Stenolestes falloti
Indophaea falloti
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Hexapoda |
Classe | Insecta |
Ordre | Odonata |
Sous-ordre | Zygoptera |
Famille | † Sieblosiidae |
Genre | † Stenolestes |
La libellule demoiselle Stenolestes falloti est une espèce fossile du genre Stenolestes, de la famille des Sieblosiidae, dans l'ordre des Odonates.
Classification
modifierL'espèce Stenolestes falloti est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) dans sa thèse, sous le protonyme Indophaea falloti[1],[2]
Renommage
modifierIndophaea falloti est renommée Stenolestes falloti en 1986 par l'entomologiste français André Nel[3],[2].
Ce rennomage est repris en 1994 par Nel et Paicheler[4], en 2021 par Nel et Zheng[5], ainsi qu'en 2021 par Archibald et al.[6],[2]
À la suite de ce renommage, l'espèce Stenolestes falloti à la famille des Sieblosiidae, fossile. Elle est passée provisoirement par la sous-famille des Petrolestinae de la famille des Dysagrionidae.
Fossiles
modifierSelon la Paleobiology Database en 2023, une seule collection est référencée et l'holotype, de l'ère Cénozoïque, et du Rupélien de l'époque Oligocène inférieur (33,9 à 23,03 Ma.) fait partie de la collection du muséum national d'histoire naturelle de Paris, dans la galerie de Paléontologie[7],[note 1] et vient de la formation de Céreste dans les Basses-Alpes[1]. À la publication l'espèce est décrite comme appartenant à la famille des Agrionidae et à la sous-famille des Eppallaginae.
Étymologie
modifierL'épithète spécifique a été attribué en hommage au géologue et professeur français Paul Fallot (1889-1960), directeur de l'institut de géologie de Nancy[note 2],[9].
Description
modifierCaractères
modifierLa demoiselle est un
« insecte montrant la tête, le thorax, les pattes i et II et les ailes. Tête robuste, transversale ; deux gros yeux saillants, largement séparés; front allongé, tronconique ; labre arrondi à l'avant ; occiput légèrement concave. Thorax allongé; prothorax court, nettement séparé de la tête par un cou profondément étranglé; pronotum légèrement rétréci à l'arrière ; mésothorax débordant légèrement le prothorax, plus long que large ; deux sutures noto-pleurales à peu près parallèles ; on distingue en arrière le métathorax. Abdomen allongé et épaissi vers l'apex ; sur l'échantillon il est recourbé ; on ne peut pas discerner l'armure génitale. Pattes courtes, cils raides sur tibias. Ailes assez bien conservées, dépassant légèrement l'abdomen, presque identiques et de même largeur ; nettement pétiolées, surtout les ailes postérieures ; nodus plus près de la base que du sommet de l'aile (caractère surtout net pour les ailes antérieures) ; nervures anténodales peu nombreuses ; ptérostigma long et étroit ; arculus droit. »[1].
Dimensions
modifierLes dimensions sont : tête : longueur 6 mm, largeur 6 mm; thorax : longueur 13 mm, largeur 6,5 mm; abdomen : longueur 41 mm, largeur 3,75 mm;ailes : longueur 50 mm, largeur 12 mm;[1]
Biologie
modifier« Le genre Indophaea vit à Bornéo et en Malaisie au bord des eaux. »[1]
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [2021] (en) S. B. Archibald, R. A. Cannings, R. J. Erickson, S. M. Bybee et R. W. Mathewes, « The Cephalozygoptera, a new, extinct suborder of Odonata with new taxa from the early Eocene Okanagan Highlands, western North America », Zootaxa, vol. 4934, , p. 1-133 (DOI 10.11646/zootaxa.4934.1.1).
- [2021] (en) André Nel et D. R. Zheng, « The recently proposed odonatan 'suborder' Cephalozygoptera: fact or fiction », Palaeoentomology, vol. 4, , p. 165-170.
- [1994] André Nel et J. C. Paicheler, « Les Lestoidea (Odonata, Zygoptera) fossiles: Un inventaire critique », Annales de Paléontologie, vol. 80(1), , p. 1-59.
- [1986] André Nel, « Révision du genre cénozoïque Stenolestes Scudder, 1895; description de deux espèces nouvelles (Insecta, Odonata, Lestidae) », Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle. Section C, Sciences de la Terre, Paléontologie, Géologie, Minéralogie, vol. 8(4), , p. 447-461 (lire en ligne).
Publication originale
modifier- [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). .
Liens externes
modifier- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Selon la Thèse de 1937
- Toute notre reconnaissance va à M. le Professeur P. Fallot, qui nous a reçu dans son laboratoire, nous a dirigé et soutenu dans nos recherches[8].
Références taxonomiques
modifier- (en) Référence Paleobiology Database : †Stenolestes falloti Theobald 1937 (dragonfly) (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Indophaea falloti (Theobald, 1937) (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Taxon: Species †Stenolestes falloti (Theobald, 1937) (insect) (unverified) (consulté le )
Références
modifier- Nicolas Théobald 1937, p. 387-388.
- (en) Référence Paleobiology Database : †Stenolestes falloti Theobald 1937 (dragonfly) (consulté le ).
- André Nel 1986, p. 448.
- André Nel et J. C. Paicheler 1994.
- André Nel et Zheng 2021, p. 166.
- Archibald 2021.
- « Indophaea falloti THÉOBALD, 1937 - HOLOTYPE B24507 », sur science.mnhn.fr (consulté le ).
- Nicolas Théobald 1937, p. 8.
- « FALLOT Paul, général - Naissance: 25 juin 1889 à Strasbourg (Bas-Rhin) - Décès: 25 octobre 1960 à Paris », sur CTHS - Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le )