Sonatine pour clarinette et piano de Milhaud
La Sonatine pour clarinette et piano, op. 100, est une œuvre de musique de chambre de Darius Milhaud composée en 1927.
Sonatine pour clarinette et piano op. 100 | |
Genre | sonatine |
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Nb. de mouvements | 3 |
Musique | Darius Milhaud |
Effectif | clarinette et piano |
Durée approximative | 9 min |
Dates de composition | 1927 |
Dédicataire | Louis Cahuzac |
Publication | Durand |
Création | Paris, salle Chopin (Pleyel)Société musicale indépendante |
Interprètes | Louis Cahuzac (clarinette) et Marius-François Gaillard (piano) |
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Présentation
modifierLa Sonatine pour clarinette et piano est composée à Aix-en-Provence en 1927[1],[2]. Dédiée au clarinettiste Louis Cahuzac, l'œuvre est créée à la Société musicale indépendante le à Paris, salle Chopin (Pleyel), par le dédicataire à la clarinette et Marius-François Gaillard au piano[3],[4].
Structure
modifierLa Sonatine, d'une durée moyenne d'exécution de neuf minutes environ[2], est constituée de trois mouvements[1] :
- Très rude ;
- Lent, mouvement qui « forme une sorte de repos[2] » ;
- Très rude.
Pour le musicologue François-René Tranchefort, par rapport à la Sonatine pour flûte et piano, celle pour clarinette « se révèle sans doute une œuvre plus sérieuse, — du moins d'esprit et de moyens plus concentrés[2] ». Notamment, « l'écriture harmonique en est tendue, avec d'âpres dissonances[2] ».
Pour Colin Mason et Edwin Evans, la partition de Milhaud est « l'une de ses œuvres de la fin des années vingt les plus excitantes et les plus violentes sur le plan harmonique, concise et alerte[5] ». Ils relèvent que les deux mouvements extrêmes de la pièce sont « apparentés sur le plan thématique, ce qui donne à cette sonatine l'effet d'un seul long mouvement avec une section médiane lente[5] ».
La partition est publiée par Durand[4],[2]. Dans le catalogue des œuvres de Darius Milhaud, la Sonatine pour clarinette et piano porte le numéro d'opus 100[1],[2].
Notes et références
modifier- Collaer 1982, p. 394.
- Tranchefort 1989, p. 606.
- Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 323
- Collaer 1982, p. 395.
- Mason et Evans 1999, p. 962.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Paul Collaer, Darius Milhaud : Nouvelle édition revue et augmentée, accompagnée du catalogue des œuvres et d'une discographie, Genève-Paris, Éditions Slatkine, , 617 p. (ISBN 2-05-100375-0).
- François-René Tranchefort, « Darius Milhaud », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 597–610.
- Colin Mason et Edwin Evans, « Milhaud, Darius », dans Walter Willson Cobbett et Colin Mason (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. II : K–Z, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 1929), 1627 p. (ISBN 2-221-07848-9), p. 955-963.
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :