Stade José-Nasazzi

Le stade José-Nasazzi (espagnol : Estadio José Nasazzi) est un stade de football situé à Montevideo, en Uruguay.

Stade José-Nasazzi
Généralités
Adresse
Avenida Lucas Obes
Montevideo
Construction et ouverture
Ouverture
1931
Inauguration
1934
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Équipement
Capacité
5 002 places assises
Localisation
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Uruguay
(Voir situation sur carte : Uruguay)
Géolocalisation sur la carte : Montevideo
(Voir situation sur carte : Montevideo)

Il appartient au Club Atlético Bella Vista[1] depuis 1931. Il a été appelé précédemment Parque Olivos, Parque Bella Vista et Parque José Nasazzi.

Sa capacité officielle est de 5002 spectateurs assis[2], et environ 10 000 spectateurs au total[3].

L'entrée principale du stade se trouve avenue Lucas Obes.

Historique

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Le CA Bella Vista joue pour la première fois sur son terrain de la rue Lucas Obes en 1931, près d'une décennie après sa fondation. Le premier terrain du club, qui est promu en première division du championnat d'Uruguayen en 1923, se trouve au Parque Olivos, sur le site de l'actuel lycée San Francisco de Sales. En 1928, le club doit abandonner le terrain où des travaux sont entrepris par la ville, et joue par la suite de façon temporaire sur différents stades de la capitale uruguayenne.

 
En 1934, le terrain est renommé José Nasazzi, en honneur du capitaine emblématique de Bella Vista.

En 1931, le club trouve enfin un terrain sur lequel s'installer de façon durable, rue Lucas Obes. Le terrain est appelé nuevo Parque Olivos par les uns, Parque Bella Vista par les autres.

En 1933, peu après l’avènement du football professionnel en Uruguay, le CA Bella Vista accepte de laisser partir son capitaine emblématique José Nasazzi, capitaine de l'équipe d'Uruguay championne du monde en titre, au Club National, l'un des deux grands clubs du pays. En signe de reconnaissance, Nasazzi offre à son ancien club les 800 pesos[5] de sa prime de transfert, afin qu'il puisse y aménager les premières tribunes. Dès lors, le stade commence à être appelé Parque José Nasazzi, alors même que le joueur joue dans un club concurrent et vient parfois y jouer.

Le 16 décembre 1934, une fois les travaux de modernisation achevés, le Parque José Nasazzi est officiellement inauguré, à l'occasion d'un match de championnat face aux Wanderers. Plus tard, le nom de José Nasazzi sera également donné à une rue proche[6],[7].

En 1942, le club est relégué en Divisional B. Sept ans après, le club fête son premier titre dans son stade, en remportant le championnat, synonyme de retour en première division. Le 23 décembre 1990, Bella Vista y remporte pour la première fois le titre de champion d'Uruguay, officialisé après un match face au CA Cerro.

Le 7 octobre 2000, à l'occasion des 80 ans du club et d'un match amical de prestige avec l'Unión de Santa Fe, le stade, modernisé, est rebaptisé Estadio José Nasazzi. En 2022, il est de nouveau l'objet de travaux de remise en état, le club retrouvant le professionnalisme après plusieurs années au niveau amateur[8].

Références

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  1. estadiosdeuruguay, « Estadios de Uruguay » (consulté le )
  2. (es) diario la República, « El Parque Nasazzi tiene dos butacas más de lo que exige el Reglamento » (consulté le ) Consulté le 18 juin 2013.
  3. « Estadios de fútbol de Uruguay » [archive du ] (consulté le )
  4. (es) Benjamin Nahum, « ESTADÍSTICAS HISTÓRICAS DEL URUGUAY 1900-1950 » [PDF], sur Historia Bancaria de América Latina y Espana (hbancaria.org), , p.28
  5. 800 pesos en 1933 valent environ 469 dollars de l'époque[4], soit 9 263 dollars en 2019.
  6. (es) Grupo Filatelico Tematico del Club Filatelico del Uruguay, « José Nasazzi: El Capitán Histórico », Tematica Nro 28,‎ (lire en ligne [PDF])
  7. (es) « Mapa de la ciudad in José Nasazzi - Montevideo - DirectorioDeCalles.org », sur www.directoriodecalles.org (consulté le )
  8. (es) « Así avanzan las obras en el Nasazzi para cambiar la cancha a césped sintético : Bella Vista trabaja en su propio campo de juego para tener un cambio drástico », sur elobservador.com.uy, (consulté le ).