Chuang Hua
Chuang Hua[N 1], Stella Yang Copley de son vrai nom, née en 1931 à Shanghai et morte le 25 juin 2000 à New York[1], est une écrivaine américaine d'origine chinoise.
Naissance | |
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Décès | |
Pseudonyme |
Chuang Hua |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
William N. Copley (1968-1976) |
Enfant |
Theo Copley (née en 1972) |
Genre artistique |
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La Femme traversante (1968) |
Biographie
modifierStella Yang Copley nait en 1931 à Shanghai, d'un père chirurgien puis agent de change. Lorsque le Japon envahit la Chine dans les années 1930, sa famille fuit le pays pour le Royaume-Uni avant de s'installer aux États-Unis[2].
Diplômée du Vassar College[1], il semblerait que, dans les années 1960, Stella Yang Copley évolue dans le milieu de l'art new-yorkais, travaillant notamment en tant qu'assistante de Frederick Kiesler[3]. En 1968, elle épouse par ailleurs le peintre William N. Copley[4]. Ils divorcent en 1976, quatre ans après avoir eu ensemble une fille, Theo Copley[4]. Stella Yang Copley vit ensuite de manière reculée dans sa maison de Washington, dans le Connecticut.
Atteinte d'un cancer du pancréas, elle meurt le 25 juin 2000 à New York[1].
La Femme traversante
modifierPublié en 1968 sous le nom de Chuang Hua, La Femme traversante est l'unique roman de Stella Yang Copley. D'inspiration autobiographique, il suit Jane Quatre, une Sino-Américaine qui, issue de la haute bourgeoisie et éprise d'un journaliste français, est en pleine « quête de soi ».
Précédant de cinq ans les premiers travaux universitaires consacrés à la littérature sino-américaine, le livre passe tout d'abord inaperçu et n'est pas réédité avant 1986, augmenté d'une postface d'Amy Ling. Cette dernière considère en effet qu'il s'agit d'« un jalon majeur de cette littérature » et « le premier roman moderniste sino-américain »[5].
La Femme traversante parait pour la première fois en français aux éditions Zoé, en 2023.
Œuvre
modifier- La Femme traversante [« Crossings »] (trad. de l'anglais par Serge Chauvin, postface Amy Ling), Genève, Éditions Zoé, 2023 [1968, 1986], 235 p. (ISBN 978-2-88907-101-2)
Notes et références
modifierNotes
modifier- Amy Ling rapporte dans la note bibliographique de Between Worlds que Chuang Hua ne souhaitait pas être connue sous son véritable nom, ce pourquoi son pseudonyme apparait en premier.
Références
modifier- (en-US) « Paid Notice: Deaths COPLEY, STELLA YANG. », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Amy Ling, Between Worlds : Women Writers of Chinese Ancestry, Pergamon Press, coll. « The Athene Series », , 212 p. (ISBN 0-08-037464-6, lire en ligne), p. 106
- Paul Cummings, « Oral history interview with Leo Castelli », Archives of American Art, 14 mai 1969 (lire en ligne
[PDF]
, consulté le 13 avril 2023) - « William N. Copley », sur williamncopley.com (consulté le )
- Chuang Hua (trad. de l'anglais par Serge Chauvin, postface Amy Ling), La Femme traversante [« Crossings »], Genève, Éditions Zoé, , 235 p. (ISBN 978-2-88907-101-2), Postface d'Amy Ling, p. 231
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Marie-Agnès Gay, « Une traversée stylistique de Crossings de Chuang Hua », Études de stylistique anglaise, no 7, , p. 27-45 (lire en ligne)
- (en-US) Amy Ling, Between Worlds : Women Writers of Chinese Ancestry, Pergamon Press, coll. « The Athene Series », , 212 p. (ISBN 0-08-037464-6, lire en ligne).
Liens externes
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