Square de l'Île-de-France

espace vert de Paris, France
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Le square de l'Île-de-France est un square de Paris, situé dans le 4e arrondissement à la pointe est de l'île de la Cité, juste derrière la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Square de l'Île-de-France
Image illustrative de l’article Square de l'Île-de-France
Vue générale du square.
Géographie
Pays France
Commune Paris
Arrondissement 4e
Quartier Notre-Dame
Superficie 2 235 m2
Histoire
Création 1914
Caractéristiques
Lieux d'intérêts Mémorial des martyrs de la déportation
Localisation
Coordonnées 48° 51′ 07″ nord, 2° 21′ 08″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Square de l'Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 4e arrondissement de Paris)
Square de l'Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Square de l'Île-de-France

Situation et accès

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Square avec l'entrée du mémorial.

Ce square est situé à la pointe orientale de l'île de la Cité, à l'est du quai de l'Archevêché. Il s'étend sur 2 235 m2 et surplombe le Mémorial des martyrs de la déportation dont l'entrée s'effectue par le square.

Le square de l'Île-de-France est desservi à proximité par la ligne de métro 4 à la station Cité ; par la ligne 10 à la station Maubert - Mutualité et par les lignes de RER B et C à la gare de Saint-Michel - Notre-Dame.

Historique

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Jusqu'au milieu du XIXe siècle

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Au XIVe siècle, le « Terrain » (écrit aussi « tairin » ou « terrail ») est appelé d'un nom générique, motta papellardorum, c'est-à-dire « motte aux papelards », en raison des nombreux « gravois » et détritus accumulés dans cette voirie après la construction de la cathédrale Notre-Dame ; il existait d'autres buttes factices ou décharges dans la ville appelées motta papellardorum[1],[2].

En 1687, un premier jardin, dont l'accès était réservé aux hommes, fait partie de l'enclos des chanoines de la cathédrale.

La morgue dans la deuxième partie du XIXe siècle

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En 1868, le préfet Haussmann y fait construire la morgue de la capitale[3], en remplacement d'un bâtiment plus ancien situé quai du Marché-Neuf[4].
L'entrée de cette morgue, qui avait l'allure d'un petit temple grec, s'effectuait par le square. On y accédait par trois portes, la salle d’exposition qui se trouvant au milieu était flanquée de chaque côté par les dépendances, le greffe, la salle d’arrivée, le cabinet des magistrats, l’amphithéâtre et la glacière. Rebaptisée « Institut médico-légal de Paris », la morgue parisienne sera transférée à la veille de la Première Guerre mondiale sur le quai de la Rapée, dans l'actuel bâtiment en brique conçu par l'architecte Albert Tournaire[4].

Le square après la démolition de la morgue

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Le square est créé en 1914 le long du quai de l'Archevêché sur l'emplacement de la morgue.

Au sud-ouest du square, le Mémorial des martyrs de la déportation est construit de 1954 à 1964.

En 2023, alors que les abords de la cathédrale sont l'objet d'un projet de réaménagement faisant suite à l'incendie de 2019, le travail mené par le paysagiste Bas Smets est critiqué par des riverains et des défenseurs du patrimoine, notamment en ce qui concerne le square de l'Île-de-France et le square Jean-XXIII voisin. Il prévoit de réunir les deux espaces verts en un seul jardin ouvert jour et nuit, sans les grilles extérieures ni les grillettes protégeant l'accès aux pelouses, et de remplacer une partie du mobilier historique (bancs, etc.) par du mobilier contemporain. La pétition « Sauvons les squares de Notre-Dame » est lancée, réunissant en date du 11 mai 44 000 signatures[5],[6].

Notes et références

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  1. Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris, tome 1, Charles Moette, 1724, p. 94 — lire sur Gallica.
  2. Eugène Belgrand, Les travaux souterrains de Paris. Les égouts. Les vidanges, Dunod, 1887, p. 14 — sur Archive.org.
  3. La morgue constitua, pendant toute la période où elle se trouvait à cet endroit, une des sorties les plus en vogue de la capitale : les cadavres à identifier (notamment des victimes de noyades), étendus sur 12 tables inclinées de marbre noir, y étaient exposés pendant trois jours, dans une salle séparée du public par une vitre.
  4. a et b « De la morgue à l'institut médico-légal », www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr.
  5. Claire Bommelaer, « Abords de Notre-Dame : le projet en partie retoqué », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous,‎ , p. 32 (lire en ligne).
  6. Guyonne de Montjou, « À Notre-Dame de Paris, le square de la discorde », Le Figaro Magazine,‎ , p. 32 (lire en ligne).

Annexes

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Articles connexes

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Lien externe

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