michael Arrington, « Stealth Payment Startup Stripe Backed By PayPal Founders », TechCrunch, (consulté le )
- Sarah Mitroff, « Stripe attracts $18M in funding at $100M valuation », VentureBeat, (consulté le )
- « Stripe: instant payment processing for developers », Hacker News, (consulté le )
- Alexia Tsotsis, « Sexy Payments Startup Stripe Swipes $20M From General Catalyst, Sequoia, Thiel And More », TechCrunch, (consulté le )
- Leena Rao, « Payments Company Stripe Makes First Acquisition, Buys Team Task Management And Collaboration App Kickoff », TechCrunch (consulté le )
- « Fintech : nouvelle levée de fonds pour Stripe », ZDNet France, (lire en ligne, consulté le )
- « Stripe, valorisé 9 milliards de dollars, change de dimension », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Ending Bitcoin support », sur stripe.com (consulté le )
- « Stripe revient bientôt dans le giron de la crypto après trois ans Par Investing.com », sur Investing.com France (consulté le ).
- « Le géant du paiement en ligne Stripe s'ouvre aux cryptos », sur CryptoActu, (consulté le )
- (en) « Stripe Radar - TechCrunch », sur TechCrunch (consulté le )