Stade de l'Argenté
Le stade de l'Argenté est le stade de football de la ville de Mont-de-Marsan, où évolue le Stade montois football[1].
| Surnom |
L'Argenté |
|---|---|
| Nom complet |
Stade municipal de l'Argenté |
| Adresse |
| Ouverture |
au moins en 1908 |
|---|---|
| Inauguration | |
| Rénovation |
1941 1977 1981 |
| Clubs résidents | |
|---|---|
| Propriétaire |
Ville de Mont-de-Marsan |
| Administration |
Ville de Mont-de-Marsan (d) |
| Surface |
Pelouse naturelle |
|---|---|
| Capacité |
3 100[réf. nécessaire] |
| Affluence record |
6 000[réf. nécessaire] |
| Dimensions |
105m × 68m |
| Coordonnées |
|---|
  |
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Présentation
modifierLe stade de l'Argenté est situé 591 avenue de Nonères, à Mont-de-Marsan, dans le quartier de Nonères, où le toponyme Largenté figure sur le cadastre napoléonien de 1811[n 1]. Il est aménagé sur une partie de terrain qui appartenait à M. Albert Cutler[2]. Une rue adjacente porte désormais le nom de Albert Cutler[3].
Histoire
modifierLe stade est inauguré le 30 octobre 1910 à l'occasion d'un match entre l’Étoile montoise et la Société nautique de Bayonne[4]. Une centaine de spectateurs assistent à la victoire des Montois sur le score de 5 à 4.
Néanmoins, de premières rencontres sportives ont déjà été disputées auparavant, notamment le premier match à domicile de l'histoire du club de football-rugby du Stade montois, affrontant les Zéphyrs le sur le terrain de l'Argenté[5].
Avant la construction du stade, le terrain était un champ situé entre une usine à gaz et la route de l’hippodrome des Grands Pins, appartenant à l’entraîneur de l’Étoile montoise, Mr Albert Cutler. En 1912 est inauguré l'hôpital Sainte-Anne, face au stade.
Dès 1920, le stade est équipé de tribunes couvertes[6]. Le 26 février 1925, l'avion de Roger Ronserail s'écrase sur le terrain du stade[7], entraînant le décès du pilote et constituant le premier accident mortel de l'aviation montoise[8].
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Débris de l'avion de publicité du Zoo-Circus piloté par Roger Ronserail, tué à Mont-de-Marsan le 26 février 1925
Au début de l'Occupation de la ville le 27 juin 1940, le stade est réquisitionné par les Allemands. Il fait l'objet d'une rénovation en 1941. La libération de Mont-de-Marsan se produit le 21 août 1944 avec la bataille du pont de Bats[9].
Après-guerre, une nouvelle tribune côté salle de sport est inaugurée en 1977, alors que l'éclairage est en fonction depuis la saison 1981.
Structures et équipements
modifierLe stade comporte deux tribunes latérales, entourant une pelouse naturelle.
Terrain René-Batby
modifierUn terrain synthétique portant le nom de l'emblématique ancien président du club est inauguré en 2011[10].
Autres usages
modifierLe terrain a accueilli des compétitions de gymnastique dans les années 1930[11].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Voir le plan du cadastre napoléonien de la commune de Nonères de 1811 : « Plan cadastral de la commune de Nonères », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
Références
modifier- « Stade Montois football : l’Argenté rallume la lumière face à Nantes », sur SudOuest.fr (consulté le )
- « UGSPL des Landes & l'Union Pyrénéenne », sur Archives & Patrimoine du sport Basco-Landais (consulté le )
- « Histoire – Palmarès | Football » (consulté le )
- « Un mot d'histoire », sur Etoile Sportive Montoise (consulté le )
- Le Républicain Landais, « Mont-de-Marsan - les sports », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
- « Le Ballon rond : journal spécialiste du football-association », sur Gallica, (consulté le )
- Le Républicain Landais, « La mort de l'aviateur Roger Ronserail », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
- Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan de A à Z, Alan Sutton, , 144 p. (ISBN 9782813802057), p. 8
- Itinéraires de mémoire des deux guerres mondiales à Mont-de-Marsan, Saint-Pierre-du-Mont et alentours, réalisé par l'ONACVG, AAL-ALDRES, Conseil départemental des Landes, Ville de Mont-de-Marsan, 2017, consulté le 8 février 2024
- « Un terrain de foot synthétique au nom de René Batby », sur SudOuest.fr (consulté le )
- « Le concours de gymnastique de Mont-de-Marsan », sur Gallica, La Croix, (consulté le )
