Solenn Poivre d'Arvor

fille de Patrick Poivre d'Arvor

Solenn Poivre d'Arvor[note 1], de son vrai nom Solenn Poivre, née le et morte le , est la fille de Patrick Poivre d'Arvor et de son épouse, Véronique. Elle est devenue un symbole de la lutte contre l'anorexie mentale après son suicide[1].

Solenn Poivre d'Arvor
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Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Solenn PoivreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Solenn Marie Tiphaine PoivreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Père
Mère
Véronique Poivre d'Arvor (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Invitée de Mireille Dumas, Solenn évoque ses problèmes d'anorexie-boulimie au petit écran.

Solenn se suicide à l'âge de 19 ans en se jetant sous une rame de métro à la station Les Sablons à Neuilly-sur-Seine ; elle succombe à ses blessures à l’hôpital Beaujon. Dans une lettre d'adieux à son père, elle écrit « Merci pour tout mais je n’aime pas la vie. Je veux être incinérée et gardée dans une petite boîte, mais pas jetée à la mer. ». Le 30 janvier 1995, elle est enterrée à Trégastel, en Bretagne. Le soir même, PPDA déclare lors du journal télévisé de 20 h sur TF1 à l'occasion d'un drame dans un lycée de Toul qui a fait six morts « rien n’est plus injuste que la perte d’un enfant, d’un adolescent, même s’il n’y a pas de gradation dans la douleur des uns et des autres »[2]. En 2017, lors d'une interview avec Marc-Olivier Fogiel, il confie avoir voulu reprendre le cours de sa vie le plus vite possible[3].

Le , une maison des adolescents, appelée « Maison de Solenn » en son souvenir, est inaugurée au sein de l'hôpital Cochin de Paris. Ce projet auquel Véronique Poivre d'Arvor collabore depuis 1998 a été majoritairement financé par l'Opération Pièces jaunes, parrainée par Bernadette Chirac, présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, dont la fille Laurence souffrait également d'anorexie mentale. Cette maison se présente comme « une porte ouverte sur les petits et grands problèmes des adolescents ». En , Bernadette Chirac reçoit la Légion d'honneur pour son engagement au sein de la Maison de Solenn.

PDDA rend publiquement hommage à la mémoire de sa fille en dédiant trois ouvrages et en communiquant des photos sur Twitter à la date d'anniversaire de sa mort[3],[4].

Bibliographie

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  • Patrick Poivre d'Arvor, Lettres à l'absente, Paris, Albin-Michel, , 123 p. (ISBN 2-253-13547-X)
    Alors que Solenn Poivre d'Arvor est hospitalisée au CHU Kremlin-Bicêtre, son père lui dédie ce recueil.
  • Patrick Poivre d'Arvor, Elle n'était pas d'ici, Albin-Michel, , 164 p. (ISBN 2-226-07846-0)
    Après le suicide de Solenn Poivre d'Arvor, son père raconte son deuil.
  • Véronique Poivre d'Arvor, À Solenn, Paris, Albin-Michel, , 140 p. (ISBN 2-226-15522-8)
    Véronique Poivre d'Arvor publie le livre qu'elle a écrit un an après le suicide de sa fille.

Notes et références

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  1. Bien que le nom de son père ne soit devenu officiellement Poivre d'Arvor qu'en 2004, c'est sous ce nom que Solenn est restée connue.

Références

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Liens externes

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